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Nantes – Courseulles-sur-Mer. Lundi 18/09/2017 – Le rapporteur public a préconisé vendredi à la cour administrative d’appel de Nantes de rejeter les recours déposés par huit associations contre le parc éolien offshore de Courseulles-sur-Mer. Pour ne pas perdre plus de temps EDN EN a déposé le permis de construire pour le site de maintenance.

 

Le projet est mené par Eoliennes offshore du Calvados (EOC), consortium détenu par EDF-EN, Enbridge et wpd offshore qui a déjà obtenu gain de cause ces derniers mois devant la même juridiction pour ses projets éoliens au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Fécamp (Seine-Maritime).

 

Les opposants et les arguments évoqués

 

 

A court d’arguments, les associations d’opposants maintiennent toutefois que le modèle d’éoliennes retenu par EOC n’a « pas été validé en milieu hostile », et que les chutes éventuelles de pales pourraient présenter « des risques de collision » pour les pêcheurs normands.

Toutes redoutent encore les « effets cumulés » des différents parcs éoliens offshore européens sur l’environnement, alors que « l’état physico-chimique de la baie de Seine » est déjà « dégradé ».

Un « effet barrière atmosphérique » pourrait également provoquer « une brume permanente l’été sur les plages de Courseulles-sur-Mer », assurent les associations, en invoquant un précédent similaire « au Danemark ».

 

« Arguments Mines »

 

Le périmètre de l’étude d’impact serait aussi « incohérent », selon les opposants aux éoliennes, dans la mesure où il n’aurait pas tenu compte des vestiges du port artificiel d’Arromanches, installation stratégique lors du Débarquement en 1944, (alors que Madame Claude Bréban, la présidente du débat public avait soulevé cette question durant les débats menés en 2013)

 

 

Les éoliennes risquent d’ailleurs de « rencontrer des munitions non explosées lors de la Seconde guerre mondiale », soutient leur avocat, dans la mesure où « de très nombreuses mines et bombes » tapissent encore les fonds marins normands.

 

« Nous n’avons pas d’éléments dans l’étude d’impact pour démontrer que ce point a été étudié avec suffisamment de soin par le pétitionnaire », a insisté lors de l’audience Me Francis Monamy.

 

L’avocat craint également que le projet ne mette en péril celui de classement des plages du Débarquement au Patrimoine mondial de l’humanité.

 

« On sait que l’Unesco est extrêmement exigeante sur l’authenticité des lieux », a insisté Me Francis Monamy. « Elle a d’ailleurs déjà menacé de supprimer la protection autour du Mont-Saint-Michel si l’envahissement des éoliennes n’était pas stoppé », a-t-il affirmé.

 

Le rapporteur public, dont les avis sont souvent suivis par les juges, a toutefois rejeté un à un tous leurs arguments.

La cour administrative d’appel de Nantes, qui a mis son jugement en délibéré, rendra son arrêt sous trois semaines. Pour rappel, la juridiction a été désignée par le gouvernement pour statuer en premier et dernier ressort sur ces dossiers politiquement sensibles, afin qu’ils ne prennent pas davantage de retard.

 

Avec Reuters 

 

Ouistreham deviendra le site de maintenance

 

Pour ne pas perdre plus de temps, a déposé EDF EN a déposé en mairie d’Ouistreham (Calvados) une demande de permis de construire pour la base de maintenance du futur parc éolien offshore Eoliennes offshore du Calvados.

 

Points de repère

08/07/2016 – Feu vert des préfets pour les trois premiers parcs d’éoliennes en mer d’EDF Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Fécamp (Seine-Maritime) et Courseulles (Calvados), de l’appel d’offres lancé il y a 5 ans avec le calendrier des recours pour les différents par

 

 

26/06/2017 – La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté le recours qui avait été déposé contre le projet de parc éolien offshore au large de Fécamp en Seine-Maritime ICI.

 

31/05/2017 – La Cour avait déjà rejeté un recours similaire contre le projet d’éoliennes offshore prévu au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) le 15 mai dernier.

 

19/11/2013 – EDF EN maître d’ouvrage du parc Eolien en mer du Calvados a adressé un courrier aux différentes autorités pour confirmer la poursuite du projet d’installation de 75 éoliennes Haliade 150 d’Alstom de 6MW à Courseulles-sur-Mer.

 

Les 75 éoliennes seront localisées à plus de 10 km des côtes du Bessin, sur une surface globale de 50 km². La production envisagée équivaut à couvrir l’équivalent de la consommation domestique en électricité de près de 630 000 personnes, soit plus de 90% des habitants du Calvados. L’assemblage des éoliennes, sur le hub logistique qui sera situé à Cherbourg, ainsi que l’installation en mer mobiliseront 200 personnes pendant la durée du chantier.

 

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