PARIS – 20/11//07 – Après l’annonce, par le groupe énergétique français Suez du rachat de La Compagnie du Vent, un des leaders français de l’énergie éolienne, pour 321 millions d’euros, le PDG de Suez conteste le fait d’avoir surpayer ce rachat. « Comparer le chiffre d’affaires actuel de la Compagnie du Vent avec le prix payé n’a aucun sens », explique au journal le Monde Gérard Mestrallet, qui préfère restituer l’opération dans un contexte favorable pour les énergies renouvelables.  » En décidant que 20 % de l’énergie consommée en Europe devra être d’origine renouvelable en 2020, l’Union européenne a ouvert de belles perspectives à l’éolien » affirme-t-il. Concernant les énergies de la mer, la Compagnie du Vent est, en particulier, impliquée dans le domaine de l’éolien offshore (Cf. panneau expo n° 7). La Compagnie du Vent avait proposé en 2004 le projet du parc éolien en mer du Libron (Hérault-Meditérannée) non retenu par le Gouvernement français lors de son appel d’offres. Un autre projet celui des Deux Côtes situé au large des littoraux de la Seine Maritime et de la Somme (entre Crieux-sur-mer et Cayeux-sur-mer) représentant un investissement de 1,4 milliards d’euros a été revu en avril 2007. La nouvelle version du projet engage 141 éoliennes (au lieu de 156 initialement prévues) de 5 mégawatts chacune, portant la puissance totale du parc à 705 mégawatts. Il produira environ 2,16 térawatts heures chaque année. Le parc est distant de plus de 14 kilomètres de la côte, mais légèrement déplacé pour avoir une moindre emprise sur la zone minée, cause officielle du refus de la préfecture d’instruire la première demande d’occupation du domaine public maritime en décembre 2006. La superficie occupée représentera environ 70 Km2. En outre, la Compagnie du Vent propose d’installer des récifs artificiels entre les éoliennes afin de favoriser le développement de la ressource halieutique.
Sources : Les énergies de la mer / 3B Conseils /Actu environnement / Le Monde
Photos : projet du Libron


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