France – Lundi 6/03/2017 – Flash – energiesdelamer.eu. ENGIE et EDPR confirment leur ambition dans l’éolien en mer et candidatent au 3e appel d’offres pour l’implantation d’un parc d’une capacité comprise entre 250 et 750 mégawatts (MW) au large de Dunkerque. C’est le premier appel d’offre en France qui propose un dialogue compétitif. (Carte parue dans Les Echos)

 

Le report des remises de candidature à la CRE pour le 6 mars au lieu du 28 février était purement administrative. ICI

Le communiqué précise : « Cette candidature commune en pré-qualification leur permet de poursuivre et de renforcer une collaboration durable sur ce marché stratégique qui s’appuie sur le fort potentiel éolien existant au large du littoral, la France disposant du 2e gisement européen. Ces développements vont permettre à la France d’asseoir son leadership dans le secteur de l’éolien en mer et de contribuer ainsi à l’atteinte des objectifs clés de la transition énergétique, soit 3 000 MW d’éolien en mer posé à l’horizon 2023.

ENGIE et EDPR ont déjà travaillé ensemble dans l’éolien en mer posé avec les projets de Dieppe-Le Tréport (500 MW) et des Iles d’Yeu et Noirmoutier (500 MW), tout comme dans l’éolien flottant avec le projet de ferme pilote de Leucate en Méditerranée (24 MW) et comme partenaires co-investisseurs pour le projet WindFloat Atlantic au Portugal (25 MW).

Cette expérience commune permet au consortium de déposer une candidature solide, basée sur des capacités technico-économiques fortes. L’intégration du projet au territoire de Dunkerque notamment en termes d’optimisation de l’occupation de la zone et la prise en compte des enjeux environnementaux, et la compétitivité-prix du projet seront les points-clés du dossier.

« Avec un mix énergétique composé à plus de 60 % d’énergies renouvelables en France, ENGIE est un acteur majeur de la transition énergétique dans le pays. Déjà leader sur l’éolien terrestre, nous souhaitons, par cette candidature, montrer notre participation active à la consolidation d’une filière industrielle française dans l’éolien offshore, qu’il soit posé ou flottant, » a déclaré Gwénaëlle Huet, Directeur Général d’ENGIE France Renouvelables.

« EDP Renewables est à la pointe de l’énergie éolienne à l’échelle mondiale. Notre capacité opérationnelle, notre expérience sur différents marchés et dans diverses conditions et notre capacité à gérer les projets dans lesquels nous sommes impliqués font de nous le partenaire idéal pour ce projet », a déclaré Joao Manso Neto, PDG de EDPR.

ENGIE possède une expérience dans l’éolien en mer de près de 20 années, en capitalisant sur son expertise dans la construction et l’exploitation d’installations en haute mer comme dans la construction de sous-stations pour des parcs éoliens offshore à travers le monde. Outre les projets menés avec EDPR, ENGIE développe le projet Mermaid en Belgique (de l’ordre de 250 MW) ».

Points de repère

 

En Décembre dernier, la Voix du Nord et Le marin avait rappelé les oppositions vives, qu’il s’agisse des pêcheurs ou  même celle du président du conseil régional Xavier Bertrand. De son côté,Pascal Ausseur  le préfet maritime avait demandé de se tenir à moins de 5 milles du dispositif de séparation de trafic du Pas de Calais. «  De bonnes sources, le nouveau territoire serait limité à 78 km2, ne s’approcherait pas à moins de 10 km des côtes, ni à moins de 5 milles du DST. La zone de pêche restant concernée, des compensations seraient proposées aux pêcheurs. Une telle surface pourrait permettre l’implantation d’un parc d’une puissance proche de 500 MW, suffisante pour intéresser les développeurs Le marin ».


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