Rapport – Vendredi 04/12/2020 – energiesdelamer.eu. Les consultants de DNV-GL ont publié un rapport sur les perspectives de l’éolien flottant à l’horizon 2050. Des perspectives que DNV-GL jugent fortes, à l’image du rapport récent de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et de son homologue pour les énergies renouvelables, l’Irena.

Le titre le rapport de DNV-GL « Floating wind, the power to commercialize », rappelle que « la capacité mondiale d’énergie éolienne devrait être multipliée par 10 en un peu plus d’une génération.

La question se pose : où allons-nous mettre toutes ces turbines ? Les éoliennes offshore fixes doivent être installées dans des eaux relativement peu profondes, et il existe un nombre limité de sites appropriés. Mais, il y a beaucoup plus de sites potentiels en eau profonde. Comme l’éolien flottant peut être déployé à n’importe quelle profondeur, il ouvre ces sites – mettant ainsi l’énergie éolienne à la portée d’une plus grande partie de la population mondiale, y compris les mégapoles de l’Asie Pacifique. »

Un constat déjà partagé par l’AIE et l’Irena

DNV-GL estime cependant le coût futur de ces installations : « À mesure que de nouveaux sites en eaux profondes s’ouvriront, les éoliennes flottantes constitueront une solution offshore très compétitive dans divers endroits du monde. Nous ne nous attendons pas à ce que les éoliennes flottantes deviennent moins chères que les éoliennes fixes, mais la différence de prix diminuera à mesure que les deux tomberont », indiquent les consultants. Et d’ajouter : « D’après notre analyse, le coût de l’éolien flottant diminuera de près de 70 % pour atteindre une moyenne mondiale de 40 euros par MWh en 2050. La clé de ces économies sera l’introduction de plus grandes turbines, de plus grands parcs éoliens, d’importants développements technologiques et la création d’une chaîne d’approvisionnement hautement compétitive sur le plan des coûts. »

DNV-GL juge ainsi que « l’éolien flottant semble être une opportunité d’investissement très intéressante si les risques peuvent être atténués (et nous pensons qu’ils le peuvent), en apportant des rendements plus élevés avec une exposition moindre aux cycles macroéconomiques que les marchés des matières premières ou l’industrie traditionnelle. »

A noter que la France apparaît, pour les consultants, comme l’un des pays phares du développement de cette technologie ; aux côté de la Norvège, du Royaume-Uni, des Etats- Unis, du Japon et de la Corée du sud.

POINTS DE REPÈRE

03/12/2020 – Rapport : DNV GL predicts that the installed capacity of floating wind would grow from 100 MW today to 250 GW in 2050, while the levelized cost of energy would fall to a global average of 40 EUR per MWh.

MerVeille Energie#3 – L’année des flotteurs : Des territoires en mouvement – parution octobre

2020. Les grands industriels du flottant, analyses et perspectives dans les territoires…  et les MVE #3 Couverturecompte-rendus des deux manifestations, FOWT2020 : Pleins feux sur la commercialisation avec l’accès aux vidéos des 3 jours de conférences et la présentation du projet de débat public de la Commission particulière pour la Méditerranée présidée par Sylvie Denis-Dinthilac avec accès à la table ronde RTE, DREAL, Premar…


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