France – 08/03/2022 – energiesdelamer.eu. Une croissance bleue durable est l’affaire de toutes et tous. Des exemples, energiesdelamer.eu et le trimestriel MerVeille Energie, le Cluster Maritime Français, La Touline, l’ONU, … se mobilisent pour la journée internationale des femmes du 8 mars… et, dans un autre domaine, pourquoi ne pas jeter un regard sur l’exposition « Pionnières » qui se tient au Musée du Luxembourg à Paris.

energiesdelamer.eu et le trimestriel MerVeille Energie lancent avec le soutien de Tractebel et de l’association Européenne de l’électrification des quais EOPSA la série « Femmes dans le vent » afin de découvrir des parcours de femmes au sein de la filière de l’énergie.

« J’ai toujours osé dire oui », déclare Tine Boon, Head Energy Renewables chez Tractebel, dont energiesdelamer.eu publie ce 8 juin, la première interview d’une série de 10 portraits de femmes, qui sera publiée,  jusqu’en juin 2022.

Le Cluster Maritime Français est engagé dans plusieurs axes stratégiques pour vous accompagner dans les multiples enjeux que vous rencontrez.
Parmi ceux-ci, il y a celui lié à l’égalité professionnelle, la mixité des équipes, et à la féminisation.

Le CMF mène trois actions principales :

L’Observatoire « Cap sur l’égalité professionnelle », la diffusion de bonnes pratiques pour l’égalité professionnelle hommes-femmes, et la promotion des métiers de la mer auprès de jeunes filles / femmes avec Les Elles de l’Océan qui se tiennent du 8 au 10 juin se tiendra en présentiel, à Paris et dans les grandes villes portuaires en France métropolitaine et ultramarine.

 

44 entreprises partenaires de l’enquête – Egalité hommes femmes

Le Cluster maritime français a lancé un groupe « synergie » de réflexion et de travail dédié appelé « Cap sur l’égalité professionnelle Femmes-Hommes » afin de mettre en place des actions concrètes et favoriser la féminisation des métiers de la filière maritime et de contrer les obstacles et s’est mobilisé dès 2013 en créant avec ses partenaires une enquête annuelle.

 

L’enquête 2021,  qui constitue la 3ème édition de l’Observatoire a permis de regrouper les réponses de 44 entreprises de la filière maritime, et de faire ressortir les chiffres* suivants :

  • 44 entreprises emploient 74 022 personnes dont 15 830 femmes, soit 21,4 % des effectifs
  • Pour les entreprises répondantes, les femmes représentent en moyenne 10 % des emplois navigants et 24 % des emplois sédentaires
  • À titre de comparaison au niveau national, toutes CSP confondues, le taux de féminisation est de 48,6 %en 2020, à titre de comparaison : agriculture (25 %), chef d’entreprise (31%).

*Les résultats chiffrés présentés donnent des tendances qualitatives, mais ne sont pas statistiquement représentatifs de l’économie maritime française.

Nations Unies de la Journée internationale de la femme

Une conférence internationale se tiendra virtuellement le 8 mars, de 10h à 11h30 UTC-5 sur le thème « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ».

L’année 2022 est cruciale pour parvenir à l’égalité des sexes dans le contexte du changement climatique et de la réduction des risques environnementaux et de catastrophe, qui comptent parmi les plus grands défis mondiaux du XXIe siècle. Sans l’égalité des sexes aujourd’hui, un avenir durable et un avenir égal reste hors de notre portée. Le programme et l’inscription sont accessibles ICI.

Guerre en Ukraine : « Aujourd’hui, au plus tard demain, nous arriverons au chiffre effrayant de deux millions de réfugiés », selon l’ONU. En effet, le Haut-commissaire aux Réfugiés, qui s’exprimait sur France Inter, a rappelé que les réfugiés ukrainiens sont « presque totalement » des femmes et des enfants, des personnes âgées ou ayant un handicap.

La Touline

L’ENSM et La Touline dirigées respectivement par Caroline Grégoire par Anne Le Page, ont signé un partenariat pour accompagner les élèves officiers de l’ENSM dans la recherche de stages et d’embarquements, promouvoir des métiers de la mer auprès des lycéens et, organiser des conférences portant sur l’environnement professionnel, notamment à l’occasion d’euromaritime sur l’espace Sea-Research. La filière maritime française est en croissance mais de nombreux métiers dans la filière maritime sont en tension et peu exercés par des femmes comme le montre l’enquête annuelle du Cluster Maritime Français.

Au Musée du Luxembourg à Paris

Marevna-Marie-Vorobieff-La-Mort-et-la-femme-1917-©-Adagp-Paris-2021-Association-des-Amis-du-Petit-Palais-Genève-Studio-Monique-Bernaz

L’exposition Pionnières. Artistes dans le Paris des Années folles présente 45 artistes travaillant aussi bien la peinture, la sculpture, le cinéma, que des techniques/catégories d’objets nouvelles (tableaux textiles, poupées et marionnettes). Des artistes connues comme Suzanne Valadon, Tamara de Lempicka, Marie Laurencin côtoient des figures oubliées comme Mela Muter, Anton Prinner, Gerda Wegener. Ces femmes viennent du monde entier, y compris d’autres continents où certaines exporteront ensuite l’idée de modernité : comme Tarsila Do Amaral au Brésil, Amrita Sher Gil en Inde, ou Pan Yuliang en Chine.

L’expérience de la Grande Guerre a accéléré la remise en cause du modèle patriarcal amorcée au Royaume Uni à la fin du XIXe siècle par les suffragettes. C’est en France que l’entrée des femmes dans le monde du travail est la plus sensible. Engagées volontaires comme infirmières au front, elles deviennent aussi fermières, ouvrières, ou médecins. Les femmes remplacent les hommes, décimés par un conflit meurtrier, comme le montre l’œuvre de Marevna La Mort et la Femme (ci-contre).

 

Dans la France de l’après-guerre coexistent les libertés (de mouvement et d’expression) et les conservatismes: le suffrage féminin est refusé, la propagande anticonceptionnelle interdite et l’avortement sévèrement puni. La révolution russe d’octobre 1917 et le traité de Versailles de 1919 dessinent de nouvelles frontières provoquant ensuite des déplacements de populations dont celui de nombreuses artistes femmes en quête d’indépendance. Aux États-Unis la prohibition et le racisme poussent une génération d’hommes et de femmes vers des capitales européennes, dont Paris. Ces hommes et ces femmes sont à la recherche d’une liberté culturelle, artistique et sexuelle que leur refusent leurs pays d’origine.

 

Paris – en particulier les quartiers latins, de Montparnasse et de Montmartre – est la ville des académies privées dans lesquelles les femmes sont les bienvenues. C’est aussi la ville des librairies d’avant-garde, des cafés où les artistes croisent les poètes et les romanciers, où le cinéma expérimental s’invente. Nombre de ces lieux sont tenus par des femmes : Adrienne Monnier et Sylvia Beach ouvrent respectivement, rue de l’Odéon, les librairies La Maison des Amis des livres et Shakespeare and Company qui deviennent les lieux phares de la création littéraire de l’époque. Marie Vassilieff fonde en 1910 l’Académie russe pour les jeunes artistes non francophones, puis l’Académie Vassilieff, en 1912 ; Marie Laurencin enseigne avec Fernand Léger, à partir de 1924, à l’Académie moderne. Dans cette école, l’abstraction se diffuse auprès d’élèves venus du monde entier dont plusieurs sont réunis dans cette salle. De nombreuses femmes artistes ont alors été attirées par l’abstraction qui leur permettait de s’affranchir des catégories de genre, contrairement à la figuration qui les impose.

L’exposition est ouverte au Musée du Luxembourg à Paris depuis le 2 mars Acheter un billet ICI

POINTS DE REPÈRE

08/03/2022 – Proposée par energiesdelamer.eu en partenariat avec Tractebel et Eopsa, la série « Femmes dans le vent » vous propose de découvrir les parcours de femmes au sein de la filière de l’énergie.

Femmes dans le vent : « J’ai toujours osé dire oui » Tine Boon, Responsable des énergies renouvelables de Tractebel Head of Renewables


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