France – 15/03/2022 – energiesdelamer.eu. Partie 2 – Parallèlement aux deux appels d’offres pour l’implantation de deux parcs éoliens flottants au large des côtes méditerranéennes d’Occitanie et de la Région Sud, Jean Castex a également annoncé le 14 mars à Port-La Nouvelle dans le cadre France 2030, deux appels à manifestations d’intérêt lancés pour créer en France une filière forte de l’éolien flottant.

Jean Castex Premier ministre accompagné de Barbara Pompili, était hier soir à Port-La Nouvelle , accueilli notamment par Didier Codorniou Vice-Président de la Région Occitanie et président du Parlement de la Mer (photo L’Indépendant – Philippe Leblanc) a déclaré « Il est plus que jamais indispensable d’accélérer notre transition énergétique ».

En matière d’éolien flottant, la France a déjà investi massivement dans le financement de briques technologiques, de démonstrateurs et de fermes pilotes, dont trois seront en service en Méditerranée d’ici 2023-2024. Avec cette stratégie, l’objectif est désormais de traduire l’avance que possède la France en matière de projets en une avance industrielle afin que la France devienne une nation clef de la production de solutions pour l’éolien flottant.

A ce titre, le Premier ministre lance aujourd’hui deux appels à manifestation d’intérêt visant à favoriser le développement d’infrastructures portuaires à même d’accueillir des activités industrielles liées à l’éolien flottant et la structuration de ces activités industrielles. Ils visent :

  • Le développement des infrastructures portuaires métropolitaines permettant de répondre aux besoins de l’industrie de l’éolien flottant: à destination des ports, qui seront un maillon essentiel du développement de l’éolien flottant au cœur de nos territoires, et qui a vocation à structurer des projets d’infrastructures portuaires.
  • Le développement de la filière industrielle de l’éolien flottant : à destination des industriels à même de faire émerger des projets de production d’équipements, de construction et d’assemblage. Des projets industriels d’usines ou de chantiers d’assemblage pourront ensuite être soutenus dès 2023 grâce France 2030.

Ces deux appels à manifestation d’intérêt seront ouverts dans le courant du mois de mars 2022.

Dans le cadre de France 2030, ce sont de l’ordre de 300 millions d’euros qui seront dédiés au soutien de cette industrie de l’éolien flottant, émergente innovante, vertueuse et appelée à se développer de façon massive.

Aujourd’hui, ce sont déjà près de 5 000 emplois liés aux énergies marines renouvelables qui maillent notre territoire. L’Etat souhaite que ce nombre continue à croître et répondra présent pour accompagner des projets d’ampleur qui ont vocation à participer à la réindustrialisation de notre pays et à la diversification des activités de nos ports.

A l’aide de ces projets de France 2030, le Gouvernement entend développer une filière forte de l’éolien flottant, ancrée dans les territoires et créatrice d’emplois. Ces outils permettront à l’Etat de contribuer au financement de projets innovants ainsi qu’au financement de projets d’infrastructures et industriels, dans une perspective de baisse des coûts, de diminution des impacts et de mise en place d’une filière.

Rappel à propos de l’environnement

Le communiqué de presse du ministère de la Transition écologique rappelle également que le développement de l’éolien ne pourra se faire que dans le plus grand respect de l’environnement. A cet effet, la création de l’Observatoire national de l’éolien en mer, annoncé par le Premier ministre en août 2021 et doté de 50 millions d’euros sur trois ans, a vocation à nourrir les démarches de planification du développement à venir de l’éolien en mer et répondre aux préoccupations des acteurs, notamment en ce qui concerne les impacts sur la biodiversité marine et sur la ressource halieutique. Ses objectifs sont doubles : valoriser les connaissances existantes et lancer de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances afin de garantir la bonne prise en compte des enjeux de biodiversité dans le déploiement de l’éolien en mer.

Les travaux pour mettre en place l’Observatoire ont débuté dès l’automne 2021 et ont associé les conseils scientifiques des comités de façade. Le travail réalisé a permis d’établir un premier programme d’études pour l’Observatoire et des premières études seront menées dès 2022. Le Premier ministre a notamment annoncé le lancement d’un programme de grande ampleur sur les migrations de l’avifaune et des chiroptères sur l’arc Atlantique. Il est également prévu que l’Ifremer lance un travail de cartographie des frayères en Méditerranée.

Afin de se prononcer sur l’intérêt et la qualité scientifique des études, un conseil scientifique national va être mis en place. Ce conseil sera épaulé dans son action par un comité des parties prenantes regroupant des représentants des principales ONG environnementales, de la pêche, des industriels, des énergéticiens, des élus littoraux (Ndrl dont l’ANEL qui a lancé l’appel de Pornic lors de ses Journées annuelles du Littoral), des associations de riverains, des services de l’Etat, etc.

La filière s’engage : sur la base des premiers projets attribués, depuis 2011, une filière de l’éolien en mer s’est structurée en France, comptant déjà des implantations industrielles de premier plan et plus de 5 000 emplois à la fin de l’année 2020.

Afin de favoriser la création d’emplois dans l’éolien en mer en France, il est nécessaire que soit donnée de la visibilité sur les volumes qui seront attribués dans les années à venir. Cette visibilité doit permettre aux industriels d’investir massivement en France en offrant des perspectives fortes de débouchés.

L’Etat et la filière de l’éolien en mer en France s’engagent donc collectivement pour un développement massif de l’éolien en mer et de l’industrie afférente par la signature d’un Pacte éolien en mer.

Dans ce pacte, l’Etat confirme son engagement pour un déploiement ambitieux de l’éolien en mer au large des côtes françaises avec un objectif d’attribution d’environ 2GW/an dès 2025 et 40 GW installés en 2050. La filière s’engage quant à elle à quadrupler le nombre d’emplois directs et indirects liés à l’éolien en mer d’ici 2035, à engager plus de 40 milliards d’euros d’investissement au cours des 15 prochaines années et à atteindre un contenu local à hauteur de 50 % sur les projets.

Lien vers le Pacte éolien en mer ICI :

POINTS DE REPÈRE

15/03/2022 – Partie 1 – A l’occasion de son déplacement à Port-La Nouvelle ce lundi 14 mars 2022, le Premier ministre, accompagné de Barbara Pompili  ministre de la Transition écologique, a annoncé le lancement de deux projets d’éoliens flottants en Méditerranée.

Jean Castex lance les deux appels d’offre pour le flottant en Méditerranée et un AMI – 1

 


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