France – 01/02/2021 – energiesdelamer.eu. Sabella et General Electric Renewable Energy annoncent une nouvelle ère pour l’hydrolien. Depuis le rachat d’Alstom par General Electric et la suspension du développement d’OCEADE (cf. energiesdelamer.eu 12/01/2017) à la suite de l’abandon du projet par Engie pour le raz Blanchard, le « gros » hydrolien n’avait pas forcément trouvé sa place. D’ailleurs, la Programmation pluriannuelle de l’énergie – PPE n’a rien prévu. Laissé vacant, la Région Normandie est montée au « créneau » avec SIMEC – Atlantis pour le raz Blanchard.

Les cartes peuvent-elles être rebattues pour le site du raz Blanchard ?

Le 18 janvier 2021, SABELLA a repris les brevets d’activités hydroliennes de GE Renewable Energy aux termes d’un accord signé. Ces activités comprennent les technologies développées dans le domaine hydrolien depuis 2003 par GE Renewable Energy, y compris les sociétés ayant des activités hydroliennes et acquises par cette dernière (TGL, Rolls Royce et ALSTOM), ainsi que la marque OCEADE. Cette technologie concerne les turbines DG III, DG IV et DG IV.1, qui ont été mises en service et ont produit 1,6 GWh. La turbine IV.1 intègre quant à elle de nombreuses innovations technologiques.

Par ailleurs, Sabella vient de terminer chez IFREMER, dans le cadre du projet Real Tyde, ses premiers essais pour tester une nouvelle pale (energiesdelamer.eu 29/01/2021).

Sabella devient ainsi l’héritière, dans son domaine, des activités hydroliennes de GE Renewable Energy, et la propriétaire d’un portefeuille de concepts et de technologies variés. Ces actifs lui donneront la possibilité de définir les turbines les plus adaptées aux différents milieux que les conditions naturelles lui imposeront, tout en s’adaptant à de nouvelles opportunités de marchés.

Sabella a défini pour sa part des turbines fondées sur un concept simple et robuste. L’ajout des technologies étudiées par GE Renewable Energy et confirmées par des milliers d’heures d’expériences in situ lui permettra d’optimiser la conception des générations de produits à venir, notamment pour de nouvelles applications, avec des impacts potentiels sur les turbines elles-mêmes, leur installation et leur maintenance. L’objectif est d’aboutir à un coût de l’électricité équivalent à celui des autres énergies renouvelables.

Le communiqué précise que les actionnaires de Sabella, financiers (le fonds Ecotechnologies géré par Bpifrance dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir, DEMETER Ventures, GO Capital, etc.), industriels (SOFRESID, filiale du Groupe SAIPEM, IWD, le Groupe FARINIA, DOURMAP, Groupe LFP, etc.), ainsi que les salariés et les nombreux investisseurs qui lui ont fait confiance à travers la plateforme de financement bretonne GWENNEG, « se réjouissent d’accueillir General Electric à leur tour de table ». GE Renewable Energy détiendra 15% du capital de SABELLA et entrera à son conseil d’administration. GE Renewable Energy valorise ainsi 13 années d’investissements et de travaux menés selon les méthodes des groupes de haute technologie.  GE Renewable Energy voit dans cet investissement un moyen de participer au développement de l’une des plus prometteuses des énergies marines renouvelables.

« GE Renewable Energy se félicite de soutenir Sabella, fortement implantée en Bretagne, et soutenue depuis des années par les autorités régionales, nationales et européennes. ».

Sources : Sabella – General Electric – energiesdelamer.eu

POINTS DE REPÈRE

Tests réussis à l’Ifremer pour la nouvelle pale de l’hydrolienne Sabella

Engie se met en mode réserve pour la ferme pilote du raz Blanchard

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