Europe – Flash – Dimanche 25/11/2018 – Flash – energiesdelamer.eu. Les dirigeants européens ont approuvé l’accord historique sur le retrait du Royaume-Uni de l’UE, ainsi que la déclaration ébauchant la relation post-Brexit ; Les 27 ont « affirmé être en faveur d’une relation la « plus proche possible » avec Londres après le Brexit ».

« Le Conseil européen approuve l’accord de retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord de l’Union européenne et de la Communauté européenne de l’énergie atomique », écrivent les Vingt-Sept dans les conclusions du sommet.

Ce retrait a été qualifié de « tragédie » par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Ce « traité de retrait » a été négocié par Michel Barnier est son équipe pendant dix-sept mois entre Londres et Bruxelles. Il doit dorénavant être ratifié par le Parlement européen et le parlement britannique avant d’entrer en vigueur le 29 mars 2019.

 

« Quitter l’UE n’est pas un moment de jubilation ni de célébration, c’est un moment triste et c’est une tragédie », a déclaré le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à son arrivée au sommet extraordinaire à Bruxelles. « Il est maintenant temps pour chacun de prendre ses responsabilités », a déclaré de son côté le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier. « Nous resterons des alliés, des partenaires et des amis » avec le Royaume-Uni, a-t-il ajouté. 

« Il s’agit d’un accord pour un avenir meilleur, qui nous permet de saisir les opportunités qui nous attendent », a plaidé la Première ministre britannique, dans une « lettre à la nation » adressée dimanche aux Britanniques.

 

Le Monde mentionne qu’Emmanuel Macron a quant à lui estimé que le départ du Royaume-Uni montrait la nécessité de refonder l’Union européenne, et que cette question devait être au coeur des élections européennes de mai :

 

« Cela montre que notre Europe a besoin d’une refondation, très clairement, et c’est cette option que je soutiens et sur laquelle nous continuerons à travailler et qui doit marquer à mes yeux le débat des prochaines élections européennes ».

L’accord de retrait règle une partie importante des relations, la question de la facture que devra payer Londres à l’UE, sans la chiffrer, et prévoit une solution controversée pour éviter en dernier recours le retour d’une frontière physique entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord.

 

Cela va faire de l’Irlande du Nord « une colonie économique de l’UE », a une nouvelle fois fustigé depuis Belfast samedi l’ex-ministre des affaires étrangères, Boris Johnson, donnant un aperçu des moments difficiles qui attendent Theresa May pour défendre l’accord au Royaume-Uni.

 

 

Le gouvernement espagnol a levé son veto

Madrid a donc lever son veto et voter en faveur du Brexit, a déclaré le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez. Gibraltar a très largement voté contre le Brexit, craignant un isolement total du reste du continent de ce rocher, britannique depuis 300 ans, que les Espagnols aimeraient bien récupérer.

Madrid exigeait d’obtenir noir sur blanc un droit de veto à l’application de tout accord futur entre l’UE et Londres à Gibraltar, ce territoire britannique située à l’extrême sud de la péninsule ibérique, et dont l’Espagne revendique la souveraineté. Pedro Sanchez avait averti que l’Espagne mettrait « son veto à l’accord sur le Brexit » si l’Espagne n’obtenait pas satisfaction. 

 

L’été a été chaud entre Londres et Madrid, ces deux capitales de pays membres de l’Union européenne. Objet de la mini crise qui oppose les deux pays :  Gibraltar, un territoire de 6,5 km2 situé au sud la péninsule ibérique, séparé de l’Espagne par une minuscule frontière de 1,2 km de long.
 

 


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