PARIS – 05/12/07 – Michel Gauthier, spécialiste de l’ETM (Energie Thermique des Mers) et membre du club des argonautes – club dont on peut vraiment dire qu’il est un militant de longue date de la cause ETM – a fait une analyse très complète sur l’ETM en Polynésie (cf. notre archive du 27/10/07) dans le numéro d’octobre de Sciences et Avenir spécial » énergies de la mer » à l’occasion des Entretiens Science et Ethique 2007 et dans Sciences au Sud IRD (n° 40). Cette analyse faisait suite à la déclaration de Christian Estrosi : « En Polynésie française, des recherches sont entreprises dans le domaine de l’énergie thermique des mers» avait notamment déclaré le ministre après avoir parlé initialement de « La création prochaine d’un pôle de compétitivité sur l’énergie thermique des mers en Polynésie française ».
Extait de l’analyse de Michel Gauthier : Après avoir été négligée pendant plusieurs décennies, l’ETM revient enfin dans le « Top 5 » des énergies marines souvent citées dans la presse, soit au niveau de l’action gouvernementale, soit dans celle des Régions Ultra-périphériques, comme on dit à Bruxelles, notamment ces territoires ultra marins, que sont certains DOM-TOM. Ceux qui ont suivi l’action du Club depuis 4 ans savent combien les Argonautes ont de raisons de se réjouir de cette « re-connaissance… » de l’ETM, ce moyen de production d’eau douce et/ou de kWh, renouvelables et non intermittents, cette ressource au potentiel considérable, dont notre pays a été le pionnier. En effet, les procédés et les technologies nécessaires à son exploitation sont connus depuis les années 30, grâce aux expérimentations du français Georges Claude. Les travaux plus récents réalisés principalement aux États-Unis et au Japon en confirment à la fois la faisabilité technique, les bénéfices environnementaux, et le potentiel économique. Cette ressource située dans la zone intertropicale ouvre dès à présent des perspectives de développement pour les territoires et département d’outre-mer français. La France s’est malheureusement mise hors jeu des travaux de R&D, après l’abrupt abandon du projet de la centrale de Tahiti en 1987. Aussi nous réjouissons nous des derniers événements sur le sujet…
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Photo : 1. Usine ETM (OTEC en anglais)par Ocean Power Plant 2. L’expérience française de Georges Claude en 1930 à Cuba : mise à l’eau d’un tube de 1,60 m de diamètre et de 2 kms de long.


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