Luxembourg Danemark – 17/01/2022 –energiesdelamer.eu. « On a dix ans. En dix ans, aucun nouveau réacteur nucléaire ne sera prêt » mentionne Claude Turmes, ministre  de l’énergie du Luxembourg dans un nouveau tweet… et ajoute, le nucléaire est une technologie chère qui coûte le double des nouveaux investissements dans les ENR ! » dans un tweet.. et déclare être surpris… Les énergies renouvelables, solaire ou éolien terrestre et maritime, sont deux fois moins chères que les nouveaux réacteurs. Tous les appels d’offres récents sur l’éolien en mer ressortent entre 55 euros et 60 euros par MW/h.

Cette mesure ne plaît pas toujours pas au ministre de l’Énergie luxembourgeois qui avait estimé que «la proposition de la Commission européenne est, en matière de procédure, une provocation. En termes de contenu, elle recèle le risque de ‘greenwashing’ du nucléaire».

Dans une interview donnée à La Tribune la semaine dernière, Claude Turmes explique de quelle manière avec 95 % de dépendance énergétique, l’économie du Luxembourg qui dépend presque exclusivement de ses importations de gaz, d’électricité et de pétrole soutien le développement de l’éolien en mer. « Notre ambition est d’atteindre un seuil de 25 % d’énergies vertes dans notre bouquet d’ici à 2030, et une neutralité climatique d’ici à 2050. Nous avons installé dix fois plus de solaire en 2021 qu’en 2020. Dans l’éolien terrestre, le Luxembourg a enregistré une croissance continue depuis les douze dernières années. Nous faisons des efforts pour déployer l’éolien en mer.

L’accord de coopération avec le Danemark porte sur le projet de création d’une île énergétique artificielle en Mer

Le Danemark a prévu de créer une ile artificielle et d’y installer entre 10.000 et 12.000 MW d’éolien en mer. Ce projet estimé à près de 30 milliards d’euros permettra de remplacer le pétrole et le gaz dans le chauffage et dans le transport. Notre pays pousse énormément l’électrification des voitures. Le transport public est gratuit au Luxembourg. L’éolien en mer représente 5.000 heures pleines d’électricité dont le prix sera inférieur de moitié à celui de la production nucléaire. C’est grâce à l’éolien en mer que l’Europe va gagner la bataille du changement climatique. Et il rappelle la coalition de la mer du Nord, gérée par le secrétariat du Benelux. Les électrons produits devant la côte danoise, belge ou allemande arrivent déjà au Luxembourg par notre réseau électrique intégré. Ce réseau pentalatéral de l’Europe de l’Ouest, qui inclut la France, l’Allemagne et le Benelux, est le réseau le plus intégré au monde, au cœur d’un territoire très dense avec une activité économique dynamique. Nous avons toujours importé notre énergie et nous allons continuer à le faire. On va remplacer les énergies fossiles par des renouvelables en investissant dans une transition durable.

POINTS DE REPÈRE

La proposition de Bruxelles fixe des conditions pour classer comme durables les investissements dans les centrales, avec comme objectif d’orienter les investissements vers les activités contribuant à lutter contre le réchauffement climatique. Les permis de construire de nouvelles centrales nucléaires devront ainsi avoir été obtenus avant 2045, les travaux de prolongation de durée de vie avant 2040. Elle exige des garanties sur le traitement des déchets et le démantèlement des installations en fin de vie. De même pour celles à gaz, où les investissements sont déclarés comme durables si elles émettent moins de 100g de CO2 par kWh. Un seuil relevé à 270 grammes pour les centrales ayant obtenu leur permis de construire avant le 31 décembre 2030.

 

22/05/2020 – Le Danemark a confirmé son intention de construire deux «îles énergétiques» équipées d’éoliennes qui ajouteraient 4 GW à sa capacité d’énergie renouvelable d’ici 2030.

Le Danemark prévoit 4 GW supplémentaires d’éolien en mer


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