Royaume-Uni – Lundi 26/02/2018 – energiesdelamer.eu – European Maritime Energy Centre (EMEC) et le Centre international de la technologie insulaire (ICIT) ont lancé un projet d’un an sur la manière de réduire au minimum les impacts de l’encrassement biologique sur l’énergie houlomotrice et marémotrice. Sujet qui intéresse également d’autres chercheurs particulièrement impliqués dans le bon fonctionnement des hydroliennes.

 

Financé par le NERC Knowledge Exchange Fellowship, le projet ‘Biofouling in Renewable Energy Environments – Marine’ (BioFREE) travaillera avec des sites d’essais d’énergie marine et des développeurs technologiques pour recueillir des données et formuler des expertises sur les impacts de l’encrassement biologique.

 

L’encrassement biologique, le tassement et la croissance des organismes sur les structures submergées, peuvent réduire l’efficacité de la production d’énergie et mener à la corrosion qui peut réduire la capacité de survie des technologies marines.

 

L’objectif de BioFREE est d’augmenter l’efficacité énergétique et la fiabilité des dispositifs en identifiant, en évaluant et en gérant les organismes responsables de l’encrassement dans différents habitats avec des organismes et des saisons contrastés.

 

BioFREE permettra également d’identifier et de promouvoir les impacts positifs des vagues et des marées sur l’environnement marin en explorant des systèmes d’amarrage conçus pour améliorer les habitats de certaines espèces.

 

La recherche sur le terrain sera effectuée sur les sites de test d’énergie marémotrice et marémotrice d’Orkney en partenariat avec d’autres centres d’essais, notamment le Centre de recherche et d’innovation en énergie marine au Chili et le Centre nord-américain des énergies marines renouvelables en Oregon.

Diverses séries de panneaux dotés de revêtements antisalissure seront déployés pour élaborer une procédure d’exploitation normalisée pour la surveillance de l’encrassement biologique.

 

Les témoignages

. Andrew Want, chef de projet, associé de recherche en écologie marine à l’ICIT explique: « Les résultats permettront de recommander aux centres de test et aux développeurs de minimiser les impacts de l’encrassement, principalement par la programmation sélective des déploiements et de la maintenance, dans des habitats différents, au moment où le tassement des organismes salissants sera minime ou « 

 

. Sergio Navarette, chercheur au Centre de recherche et d’innovation en énergie marine (MERIC) au Chili, ajoute:

« Le projet BioFREE représente l’opportunité de comparer les résultats et de développer des protocoles standard nécessaires pour quantifier les risques d’encrassement biologique pour l’industrie des EMR à travers le monde. Nous sommes impatients de contribuer avec l’expérience acquise par MERIC sur notre site d’essais de bio-encrassement de Las Cruces. »

 

. Sarah Henkel, directrice de la recherche environnementale au Northwest National Marine Renewable Energy Centre dans l’Oregon: « Je soutiens également l’idée d’identifier et de documenter les effets écologiques positifs que nous attendons de ces installations. « 

 

En France 

Ce sujet hautement stratégique fait également l’objet d’une proposition de sujet de thèse sur « la modification du sillage tourbillonnaire des hydroliennes par l’encrassement biologique et son impact sur la production énergétique » à l’Université de Caen.

 


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