France – 09/05/2022 – energiesdelamer.eu. Déjà très active sur les questions d’environnement et d’énergie, l’école d’ingénieurs franchit une nouvelle étape. Avec TTI.5, elle entend participer encore davantage au débat public sur ces sujets, et étendre son influence auprès des décideurs.

« Pas question de nous contenter de discussions de comptoir : nous voulons produire de la valeur ajoutée. Et parler fort. » Ainsi s’exprime Nadia Maïzi, professeure à Mines Paris-PSL et auteure principale du 6ème rapport du GIEC, en présentant, fin avril, « The Transition Institute 1.5 », le nouvel institut créé par l’école d’ingénieurs parisienne.

Lancé le 22 avril à l’occasion de la journée mondiale de la Terre, TTI.5, comme son nom l’indique clairement, reprend à son compte l’objectif prôné par le GIEC de limiter le réchauffement planétaire moyen à 1,5 degré. Son ambition : contribuer à « relever les défis vers un monde neutre en carbone », en apportant « des réponses transdisciplinaires et concrètes aux déséquilibres de la planète ». Associant sciences de l’ingénieur et sciences économiques et sociales, il souhaite « porter des projets ambitieux de recherche et de valorisation, qui permettront d’éclairer les décisions des acteurs. » Un signe de la prise en compte croissante des enjeux énergétiques et climatiques dans le monde académique.

Pour cela, TTI.5 prévoit de travailler sur quatre axes :

-les mécanismes à adopter pour garantir la décarbonation ;

-les implications d’une électrification massive ;

-les solutions et outils pour engager l’ensemble des acteurs dans la transition ;

-les enjeux internationaux et planétaires liés à la transition.

Ses différents travaux donneront lieu à « des cycles de restitution des solutions », ainsi qu’à l’organisation de séminaires scientifiques. L’école prévoit aussi de structurer ses enseignements autour de la transition, en mettant en place un parcours dédié. De quoi répondre aux attentes des élèves désireux de « donner du sens » à leur cursus et leur engagement professionnel.

Au passage, « The Transition Institute 1.5 » vise aussi à « réhabiliter la parole des ingénieurs face à un défi qui interroge leur rôle ».

Fort d’une vingtaine de chercheurs, le nouvel Institut, dirigé par Nadia Maïzi, sera composé d’un comité de suivi collégial (enseignants, chercheurs, élèves), d’un conseil scientifique formé de membres extérieurs à l’école, ainsi que d’une autre entité regroupant mécènes, grands donateurs, acteurs de la société civile et décideurs publics. Son financement reposera avant tout sur le mécénat.

« Notre école dispose d’atouts de premier plan et d’expertises uniques pour contribuer de manière concrète et originale au “design” de la transition, estime Vincent Laflèche, directeur général de Mines Paris-PSL. Aujourd’hui, plus de la moitié de nos recherches sont rattachées aux questions d’environnement et d’énergie. »

Point à souligner : avec ce nouvel institut, Mines Paris-PSL traditionnellement très présente sur un certain nombre de sujets industriels et économiques, entend renforcer encore son positionnement comme lieu d’influence pour éclairer le débat public et les choix des décideurs.

 

POINTS DE REPÈRE

Mines Paris-PSL fait partie du réseau Armines. ARMINES est un organisme privé de recherche et de technologie (RTO) à but non lucratif fondé en 1967 à l’initiative de ses écoles d’ingénieurs partenaires, le réseau des Ecoles des Mines.

 

Bon à savoir et prenez date, parmi les partenaires d’Armines, l’ENSTA Paris participe à l’espace Sea-Research organisé par energiesdelamer.eu et MerVeille Energie lors d’euromaritime à Marseille. Sera présenté, le projet Gliders for Research, Ocean Observations and Management: Infrastructure and Innovation (GROOM II) vise à concevoir une infrastructure européenne de recherche marine (IRM) qui transformera des infrastructures de recherche fragmentées en une organisation durable offrant un service de classe mondiale à la population mondiale. 

  • Gestion de la qualité de l’eau pendant les opérations offshore, comme l’exploitation minière et le forage
  • Informations actuelles pour le transport maritime ou les autorités civiles
  • Systèmes de surveillance en réseau pour la connaissance de la situation
  • Santé des écosystèmes pour la gestion des pêches ou la conservation

 

 

 


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