France – Espagne – Vendredi 06/09/2019 – energiesdelamer.eu. Iberdrola, l’actionnaire majoritaire d’Ailes marines, a choisi l’industriel qui sera chargé de construire à Brest les fondations « jackets » – d’une partie des 62 éoliennes du futur parc offshore de la baie de Saint-Brieuc, car il y a aussi les fondations monopieux

Il s’agirait du consortium formé par Navantia et Windar, selon la presse espagnole, évoquant que le contrat serait d’un montant d’environ 170 millions d’euros.

Ailes Marines n’a pas souhaité commenter cette information : « Ailes Marines confirme que les fondations seront bien réalisées à Brest dans le cadre du plan industriel annoncé lors de la remise de l’appel d’offres. Ailes Marines annoncera le choix de l’entreprise retenue pour la fabrication des fondations le 16 septembre ». C’est d’ailleurs la date à laquelle ledit polder sera offciellement innauguré avec cette première entité.

Le projet porte sur un parc de 62 éoliennes de 8 MW chacune – fabriquées par Siemens Gamesa, soit une capacité totale de 496 MW, pour un investissement de plus de 2,2 milliards d’euros – qui devrait commencer à produire de l’énergie à partir de 2023. Le chantier des fondations devrait générer environ 250 emplois, sur une durée de deux ans, à Brest.

Le consortium Navantia et Windar, promu en 2012 par Iberdrola, s’est déjà vu attribuer plusieurs importants contrats de ce type par l’énergéticien espagnol : à East Anglia One, dans les eaux britanniques, et à Wikinger, inauguré l’an dernier en mer baltique allemande. Ailes marines avait d’ailleurs présenté ce dernier parc comme « quasiment identique » au projet de la baie de Saint-Brieuc. Si ce choix était confirmé le 16 septembre, Navantia y Windar serait le premier industriel à s’installer sur le nouveau polder dédié aux énergies marines renouvelables, en cours d’achèvement, à Brest. La presse espagnole se félicite de ce contrat évalué à quelque 170 millions d’euros, et qui devrait profiter également aux entreprises espagnoles outre-Pyrénées. Pour les Espagnols la partie qui devrait être réalisée en France sera essentiellement consacrée aux fondations ciments… A suivre donc.

Iberdrola vient par ailleurs de confirmer la cession de 40% du parc d’East Anglia One à Green Investment Group, filiale de l’Australien Macquarie, dans le cadre de sa politique de « circulation d’actifs ». La transaction est évaluée à 1,63 milliard de livres (1,8 milliard d’euros), Iberdrola conservant 60% des parts d’East Anglia One. Iberdrola réalise ainsi à l’avance son objectif de rotation d’actifs prévu pour la période 2018-2022.


La coentreprise de Navantia et 
Windar a remporté un contrat pour la construction d’une fondation flottante semi-submersible pour un projet éolien offshore mené par Windplus.

Cette structure est destinée à être installée sur le site Atlantic de Windfloat, au large des côtes portugaises. Il sera fabriqué dans le chantier naval de Fene en Espagne et sera livré fin juin 2019 dans les eaux proches de Ferrol. Une éolienne offshore MHI Vestas de 8,4 MW sera également installée.

L’unité complète sera remorquée au Portugal et installée à environ 20 km de la côte de Viana do Castelo, dans des eaux de 100 m de profondeur. L’unité semi-submersible est similaire à celle utilisée dans le secteur pétrolier : soit avec base triangulaire de 70 m de chaque côté et des colonnes de 12 m de diamètre et 30 m de hauteur au sommet.

La stabilité de la structure est assurée par un système de ballast automatisé. Le nombre d’heures de travail pour la construction sont d’environ 250 000 et le projet devrait générer environ 100 emplois.

Points de repère

 

 

13/03/2019 – La JV Navantia-Windar remporte les fondations pour les éoliennes flottantes de Kinkardine

 

12/08/2019 – 


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