France – Lundi 04/07/2016 – Quotidienne energiesdelamer.eu. La technologie et la R&D donnent beaucoup d’espoir dans les énergies de la mer et l’utilisation des fleuves.

Lors de sa visite à VivaTech qui se tenait à Paris, Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, se serait intéressé (et non commandé) à Sea Bubble pour les douaniers basés au ministère des Finances à Bercy près de la gare de Lyon.

Les Sea Bubble sont des véhicules qui peuvent voler sur l’eau à une vitesse de 25 à 30 km/h contre 20 aujourd’hui, sans provoquer de remous sur leur passage, ni émettre de gaz à effet de serre …

 

Cette sorte de bulle volante électrique accueille quatre passagers conducteur compris. La Sea Bubble a été inventée par le véliplanchiste Anders Bringdal et Alain Thébault. Voir vidéo sur You Tube publiée par TéléMatin le 3 décembre 2015 https://www.youtube.com/watch?v=xDPMPHEKNEc

 

 

EEL Energy EDM 4 07 016De son côté Biomim’Expo, organisait son premier grand rassemblement annuel des acteurs et des parties prenantes du Biomimétisme et des approches qui s’inspirent de la Nature pour innover et créer les conditions d’un modèle de développement Membrane EEL Energyrenouvelé et respectueux de l’environnement.

 

 

 

C’est un sujet auquel le portail energiesdelamer.eu s’intéresse particulièrement…

Nous suivons avec attention, le projet d’hydrolienne fluviale ou marine à membrane ondulante d’EEL Energy conçue par Jean-Baptiste Drevet (comme une laminaire) qui était en test chez IFREMER – Institut Carnot Edrome, à Boulogne sur Mer. 

La recherche sur la membrane ondulante est développée par Astride Déporte qui a soutenu sa thèse de Doctorat le 14 juin dernier à Brest. Elle est effectuée en partenariat avec l’IFREMER de Boulogne sur Mer. Le titre de la thèse Thèse de doctorat en Génie mécanique, mécanique des fluides et énergétique, co-financée par l’ADEME est « Caractérisation du fonctionnement d’une hydrolienne à membrane ondulante pour la récupération de l’énergie des courants marins« . Les directeurs de thèse sont Grégory Germain de l’IFREMER et Peter Davies, spécialiste des matériaux à l’IFREMER.

Voir l’interview également l’interview de Franck Sylvain son directeur général et financier sur la WebTV energiesdelamer.eu ICI réalisée à l’occasion de la COP21 en décembre dernier.

 

 

«La nature est un laboratoire de recherches vieux de 4 millions d’années, une bibliothèque fabuleuse qu’il faut arrêter de détruire

L’article du Monde Planète paru aujourd’hui rappelle les conclusions de Patricia Ricard présidente de l’institut océanographique de recherches Paul Ricard, qui était rapporteuse sur la question au CESE.  «Il faut un engagement plus fort de l’Etat et des régions, un réel engagement institutionnel». Selon elle, les entreprises  commencent à s’intéresser sérieusement à la question. «Elles n’ont pas le choix, cela fait partie de leur développement futur, explique-t-elle. Sinon, comment expliquer que de grandes sociétés  comme L’Oréal, Eiffage, Dassault, LVMH, Air Liquide, Renault… investissent dans le Ceebios, alors qu’elles n’en ont pas besoin pour développer leurs propres programmes de recherche. C’est bien qu’il se passe quelque chose. »

 

Points de repère

Sea Bull – L’énergie et la mobilité sur les rivières.

 

En décembre dernier Télé Matin avait fait un reportage sur le Sea Bubble voir sur You Tube… que les parisiens verront bientôt “volé-vogué” sur la Seine pour faciliter les déplacements personnels en milieu urbain.

 

En 2005, Alain Thébault bat le record de vitesse de traversée de la Manche à la voile sur l’Hydroptère, un voilier « volant » : des ailes profilées immergées dans l’eau avec un angle de 45 degrés (« foils ») génèrent une poussée vers le haut et soulèvent ainsi le navire à partir d’une vitesse de 10 nœuds (la coque se déplace alors cinq mètres au-dessus de la surface de l’eau). L’exploitation du principe de « portance » permet au navire de rencontrer une moins forte résistance, seule une surface de 2,5 m2 restant en contact avec l’eau. En 10 secondes, la vitesse de l’Hydroptère peut ainsi passer de 20 à 45 nœuds (soit de 37 km/h à 83 km/h)

 

Après avoir conquis les océans grâce à son hydroptère co-conçu avec Eric Tabarly, Alain Thébault est sur le point de conquérir le transport individuel sur les fleuves des grandes villes.

 

Son projet Sea Bubble a séduit Henry Seydoux, le patron de Parrot (qui le soutient financièrement) et la Mairie de Paris. Anne Hidalgo souhaite que Paris soit la première ville à disposer de ce tout nouveau type de véhicule fluvial à destination des milieux urbains.


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