Paris France – Jeudi 09/06/2016. Quotidienne energiesdelamer.eu. Vincent Balès refait un point sur le retour d’expérience de WPD et la baisse des coûts de l’éolien en mer.

 

V BalesLors de la dernière table ronde de Seanergy, Vincent Balès directeur général de WPD France avait mentionné que les appels d’offre pour les parcs éoliens en mer avaient beaucoup évolué. Il a souhaité en refaire la démonstration au cours d’un point presse donné hier 8/06/2016 « Journée mondiale de l’océan »….

Il a notamment cité l’exemple de l’appel d’offres lancé par les Pays-Bas (clôt depuis quelques jours) dont le seul critère de sélection était le prix. WPD y a répondu. En effet, «malgré un prix plafond très bas de 124€/MWh – hors raccordement, l’ensemble du secteur s’est mobilisé et une douzaine de consortia ont répondu. C’est notamment la fourniture d’études préalables complètes, un calendrier post-attribution permettant une mise en œuvre rapide des projets et la visibilité donnée aux acteurs par une programmation d’appels d’offres sur cinq ans de deux fois 350MW/an qui expliquent ce succès ».

Sur le thème récurrent de la méthode pour parvenir à faire baisser les prix des parcs éoliens en mer, il a notamment déclaré que «l’enjeu en Europe, et en particulier en France, était de se rapprocher des coûts des énergies renouvelables terrestres. «On vient de voir que l’objectif était dorénavant partagé par plusieurs pays européens avec des résultats d’appels d’offres très compétitifs : entre 100-120€/MWh !

Pour atteindre de tels résultats, il faut que le seul critère de sélection des appels d’offres porte sur le prix de l’électricité proposé. Ce seul critère, des plus objectifs, doit être adossé à une procédure lisible dans laquelle serait fournie un ensemble d’études préalables à tous les candidats et un calendrier post-attribution autorisant une mise en œuvre rapide des projets. Cela permettrait de se rapprocher des standards européens du secteur et donc attirer un maximum d’acteurs pour une véritable compétition.

L’exemple le plus récent des projets Borssele aux Pays-Bas le prouve ».

Vincent Balès avait insisté à Biarritz sur l’annonce du seul site de Dunkerque pour le 3ème volet. Lors de la rencontre presse il a rappelé que « le troisième appel d’offres de l’Etat est essentiel pour le développement de l’éolien en mer en France. Il conditionne notre capacité à atteindre la borne haute de la fourchette de la PPI 2016 (9GW engagés à l’horizon 2023).

Pour que cet appel JL BalJL Bald’offres soit un succès, en particulier sur la baisse des coûts, il est donc essentiel d’avoir un volume minimum de projet (deux à trois supplémentaires sont demandés par la profession comme l’a rappelé Jean Louis Bal président du SER lors des 3è assises nationales des EMR).

Dans ce contexte, le projet d’Oléron que nous développons depuis 3 ans (ICI), et qui bénéficie d’un fort soutien du territoire, présente tous les voyants au vert pour intégrer l’AO3. En effet, la seule contrainte technique, qui était son coût de raccordement trop élevé, aurait été levée ces derniers jours par RTE. Nous avons bon espoir !” 

. WPD est en consortium sur les parcs de Fécamp et Courseulles. quel est l’état d’avancement ?

WPD travaille depuis 2007 sur ces projets, nous en sommes à la fois co-lauréat, co-réalisateur et co-investisseur. Les dernières autorisations de réaliser ces deux parcs sont en cours d’obtention, et devraient conduire à une décision d’investissement mi-2017 et un début de construction dans la continuité. Fin de citation.

Source : WPD Offshore

 

Points de repère

10/12/2014 – Projet d’Oléron : WPD se positionne

Rappelons que le gouvernement néerlandais avait sélectionné, à la fin septembre 2014, trois zones propices à l’éolien en mer, dans lesquelles il prévoit la construction de 3 450 mégawatts.

Les zones désignées sont situées entre 18 et 22 km au large de Borssele (sur la rive zélandaise de l’Escaut), de la Hollande du sud et de la Hollande du nord. Elles pourraient accueillir cinq parcs de l’ordre de 700 MW. Le gouvernement néerlandais avait sélectionné ces zones, relativement proches des côtes, dans le but de développer une production d’énergie éolien offshore à un coût le plus bas possible. C’est le groupe public TenneT qui est chargé de la gestion du câble d’exportation du courant électrique.

Le 4 mai dernier, wpd a commencé la construction du parc éolien offshore Nordergründ avec la pose de la première fondation monopile. Selon Achim Berge Olsen, Directeur Général de wpd GmbH en mer, la mise en service est prévue pour la fin de 2016 ». Le parc est développé par OWP Nordergründe GmbH (filiale de WPD)

WPD, co-propriétaire avec le groupe d’assurance Gothaer en tant que fournisseur de capitaux propres, est responsable de la construction et de l’exploitation du projet de 111 MW produit par 18 turbines Senvion 6.2M126 implantées à l’embouchure de la Weser situées à 15 km au nord de l’île de Wangerooge. Le parc éolien en mer doit être établi dans des profondeurs d’eau allant jusqu’à dix mètres dans la zone des 12-mile de la mer du Nord allemande. L’alimentation se fera via une connexion individuelle par le Tennet opérateur de réseau. 

Nordergründe est un projet unique. Il est le premier projet offshore allemand dont l’équipement doit être fourni et installé exclusivement par les fabricants résidents et opérant dans la région nord-ouest de l’Allemagne. Outre Senvion (turbines) les entreprises concernées sont Ambau (fondations), BVT (postes de transformation), NSW (câblage dans le parc éolien) et Bilfinger (installation). 

Le financement du projet a été finalisé en Juin 2015, avec la Banque européenne d’investissement et KfW IPEX et Gothaer


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