ROME – 19/12/07 – Lors du Congrès Mondial de l’Energie qui s’est tenu à Rome (Novembre dernier) dans le cadre du World Energy Council (WEC), le cabinet Ernst & Young, spécialisé en audit et finance, a présenté un classement des pays les plus  » accueillants  » pour l’implantation des énergies renouvelables, énergies de la mer comprises, et le développement des industries associées. Son classement est le suivant : 1. USA – 2. Allemagne – 3. Inde – 4. Espagne – 5. Royaume-Uni – 6. Chine – 7. Italie – 8. France et Canada (ex aequo). Le moins que l’on puisse dire de ce classement est qu’il a surpris plus d’un observateur ! On pourra lire dans le blog énergie, une analyse à la fois complète et critique de ces résultats qui conclut, non sans humour, qu’en la matière c’est « le remord qui transcende ». De ce surprenant classement on ne peut, en réalité, pas déduire grand chose si ce n’est que pour être « accueillant » aux énergies renouvelables, mieux vaut être déjà un des plus gros pollueurs et un des plus gros émetteurs de CO2 de la planète. C’est le cas des USA, de la Chine, de l’Inde et de l’Allemagne avec ses centrales à charbon et à lignite… et ses grosses berlines toujours aussi grosses. Le Royaume-Uni devrait cependant remonter très rapidement dans ce classement devant l’Allemagne pense-t-on, si les promesses tenues par le Premier ministre John Hutton en matière d’éolien offshore sont tenues. Le Royaume Uni deviendrait alors le plus gros producteur mondial dans ce domaine. (cf notre article du 11/12/07). Il va bien falloir, à un moment ou à un autre, que les déclarations d’intention (basées ou non sur le remord !) et les graphiques prospectifs commencent à devenir réalité. Oui, mais quand ? Cela n’a pas été le cas en 2007. Et en 2008 ?
Graphique : la croissance perspective du parc éolien mondial offshore en MW jusqu’en 2015 par Make Consulting d’après des données recueillies auprès de l’European Wind Energy Association (EWEA)


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