France – Mercredi 18/07/2018 – energiesdelamer.eu. Depuis 2013, le comité français de l’UICN et ADEME ont engagé un premier partenariat sur la conciliation du développement des énergies renouvelables (ENR) et la conservation de la biodiversité. L’UICN France et l’ADEME ont renouvelé le 1er juin dernier leur collaboration en signant une nouvelle convention pour les 2 années et demi à venir. 

 

L’UICN déclare que « ce partenariat a permis la mise en place d’un groupe de travail spécifique sur le développement des énergies marines renouvelables (EMR), la production d’une analyse des impacts des différentes technologies d’EMR sur les écosystèmes marins (publication téléchargeable ici) ainsi que des recommandations au niveau national (incluant un focus spécifique sur les territoires d’Outre-mer) et international (congrès mondial de l’UICN) pour le développement des EMR dans une planification stratégique en veillant à la conservation de la biodiversité ».

La mise en œuvre du nouveau partenariat, sera réalisée au sein de deux groupes de travail dédiés affiliés à la Commission de Gestion des écosystèmes de l’UICN France qui s’articule autour de deux axes principaux de réflexion :

Energies Marines Renouvelables (EMR)

  1. Partage des connaissances en valorisant les travaux réalisés au niveau national et international (séminaires, publication de documents…) en sensibilisant à la fois les décideurs politiques (élus et administrations) mais aussi des acteurs des énergies renouvelables (porteurs de projets, développeurs de technologies, associations de protection de la biodiversité…) ;
  2. Poursuite de la réflexion collective pour concilier le développement des énergies marines renouvelables et la préservation des écosystèmes ;
  3. Elaboration de recommandations méthodologiques permettant le bon développement des énergies renouvelables. Au-delà de la prise en compte de la biodiversité dans les plans et programmes, sa prise en compte dans les projets d’énergies marines renouvelables est essentielle ; elle repose principalement sur les études d’impact. Cet axe de l’étude consistera à analyser une sélection d’études d’impacts disponibles et accessibles (entre trois et cinq études couvrant au moins deux technologies) relatives à des projets d’EMR sur le territoire métropolitain et ultramarin, à en faire une synthèse en matière de biodiversité, à en dégager les points communs, les points divergents, les lacunes et les pistes d’amélioration. A cet égard, des porteurs de projet ou structures ont d’ores et déjà déclaré leur intérêt pour présenter leurs travaux. Tous les porteurs de projet sont invités à contribuer à ces travaux, qui incluent d’ores et déjà le Syndicat des Energies Renouvelables et France Energie Eolienne.
  4. Analyse et accompagnement d’un territoire pilote sur l’intégration des questions de préservation des écosystèmes marins et littoraux dans les exercices de planification notamment des EMR afin d’élaborer des lignes directrices pour la bonne intégration des enjeux de biodiversité marine.

Energies renouvelables terrestres, occupation du sol et biodiversité

  1. Animation d’un groupe de travail autour d’une réflexion collective pour concilier le développement des énergies renouvelables terrestres et la préservation des écosystèmes, notamment dans le cadre de stratégies d’acquisition foncière
  2. Elaboration de recommandations pour une meilleure intégration de la biodiversité dans la planification spatiale et stratégique des énergies renouvelables dans le cadre de l’aménagement du territoire.

 

Source : UICN

 


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