Europe – Mercredi 03/07/2019 – energiesdelamer.eu. Hier, au troisième jour du sommet extraordinaire du Conseil européen, un accord est enfin tombé pour quatre des postes clés de l’Union européenne. 

 

→ Charles Michel est désigné président du Conseil européen 
→ Ursula von der Leyen est proposée à la Commission 
→ Christine Lagarde sera à la BCE 
→ Josep Borrell est proposé au poste de Haut représentant des Affaires étrangères 

Ce serait ainsi la première fois que la BCE et la Commission seront présidées par des femmes, ce qui permet d’envoyer un message de renouvellement.

Les dirigeants européens ont décidé mardi de proposer la candidature d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission et choisi Charles Michel comme président du Conseil, Josep Borrell comme Haut représentant aux Affaires étrangères et Christine Lagarde comme présidente de la Banque centrale européenne, a annoncé le président du Conseil, Donald Tusk.

 

Ursula von der Leyen, ministre allemande de la Défense, est membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et proche d’Angela Merkel. Proche d’Angela Merkel, Ursula von der Leyen, arriverait à Bruxelles avec un bilan controversé au ministère de la Défense, mais forte d’une image d’Européenne convaincue et de polyglotte.

A la tête de l’armée allemande depuis près de six ans, Ursula von der Leyen fut un temps considérée comme la dauphine toute désignée de la chancelière, qui l’a nommée ministre dans chacun de ses quatre gouvernements (2005-2019). Il reste maintenant à convaincre le Parlement européen de l’élire, mi-juillet, à la tête de la Commission.

 

Le Premier ministre belge, Charles Michel, (libéral), qui succédera à Donald Tusk à la présidence du Conseil européen est susceptible, « espère-t-on » de moderniser le fonctionnement de l’institution. L’Italie n’était pas vraiement favorable au choix de Charles Michel Matteo Salvini lui reproche d’avoir signé le Pacte de Marrakech sur les migrations, ce qui lui a fait perdre le soutien de la plus importante composante de sa coalition.

 

Josep Borrell, le chef de la diplomatie espagnole qui est l’ex président du Parlement européen sera au poste de Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, élargi à l’Afrique. «C’est un acte II qui commence», a commenté Emmanuel Macron.

 

Pour la présidence de la Banque centrale européenne la candidature de la directrice générale du FMI (ex ministre de Nicolas Sarkozy), Christine Lagarde et pour celle de la Commission, la ministre (CDU) de la Défense Ursula von der Leyen, francophone seraient une première. « C’est la présence franco-allemande la plus forte au plus haut niveau qu’on ait eue depuis Jacques Delors », salue-t-on à Paris.

 

Le Parlement de Strasbourg élira son président ce mercredi. Le choix ultime revient aux députés mais il pourrait se porter sur le bulgare (Parti socialiste européen – PSE) Sergueï Stanishev pour la première partie du mandat de deux ans et demi, qui devrait ensuite être exercé par un représentant du PPE selon certains médias, mais rien n’est certain… et l’Europe du sud pourrait remporter ce siège.

 

Trois postes de vice-présidence sont prévus, l’un pour Frans Timmermans, à la Concurrence Margrethe Vestager – qui était également candidate à la présidence de la Commission — et enfin au vice-président (slovaque) de la Commission Maros Sefcovic, qui était candidat à la candidature pour la présidence de la Commission.


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