France – mise en ligne sur le site le mercredi 4/11/2020, diffusé dans la quotidienne du jeudi 05/11/2020 – energiesdelamer.eu. L’appel à manifestation d’intérêt 2019, a permis de retenir 21 dossiers, mais les entreprises lauréates ou organismes n’ont pas encore reçu les soutiens financiers annoncés. Est-ce une défaillance de l’État ou au contraire un projet de financement exigeant qui demande une phase de mise en route qui sera maintenant rapidement résolu ?

EDM – Vous tenez beaucoup, ainsi que le président du GICAN Hervé Guillou, à ce que le retard de l’État sur le financement du premier AMI 2019 soit comblé. Comment allez-vous pallier ce retard?

GM – En effet, mais le CORIMER a été porté sur les fonts baptismaux il y a peu de temps, on est encore en phase de rodage, nous avons exprimé publiquement une frustration sur les niveaux de financement obtenus à ce jour et surtout les délais associés. L’an dernier, nous avions sélectionné un peu plus de 100 millions d’euros de projet éligibles auquel le CORIMER avait donné son visa, mais nous avons eu du mal à les amener complètement  jusqu’au financement. Certains sont toujours en train de finaliser leurs projets, leurs dossiers. Nous avons traité le sujet en fin d’année dernière, en début d’année en exprimant notre mécontentement ou plutôt notre regret. Nous avons été entendus par l’Etat, nous avons travaillé avec les différents guichets de financement des différents ministères pour modifier le flow et le process d’examen du dossier du CORIMER de manière à appliquer beaucoup plus en amont les guichets de financement eux-mêmes.

EDM – Quels sont-ils?

GM – Certainement l’ADEME et la DCI. Dans la procédure d’avant, le CORIMER, avait en son sein des représentants de tutelle de ces financements, de ces guichets, mais le financement lui-même n’était pas présent. Le CORIMER donnait son visa. Le dossier retenu repartait dans l’administration dans les guichets de financement qui pouvaient ne pas l’avoir budgété. Pour remédier à cette situation, cette année, nous avons vraiment impliqué très en amont les guichets de financement dès la sélection du projet, avec un double but : on instruit le dossier avec tous les éléments qui veulent voir derrière et donc il n’y a pas de dossier à refaire ou à compléter. C’est un point administratif mais le plus fondamentalement c’est que si un projet les intéresse, ils prévoient déjà dans leur budget les financements nécessaires pour les financer tout de suite et non pas dans un an ou un an et demi plus tard.

EDM – Cela veut-il dire que le Corimer va recevoir le solde des engagements pris ?

GM – Le solde est traité indépendamment de cet appel. C’est de l’encours sur lequel on travaille presque au quotidien pour faire aboutir les derniers projets et là nous repartons sur un appel à projet nouveau qui, je l’espère, nous amènera d’autres innovations, d’autres idées pour compléter notre portefeuille d’innovations dans cette filière de la mer qui est vraiment importante pour l’économie globale.

EDM – Est-ce que l’AMI entre dans le plan de relance car l’ADEME et DPI viennent tout de même de recevoir un peu d’argent ?

GM -Absolument, l’AMI s’inscrit tout à fait dans le plan de relance et j’espère que certains projets proposés par nos industriels seront complètement cohérents avec le plan de relance et que l’ADEME pourra soutenir ses projets sans problème.

EDM – Est-ce que cela permet aux entreprises d’avoir une vision à long terme disons pour 5 ou 10 ans?

GM – C’est un peu l’idée  que les entreprises s’inscrivent à travers des feuilles de route dans la stratégie de la filière, stratégie validée par l’État. Les 4 thèmes ont été proposés par la filière, puis présentés et validés par l’État. Il s’agit bien sûr une vision à long terme et c’est important puisque ces projets s’inscrivent dans des feuilles de route et c’est ce qui permet, en particulier aux industriels, de s’inscrire dans la durée.

EDM – En matière d’énergie est-ce qu’il y a une cohérence avec la PPE?

GM – Bien sûr ! et je souhaiterais partager une question avec vous; Nous relançons un appel à manifestation d’intérêt dans un moment vraiment très particulier de la vie du tissu industriel français. C’est compliqué avec la crise sanitaire, mais aussi avec les besoins d’innovation et les grandes orientations stratégiques qui sont prises dans chaque domaine. La question que nous devons nous poser c’est « comment les industriels qui vont répondre à l’AMI, vont  nous surprendre positivement ?

J’aimerais être surpris par un consortium qui nous amène un beau projet. Ce serait super d’avoir un projet où l’ensemble des participants du CORIMER se lèverait comme un seul homme en se disant: voilà, on y va !

Contacts : CORIMER / GICAN 

Timothée Moulinier –  Délégué R&D, Innovation et Numérique du GICAN thimothee.moulinier@gican.asso.fr

Jacques Orjubin – Délégué à la communication et aux relations publiques jacques.orjubin@gican.asso.fr

 

 

 

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POINTS DE REPÈRE

Etonnez-moi ! ITW exclusive de Jean-Georges Malcor – président du CORIMER – partie 1

02/10/2020 – Le Comité Stratégique de Filière (CSF) des Industriels de la Mer, créé par la signature du contrat de filière en octobre 2018, lance aujourd’hui son deuxième appel à manifestation d’intérêt en vue de sélectionner les projets innovants pouvant bénéficier du visa du Corimer. « Je m’attends et je souhaiterai être surpris par l’audace et l’innovation des projets » a déclaré Jean-Georges Malcor, président du Corimer à energiesdelamer.eu.

Les articles publiés par energiesdelamer.eu sur le Corimer sont archivés dans le Business Directory.

Le CSF des Industriels de la Mer réunit l’industrie navale, représentée par le Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN), l’industrie offshore, représentée par EVOLEN, les industries et services nautiques, représentés par la Fédération des Industries Nautiques (FIN), les énergies marines renouvelables, représentées par le Syndicat des Energies Renouvelables (SER), EVOLEN et le GICAN.

 

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