France – Saint-Brieuc – Mis en ligne vendredi 20/11/2020 publié le 21/11/2020 – energiesdelamer.eu. A la suite d’une montée en charge de deux armateurs hauturiers basés sur le territoire de la Baie de Saint Brieuc, la guerre des communiqués a repris entre le Comité départemental des pêches des Côtes d’Armor et Ailes Marines-filiale d’Iberdrola, à propos du parc en mer de Saint-Brieuc.

Les deux nouveaux déclencheurs

Le nouveau point de départ c’est la conférence de presse donnée il y a trois jours aux côtés d’Henri Labbé, le maire d’Erquy, par, d’autre part Émile Éouzan (armement Éouzan-d’Henri Labbé,maire Erquy, Émile Éouzan, Jean Porcher Travadon), armateur qui possèdent 5 chalutiers hauturiers, dont un en construction et un côtier et d’autre part Jean Porcher (armement Porcher), à la tête d’une flotte de 16 navires, dont un 17ème en construction.

La polémique porte sur les impacts de la construction du parc sur la pêche côtière dans la Baie  de Saint-Brieuc. Les arguments avancés sont légions : la Baie  de Saint-Brieuc, «c’est le nid de la Manche !» reprend la presse locale et régionale Journal de Penthièvre, Ouest France, Le Marin, Le Télégramme, Mer et Marine … Au sud ouest, « la raie brunette, qu’on ne pêche plus car elle est protégée. 250 tonnes ».

Au sud est, devant le cap Fréhel, la zone de « ponte des encornets et rougets barbets, de novembre à janvier ». Au nord-est, « un stock de petits homards (100 t) ». Au nord-ouest, « un stock d’araignées, 10 tonnes à Saint-Malo tous les matins ». Et le cercle rouge, au niveau du parc : « Une cathédrale de corail plus belle que Notre-Dame de Paris. »

«Nous ne sommes pas des pêcheurs, mais des jardiniers de la mer : depuis 60 ans que l’on a commencé la pêche, on a protégé les fonds. Et aujourd’hui, on va détruire tout le travail effectué depuis des années pour un projet qui n’a d’écolo que le nom». «La pêche c’est un métier qu’on a aimé, dont on a très bien vécu et nous voulons que nos jeunes puissent continuer à en vivre. Les politiques restent très ambigus sur la question et ce n’est pas normal. Il faut qu’ils prennent une position claire».

Pour mémoire, l’étude d’impact du programme de travaux du parc éolien en mer de la Baie  de Saint-Brieuc, (résumé Non Technique), réalisée par In Vivo pour le compte d’Ailes Marines et RTE, analyse les différents impacts, en phase de construction, d’exploitation et de démantèlement ICI.

Les positions de l’opérateur Ailes Marines dirigé par Emmanuel Rollin et directeur France chez Iberdrola Renovables (photo Janvier 2020 avec Stéphane Riou, directeur du développement) et du Comité des pêches présidé par Alain Coudray, sont publiées ci-après sans modification

Le communiqué d’Ailes Marines du 20 novembre au matin rappelle et détaille les différentes étapes et les autorisations légales qui ont été données pour la construction du parc : « La zone de 180 km2 soumise à appel d’offres en 2011 pour l’implantation d’un parc éolien en mer au large de la Baie de Saint-Brieuc a été définie par l’Etat​, à l’issue d’un processus de concertation avec l’ensemble des acteurs du territoires mené en 2010, sous l’égide de la Conférence Régionale Mer et Littoral, à laquelle ont participé les représentants des pêcheurs professionnels.

Sur ce périmètre, Ailes Marines a retenu – après concertation en 2011 – une zone d’implantation du parc ​réduite à 75 km2. ​Ainsi, afin de limiter l’impact paysager et les incidences sur l’exploitation commerciale de la coquille Saint-Jacques, Ailes Marines a évité le gisement principal, situé dans la partie sud de la zone de l’appel d’offres, ​en choisissant d’implanter son projet 6 km plus au nord​, sur une partie du gisement secondaire de coquilles Saint-Jacques dénommé Gisement du Large.

  • La poursuite des activités de pêche professionnelle au sein du parcéolien en mer :

Le projet a été conçu de manière à permettre le maintien de la navigation et des activités de pêche au sein du parc, ​tant pour les arts traînants que pour les arts dormants ​(orientation des lignes d’éoliennes au cap 314, espacement entre les éoliennes, ensouillage des câbles, évitement de la zone de chalutage dite « l’avenue », …). Le Préfet Maritime est l’autorité qui réglementera in fine la navigation et les usages au sein du parc​.

  • Le tarif d’achat

En 2019, dans son rapport sur l’aide d’État des 6 premiers parcs éoliens en mer développés en France, la Commission Européenne rappelle qu’à l’issue des deux appels d’offres et des renégociations de 2018, ​le tarif d’achat varie de 131 à 155 EUR/MWh respectivement pour les six sites remportés par EDF Renouvelables, Enbridge, wpd, Iberdorla (et RES à l’époque) et Engie. Il s’agit des parcs de Saint-Nazaire, Courseulles, Fécamp, Saint-Brieuc, Yeu-Noirmoutier, Dieppe le Tréport. Ces tarifs sont totalement cohérents avec ceux observés lors du démarrage de l’éolien en mer dans chacun de nos pays voisins. En effet, ces niveaux de tarifs reflètent l’importance des coûts de production liés à la mise en place de la filière industrielle ainsi que des risques inhérents à chacun des six sites.

Ainsi, ​le tarif de rachat de 155 EUR/MWh (tarif qui a été renégocié par l’Etat), est lié aux caractéristiques du site de Saint-Brieuc, ​un des plus complexes au monde, du fait de la nature des fonds marins très hétérogènes (avec une grande partie faite de roches extrêmement dures) et des conditions de mer ​: bathymétrie jusqu’à 42 mètres, amplitude des marées supérieure à 12 mètres (l’une des plus importante au monde) et courants.

  • Le raccordement

En 2018 ​le gouvernement a décidé que dans le cadre de sa mission de Service public le raccordement serait pris en charge par RTE ​(Réseau de Transport d’Électricité). Cette décision gouvernementale a été actée pour les 6 parcs développés à l’occasion des appels d’offres éolien en mer nationaux 1&2. (Pour les câbles, Nexans a été retenu et la sous-station électrique sera construite par GE Grid Solutions et Ietmans – Engie Solutions. Ndrl)

  • Le démantèlement

Le démantèlement du parc éolien sera réalisé à l’issue de la période d’exploitation, ainsi qu’une remise en état du site. Il s’agit d’une obligation réglementaire. Telle que spécifiée dans la Convention d’Utilisation du Domaine Public Maritime signée avec l’Etat, une garantie financière devra être déposée par Ailes Marines à la mise en service du parc éolien, pour prévenir de tout manquement à cette obligation. »

EDM 24 04 020 coudray a la barre 4018124 optDans l’après-midi, le Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Elevages Marins des Cotes d’Armor (CDPMEM22) a rédigé et publié un communiqué en réponse aux récentes déclarations du directeur d’Iberdrola France :

« Ces derniers jours, le développeur éolien espagnol, par l’intermédiaire du directeur d’Iberdrola France a confirmé débuter les travaux en mer du projet éolien au printemps prochain (Le télégramme 11/11/2020). Il a également précisé que sa société n’attendra pas la fin des études demandées par la profession pour engager les travaux et ainsi n’apportera pas de réponses claires sur les potentiels impacts du projet. Ces paroles mettent une nouvelle fois en lumière les réelles intentions de cette société qui prône pourtant partout travailler en étroite collaboration avec les instances de pêche.

Le non-respect des engagements pris envers les acteurs locaux et l’attitude méprisante de cette société sont inacceptables et rendent plus légitime le combat mené sur ce projet depuis de nombreuses années par les marins pêcheurs pour préserver l’environnement marin. Il en résulte que de tels agissements ne pourront certainement plus laisser insensibles les quelques élus politiques et costarmoricains encore indécis sur leur positionnement sur ce projet.

Pire encore, ces déclarations sont d’autant plus inquiétantes pour l’avenir de la filière dans ce contexte de crise sanitaire et d’incertitude liée au Brexit à l’heure ou la communauté scientifique et les structures professionnelles interpellent sur les méconnaissances sur les impacts des éoliennes en mer sur les ressources marines (cf. 1 – Intervention de Laurent Chauvaud, CNRS – IUEM-UBO lors du débat public de Normandie le 31/01/2020 au Tréport ICI ; 2 – Rapport Conclusions du débat public en Normandie (ICI); 3 – Avis sur l’impact des développements d’énergie éolienne maritime sur les stocks halieutiques commerciaux, CC EOS/PELAC/NSAC avis pour la demande non-récurrente au CIEM sur l’impact des développements d’énergie éolienne maritime du 4/11/2020 (ICI)

La question des impacts est pourtant au cœur des revendications remontées depuis de nombreuses années par la profession, qui n’a cessé d’interpeler l’Etat, la Région Bretagne et le développeur éolien sur le fait que ces réponses constituent une condition nécessaire à un éventuel déploiement du projet.

Ceci est d’autant plus important pour les pêcheurs costarmoricains que le projet éolien se situe en Baie  de Saint Brieuc, sur des zones de frayères, de nourriceries et de migrations de nombreuses espèces, gérées exemplairement depuis de nombreuses années par les professionnels de la pêche. A ce sujet, l’intervention récente de l’Etat qui indique « qu’une attention particulière doit être donnée aux habitats remarquables, espèces vulnérables et zones fonctionnelles (nourriceries, frayères, couloir de migration…) lors de la planification du projet » justifie d’autant plus les exigences formulées par les instances de pêche (Intervention IFREMER – débat public éolien flottant en Bretagne sud*4).

Aujourd’hui, les pêcheurs et leurs représentants sont exacerbés de voir que quelques politiques souhaitent la « bienvenue » à ce porteur de projet, lui apportent leur soutien et organisent des réunions en présence du développeur sans même prendre le temps de venir rencontrer les représentants des pêcheurs, de prendre connaissance des enjeux pour la pêche et le milieu marin, de voir si les engagements pris par le développeur sont aujourd’hui respectés… Mais l’heure viendra ou ces politiciens devront rendre des comptes aux professionnels de la pêche et aux costarmoricains.

En attendant, en réponse aux propos tenus par le Directeur France d’Iberdrola, ses paroles marquent la fin d’un long processus de concertation et le début de la mise en œuvre d’une demande d’annulation de ce projet.

Par ailleurs, dans l’éventualité où l’Etat et la région Bretagne assumeraient pleinement les engagements pris envers la profession, nous espérons vivement qu’elles seront à l’initiative de cette demande d’annulation.

Dans le cas contraire, les marins pêcheurs et leurs représentants réaffirment aujourd’hui qu’ils mettront tous les moyens en œuvre pour empêcher un projet qui ne respecte pas la mer et les « gens de mer ».

Enfin , à l’heure où « améliorer l’acceptabilité sociale des EMR», « un partage de l’espace concerté » « déploiement des parc éoliens avec les pêcheurs » sont les propos tenus par l’Etat, la région Bretagne et quelques élus du département, mais ne demandant pas expressément que les engagement pris envers la profession soient respectés, il est certain que le déploiement des énergies marines renouvelables va se diriger vers un refus systématique et légitime par les marins pêcheurs professionnels si l’Etat, la région Bretagne et quelques élus du département acceptent la manière avec laquelle ce projet continue de se développer et ne demandent pas son annulation ».

Des territoires en mutation. A qui appartient la mer ?

Certes, la période que nous traversons n’est pas particulièrement propice pour rétablir un dialogue à l’heure d’un Brexit «Fin de course» et des contraintes sanitaires Covid-19. Et pourtant !

Comme Francis Beaucire, président de la CPDP Normandie l’avait déclaré à energiesdelamer.eu « Il faut restaurer la confiance ! »  et la Commission européenne a redonné de l’espoir en publiant le 18 novembre (cf. EDM 19/11/2020) la communication « Pacte Vert » sur les EMR et le changement climatique, démontrant ainsi que la coexistence des nombreuses activités était possible et souhaitable, mais qu’elle est à repenser et à planifier dans le cadre d’une concertation, comme l’a mentionné Francis Timmermans, Vice-président de la commission européenne.

De nombreux travaux existent et le comité des pêches des Côtes d’Armor a mis en ligne des Études techniques et environnementales ICI et un Etat de référence ressources halieutiques (2018-en cours) – projet éolien Saint-Brieuc en cours . Afin de mesurer les effets du parc éolien sur les ressources halieutiques, le développeur doit mener avant travaux un « état zéro » permettant d’avoir des indicateurs sur les espèces. Ils feront la même chose pendant et après travaux (dans l’éventualité où un parc se développerait).

 

Un partage de territoire

Il y a deux ans, l’institut international de recherche Transnational Institute (TNI), « engagé dans la construction d’une planète juste, démocratique et durable depuis plus de 40 ans », a publié un rapport intitulé «La Formule Bleue: Démasquer les dynamiques politiques derrière la promesse de la Croissance Bleue». Les auteurs-chercheurs sont Zoe W. Brent, Mads Barbesgaard et Carsten Pedersen.

Un chapitre nommé « Enclosure de l’espace maritime » mentionne : « Pendant des milliers d’années, les pêcheurs artisans du monde entier ont joui d’un accès privilégié aux ressources halieutiques, et des règles traditionnelles et coutumières ont été formées et établies dans les communautés de pêche. A Oceania, par exemple, la mer était gouvernée comme partie intégrante de l’espace sociétal, exactement comme la terre. Cependant, avec le temps, l’évolution des utilisations de l’océan comme source de profit devint un moteur clé des changements dans les régimes de régulation de l’espace maritime. En conséquence, les pêcheurs artisans sont de plus en plus exclus des espaces qui les avaient historiquement fait vivre, et dans lesquels ils avaient vécu. Cette tendance a récemment amené les mouvements mondiaux de pêcheurs à rassembler leurs luttes autour du concept d’« accaparement des océans». L’importance du terme d’ « accaparement » est récente ; elle est spécifiquement issue de ladite « convergence des crises » (climat, environnement, énergie et finance). Cependant, l’enclosure de l’espace maritime et l’institutionnalisation des régimes de propriété permettant l’appropriation des ressources marines par de nouveaux utilisateurs a une longue histoire.

Un changement majeur dans la gouvernance des océans intervint au XVIIe siècle.

Au cours du siècle dernier. L’océan était tout d’abord considéré – et gouverné – comme une surface sur laquelle les marchandises pouvaient être transportées. Aujourd’hui, en partie du fait des avancées technologiques et des nouvelles méthodes disponibles pour extraire la richesse des mers, l’océan est de plus en plus reconsidéré – et rerégulé – comme un espace pour l’ «économie bleue ». Et surtout, les partisans de cette croissance teintée de bleue promettent une triple victoire, à la fois écologique, sociale et économique. »

Pour rappel

De nombreuses initiatives sont menées par les collectivités, Région Sud, la Bretagne … qui ont mis en place des espaces de rencontres de type « Parlement de la mer » à l’exemple de la région Occitanie. Avec la CNDP présidée par Chantal Jouanno, les commissions particulières de débat public pour les futurs projets d’implantation pour des parcs éoliens (Bretagne Sud présidée par  Laurent Pavard, Dunkerque présidée par Roland Peylet)… la confrontation est constructive, comme elle l’a été dans la commission particulière Normandie présidée par Francis Beaucire. L’association des élus du littoral (ANEL) travaille également dans ce sens comme l’a mentionné Philippe Grosvalet, président du Département de Loire-Atlantique, à l’occasion de la présentation des travaux du parc éolien en mer de Saint-Nazaire d’EDF Renouvelables qui ont débuté, et les longs contacts établis avec les habitants et les pêcheurs…

POINTS DE REPÈRE

Vient de paraître “Impact of the use of offshore wind and other marine renewables on European fisheries” This document was requested by the European Parliament’s Committee on Fisheries, étude publiée 27 octobre 2020 mise en ligne en novembre 2020.

Résumé : L’étude donne un aperçu des impacts généraux du développement des parcs éoliens offshore et d’autres énergies marines renouvelables sur le secteur de la pêche européen. Il met en outre en évidence les voies pour d’éventuelles solutions de coexistence des deux secteurs, une description des exemples de bonnes pratiques et des leçons apprises, l’identification des lacunes de la recherche et, enfin et surtout, la présentation de recommandations politiques.

Authors Thünen Institute of Sea Fisheries: Vanessa STELZENMÜLLER, Antje GIMPEL, Jonas LETSCHERT, Casper KRAAN, Ralf DÖRING

Research administrator: Marcus BREUER
Project and publication assistance: Mariana VÁCLAVOVÁ
Policy Department for Structural and Cohesion Policies, European Parliament

 

Fin septembre 2020, le Salon du littoral organisé par Midi Libre Events proposé deux tables rondes : l’une sur l’exemple Japonais et la planification spatiale … l’autre sur la méthodologie qui allait être utilisée pour définir les zones pour l’éolien flottant en Méditerranée dans le cadre du futur débat public. Les comptes rendus des deux tables rondes ont été publiés dans le trimestriel MerVeille Energie #3 : 2020, L’année des flotteurs – des territoires en mouvement. Les tables rondes sont accessibles grâce aux QR Codes.

28/10/2020 – Pierre-Alexis Blévin, avocat en droit public et nouveau maire de Pléneuf-Val-André, est-il en phase avec une nouvelle politique en faveur des énergies renouvelables et particulièrement celle de la mer ? Probablement. Néanmoins le jeune et dynamique maire , semble avoir oublié que des décisions ont été prises lors de débats publics par les citoyens, des collectivités, l’Etat et que des résultats « réclamés et très attendus » doivent être publiés le 4 novembre prochain.

15/10/2020 – Suite à la diffusion d’hier du communiqué de presse du CDPEM22,  Ailes Marines tient à préciser qu’« En ce qui concerne les études environnementales du projet, la société suit la feuille de route définie dans les autorisations administratives délivrées par le préfet des Côtes d’Armor.

12/10/2020 –  Présentation de l’étude publiée en Mai 2020 – Recommendations for positive interactions between offshore wind farms and fisheries Short Background Study/ Written by Clément Dupont, Frédérick Herpers and Christophe Le Visage – Stratégies Mer et Littoral – Eau de Web – Aets apave – Pescares Italia.

Figure 4. Overview of OWF development stages (source: “Our energy, our future” 2019 – WindEurope

 

 

A noter pour le début de l’année 2021, la thèse de Clément Dupont (convention CIFRE avec la SAS Stratégie Mer & Littoral) qui sera soutenue en février 2021, L’analyse du potentiel des informations spatialiées de surveillance maritime en tant que contribution à la planification des espaces maritimes École doctorale : ED 156 – Ecole Doctorale des Sciences de la Mer – Directeur :Françoise GOURMELONCatherine MEUR-FEREC.

 

 

 

17/07/2020 – Partie 2 – Le Comité des pêches pose ses conditions à Ailes Marines – 2 – Le document joint est publié tel quel. Les marins pêcheurs soulignent régulièrement qu’ils ne sont pas contre le développement des énergies renouvelables en mer, mais qu’ils exigent que les engagements pris par les développeurs soient respectés.  Les travaux de géophysique menés par GEOxyz pour RTE sont pratiquement terminés.

2019 – Etude d’impacts TROPHIK mené en Baie de Seine pour Courseulles sur Mer menée durant 24 mois (2016 – 2019) et suivie par une thèse en cours menée par Quentin Nogues  THÈMES DE RECHERCHE Sujet de thèse :

Étude du cumul d’impact autour du parc éolien offshore de la baie de Seine: quelles conséquences pour le fonctionnement trophique de l’écosystème, son état de santé et les services écosystémiques ? 

Les études d’impact environnemental des projets éoliens offshore s’attachent à considérer la sensibilité aux perturbations potentielles de chacun des compartiments écologiques (benthos, oiseaux, mammifères marins), de façon fractionnée. Dans ce contexte, développer une vue intégrée de l’écosystème, par la mise en place d’outils de modélisation, permettant de considérer le réseau trophique dans son ensemble apparait nécessaire. Le projet ANR TROPHIK se propose de développer les outils de cette approche écosystémique, en se basant sur le site représentatif du bassin oriental en baie de Seine : le parc éolien au large de Courseulles-sur-Mer. Le projet permettra également d’améliorer la compréhension des effets d’impacts combinés (pressions prépondérantes avant l’introduction des EMR: dépôt des résidus de dragage, pêche, changement climatique, etc.) sur les écosystèmes. les partenaires sont : France Energies Marines, EDF Energies Nouvelles, LOG Wimereux, M2C Caen, UNICAEN, UMR BOREA, équipe 5, Nathalie Niquil, MNHN, UMR BOREA, équipe 7, Boris Leroy.

 

 

 

 
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