France – Mercredi – 28/10/2020 – energiesdelamer.eu. Pierre-Alexis Blévin, avocat en droit public et nouveau maire de Pléneuf-Val-André, est-il en phase avec une nouvelle politique en faveur des énergies renouvelables et particulièrement celle de la mer. Probablement.

Néanmoins le jeune et dynamique maire de Pléneuf-Val-André, semble avoir oublié que des décisions ont été prises lors de débats publics par les citoyens, des collectivités, l’Etat et que des résultats « réclamés et très attendus » doivent être publiés le 4 novembre prochain.

Mais, la polémique qui s’est développée autour du manque de communication et d’information scientifique n’est pas inutile, bien qu’elle puisse être dévastatrice pour l’image d’une énergie propre renouvelable qui exploite des zones en mer.

Des études scientifiques et environnementales ont été menées, mais, peut-être, pas suffisamment expliquées. D’autres sont en cours et le temps demandé pour avoir des résultats est parfois long alors que les accords avec les pêcheurs ne sont pas encore bouclés.

Alors, une nouvelle fois, Ailes Marines communique avec ses arguments que nous publions ci-après :

Suite à l’annonce du maire de Pléneuf-Val-André, Pierre-Alexis Blévin, demandant « un moratoire sur le projet d’éoliennes en mer, le temps de mener une étude d’impact sur les fonds marins et la biodiversité maritime », Ailes Marines rappelle que la société a respecté en tout point les processus administratifs très exigeants définis dans la réglementation pour le développement de parcs éoliens en mer en France, comprenant la réalisation d’une étude d’impact exhaustive.
De ce fait, l’étude d’impact du projet a été réalisée par Ailes Marines entre 2012 et 2015, préalablement au dépôt auprès de la préfecture des Côtes-d’Armor des dossiers de demandes d’autorisations administratives nécessaires à la construction et à l’exploitation du parc éolien.

L’intégralité de l’étude d’impact a été communiquée au grand public, élus, acteurs du territoire à l’occasion de l’enquête publique concernant le projet, qui s’est déroulée entre le  4 août et le  29 septembre 2016, dans 36 communes du littoral.
Le résumé non technique de l’étude d’impact est consultable sur le site de la préfecture des Côtes d’Armor sur le lien suivant

En avril 2017, Ailes Marines a obtenu les trois autorisations administratives nécessaires à la construction et à l’exploitation du parc éolien en mer. L’obtention de ces autorisations est corrélée à la réalisation de 135 mesures, dont plus de 40 concernent des aspects environnementaux.

En plus de ces mesures incluses dans les autorisations préfectorales, Ailes Marines a fait réaliser plusieurs études complémentaires d’envergure. Nous pouvons citer par exemple des études sur l’impact du bruit sur la coquille St-Jacques et la seiche, menées par les scientifiques du CNRS et du Museum National d’Histoire Naturelle. Les résultats préliminaires montrent que les effets significatifs du battage et du forage sont compatibles avec le cycle de vie normal des espèces étudiées, notamment la coquille Saint-Jacques, la praire, la seiche. Les études réalisées en milieu naturel (ainsi que les résultats d’autres études) seront présentées le 4 novembre prochain aux membres du Comité de Gestion et de Suivi présidé par le Préfet des Côtes-d’Armor.

Ailes Marines rappelle également que le démantèlement du parc éolien sera réalisé à l’issue de la période d’exploitation, ainsi qu’une remise en état du site. Il s’agit d’une obligation réglementaire. Tel que spécifié dans la Convention d’Utilisation du Domaine Public Maritime signée avec l’Etat, une garantie financière devra être déposée par Ailes Marines à la mise en service du parc éolien, pour prévenir de tout manquement à cette obligation.

Photo ©Setec – Etudes suivi environnemental

POINTS DE REPERE

15/10/2020 – Suite à la diffusion d’hier du communiqué de presse du CDPEM22,  Ailes Marines tient à préciser qu’« En ce qui concerne les études environnementales du projet, la société suit la feuille de route définie dans les autorisations administratives délivrées par le préfet des Côtes d’Armor. 

17/07/2020 – Partie 2 – Un communiqué de presse a été diffusé hier par le comité des pêches. Le document joint est publié tel quel. Les marins pêcheurs soulignent régulièrement qu’ils ne sont pas contre le développement des énergies renouvelables en mer, mais qu’ils exigent que les engagements pris par les développeurs soient respectés.  Les travaux de géophysique menés par GEOxyz pour RTE sont pratiquement terminés.

 

Le comité des pêches pose ses conditions à Ailes Marines – Partie 2

 

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