France – 12/11/2025 – energiesdelamer.eu. Partie 2
L’appel à projet Grands Fonds Marins, opéré par bpifrance dans le cadre de France 2030, a permis de sélectionner en 2024 c’est 2023, 11 projets innovants autour de 3 thématiques :
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engins d’exploration ;
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équipements spécifiques ;
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outils numériques pour l’exploration.
Carte des organisames et des industriels lauréats et leurs porteurs
Projet DEEP-C
Couverture photographique très haute résolution par meute de drones d’une zone étendue
- start-up COSMA (anciennement DESS) en collaboration avec la PME Shadow et deux laboratoires du CNRS (I3S et GéoAzur).
DEEP-C a été reconnu et soutenu en tant que lauréat de l’appel à projets « Grands Fonds Marins » en août 2023, obtenant une aide substantielle de 1,57 million d’euros, répartie entre le CNRS (06) et COSMA chef de file (ex DEESS – 83), pour un budget total d’investissement de 3 millions d’euros. Les partenaires s’engagent à révolutionner l’imagerie optique sous-marine pour l’inventaire et le suivi des écosystèmes benthiques, ainsi que la mesure des mouvements tectoniques. (Ndlr. DESS avait été lauréate du concours Octo’pousse 2022 de l’Ifremer, elle propose de développer un système dans lequel un essaim de micro-drones sous-marins (µ-AUV) navigue au-dessus des fonds marins afin de réaliser une couverture photogrammétrique conjointe de vastes zones, typiquement de plusieurs dizaines de km².
Plusieurs volets du projet DEEP–C sont menés par des équipes académiques associées à MARMOR. La thèse d’Hugo Reveneau (Geoazur/IPGP) vise à développer une méthode de positionnement du modèle photogrammétrique dans un système de coordonnées externe, compatible avec les mesures GPS terrestres. Le post-doctorat de Nolan Varais (CNAM/ESGT) a pour objectif de développer un filtre de Kalmann afin d’améliorer la trajectoire des micro-AUV en amont du traitement photogrammétrique, par l’intégration de différentes mesures. Enfin, Antoine Eceiza, ingénieur contractuel sur le projet DEEP-C, évalue la capacité des mesures de détection acoustique distribuée (DAS) sur fibres optiques marines à capter les signaux acoustiques émis par les drones de surface et sous-marins. Des équipes de Geo-Ocean à Brest et de LIENSs à La Rochelle participent également aux expérimentations.en lien avec la communauté MARMOR (Marine Advanced geophysical Research equipment and Mayotte multidisciplinary Observatory for research and Response). MARMOR est un projet Equipex+ démarré en juin 2021 sur une durée de 8 ans et géré par l’ANR. L’objectif de l’élément 1 du projet MARMOR est de créer une communauté nationale et une nouvelle génération de chercheurs en géodésie marine.
- Rapport de mi-parcours (Elément 1), 25 juillet 2025 Valérie Ballu (LIENs), Jean-Mathieu Nocquet (GeoAzur), Jean-Yves Royer (Geo-Ocean). Pour atteindre cet objectif, MARMOR a prévu d’acquérir des systèmes permettant de mesurer les déplacements horizontaux et verticaux des fonds marins grâce à des relevés répétés et des mesures continues.
Projet Despot (DEep Swarm POsiTionning)
Système de positionnement précis pour drones ou AUV
- PME Arkeocean associée à la PME Seagnal et à la société Bourbon offshore Gaia
Le projet DESPOT (DEep Swarm POsiTionning) a été reconnu et soutenu dans le cadre des initiatives nationales en faveur de la robotique autonome et des technologies marines avancées. Porté conjointement par la PME Arkeocean, en partenariat avec Seagnal et Bourbon Offshore Gaia, ce projet vise à développer un système de positionnement de haute précision pour les drones sous-marins et aériens (AUV/UAV) opérant en essaim. L’ambition de DESPOT est de combiner des approches issues du positionnement acoustique, de la fusion multi-capteurs et de l’intelligence collective afin de permettre une navigation coordonnée et robuste dans des environnements dépourvus de signal GNSS.
D’une durée de trois ans, le programme réunit des expertises complémentaires : Arkeocean assure la direction scientifique et le développement des algorithmes d’estimation de position basés sur des modèles de propagation acoustique et inertielle ; Seagnal conçoit les modules de communication et de synchronisation inter-véhicules ; Bourbon Offshore Gaia, enfin, apporte son savoir-faire opérationnel pour l’intégration et les essais en milieu marin réel, notamment sur des zones de test au large de Toulon et Lorient.
Projet P-6000
Batterie basée sur la technologie lithium, adaptée à l’utilisation sous très forte pression, les systèmes utilisateurs pouvant donc se passer des caissons étanches
- PME Accuwatt technologie, associée à l’institut de recherche Ifremer, avec l’appui de Naval Group
Le projet P-6000 est porté par la PME Accuwatt Technologies, en partenariat étroit avec l’Ifremer et l’appui scientifique (non financé) de Naval Group, il vise à développer une batterie lithium spécialement conçue pour fonctionner sous très forte pression, jusqu’à 600 bars, permettant ainsi aux systèmes utilisateurs de se passer des traditionnels caissons étanches nécessaires à la majorité des batteries actuelles. L’innovation majeure de P-6000 réside dans la création d’une batterie « équipression » modulaire, présentant une haute densité énergétique et une sécurité intrinsèque accrue. Cette technologie, testée en immersion profonde, pourra être intégrée dans des AUV ou des équipements autonomes sous-marins destinés à l’exploration et à la surveillance de zones extrêmes, sans subir les contraintes de surpoids et de surcoût induites par les caissons de protection.
Outre les gains en autonomie et en fiabilité, la conception modulaire vise également à faciliter la maintenance et l’adaptation de ces batteries à divers types d’engins et scénarios d’utilisation. Le projet prévoit de développer des démonstrateurs opérationnels jusqu’à une profondeur de 6000 mètres, en collaboration avec les équipes d’Ifremer pour la validation dans des environnements de grands fonds réels.Le projet bénéficie aussi du réseau d’expertise de Naval Group, leader des systèmes navals avancés, qui apporte son savoir-faire en matière d’intégration et de sécurité, tout en offrant un appui technique pour la qualification des prototypes dans des contextes de défense ou d’exploration scientifique.
Projet EGF (Énergie grands fonds)
Fourniture d’énergie renouvelable aux engins d’exploration sous-marine, basée sur l’énergie de la houle
- PME GEPS Techno associée à l’entreprise Acergy France
Le projet EGF (Énergie Grands Fonds), lauréat France 2030 dans la catégorie « Grands Fonds Marins », est porté par la PME GEPS Techno (Guérande) en partenariat avec l’entreprise Acergy France (Subsea7). Sur une durée de 36 mois, EGF vise à concevoir et démontrer un système innovant de fourniture d’énergie renouvelable pour les engins d’exploration sous-marine, basé sur la récupération de l’énergie de la houle à très grande profondeur.
L’enjeu central du projet est de développer une station autonome, composée notamment d’une bouée houlomotrice connectée par câble dynamique à un hub sous-marin. Cette infrastructure est conçue pour alimenter durablement des équipements de suivi, d’inspection et de contrôle en situation d’isolement total, sans navire de soutien et pour des profondeurs pouvant atteindre -1000 mètres lors des premiers tests. La technologie cible tout particulièrement les opérations longue durée et la maintenance réduite, en permettant à une flotte d’AUV ou de capteurs autonomes de disposer d’une source d’énergie renouvelable fiable et continue en grands fonds océaniques.
GEPS Techno assure le développement et l’intégration des composants énergétiques – bouées houlomotrices hybrides issues de programmes antérieurs de « récupération d’énergie marine » – tandis qu’Acergy France met à disposition son expertise en installation et essais d’équipements complexes en environnement profond sous-marin. Les premiers prototypes, testés en Atlantique puis en Méditerranée, apporteront une preuve de concept quant à la capacité de ces systèmes à optimiser la logistique et la durabilité des campagnes d’exploration scientifique et industrielle des grands fonds.
Projet ID-GF (imageur distribué grands fonds)
Essaim de flotteurs en matériaux composites capables d’opérer en grande profondeur
- PME Florian Madec composites (FMC) associée à l’école d’ingénieurs ENSTA, à l’institut de recherche Ifremer, et aux PME Hexa-H et Oxxius
Le projet ID-GF (Imageur Distribué Grands Fonds) réunit la PME Florian Madec Composites (FMC), l’école d’ingénieurs ENSTA Bretagne, l’institut de recherche Ifremer et les PME Hexa-H et Oxxius. D’une durée de 48 mois, le projet vise à développer un prototype d’essaim de flotteurs en matériaux composites capables d’opérer à grande profondeur, jusqu’à -1000 mètres. Chaque flotteur, dont la coque est élaborée en composite haute performance, est conçu pour se déplacer verticalement dans la colonne d’eau et communiquer avec ses homologues par voies acoustique et optique.
Cet essaim fonctionne comme une antenne d’imagerie sous-marine distribuée : par synchronisation de leurs positions, les flotteurs collectent des données permettant de réaliser des reconstructions d’imageries très haute résolution ou d’assurer la surveillance d’infrastructures en grands fonds. Le positionnement relatif au sein de l’essaim est affiné grâce à l’échange de signaux, chaque flotteur recevant des émissions acoustiques envoyées depuis des bouées de surface permettant ainsi le recalage régulier de la formation.
Le projet prévoit plusieurs campagnes de tests en Atlantique, menées en synergie avec les moyens d’essai d’Ifremer et l’expertise en télé-robotique marine d’ENSTA Bretagne. Les PME Hexa-H et Oxxius apportent leurs compétences sur la conception optique et la miniaturisation, garantissant l’intégration d’instruments innovants à bord des flotteurs. Cette approche collaborative vise à fournir à moyen terme de nouveaux outils pour la cartographie, la détection des polluants et la surveillance à grande échelle des écosystèmes profonds.
Projet Piccard (projet d’intégration de capteurs pour la connaissance des abysses et la recherche par drone)
Capteur pour l’étude des grands fonds marins permettant de caractériser la nature des matériaux présents dans son environnement
- PME Elwave associée à l’institut Mines Telecom atlantique
Le projet Piccard (Projet d’Intégration de Capteurs pour la Connaissance des Abysses et la Recherche par Drone) est porté par la PME Elwave, en association avec l’institut Mines Telecom Atlantique et, pour l’appui opérationnel terrain, la société d’exploration Abyssa, ce projet de 36 mois vise à développer une nouvelle génération de capteurs électromagnétiques embarqués sur drones sous-marins (ROV, AUV), capables de caractériser in situ la nature des matériaux présents dans les grands fonds marins et d’inventorier les ressources du milieu abyssal.
L’innovation majeure réside dans la technologie « Controlled Electric Detection and Ranging » (CEDAR), basée sur la génération et l’analyse d’un champ électromagnétique basse fréquence : le capteur identifie, en temps réel et à 360°, la taille, la forme, la position et la nature électrique des objets environnants, même enfouis dans les sédiments où la vision optique ou l’écholocalisation classique s’avèrent limitées. Cette technologie, inspirée du système sensoriel des poissons tropicaux, permet de distinguer conducteurs, isolants, matériaux vivants ou non vivants, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour la surveillance environnementale ou la cartographie des grands fonds.
Le projet inclut des campagnes de test impliquant l’utilisation de drones autonomes opérant jusqu’à 6000 mètres de profondeur, dont les données seront analysées via des algorithmes avancés mis au point en collaboration avec Mines Telecom Atlantique et Abyssa. Cette approche intégrée vise à améliorer significativement la connaissance des fonds marins profonds tout en renforçant l’autonomie des missions de recherche scientifique et industrielle, dans un souci de souveraineté technologique affirmé par France 2030.
Projet Martoc
Adaptation d’un drone en cours de développement par RTSYS au suivi de câbles sous-marins et à la détection d’anomalies sur ces câbles
- RTSYS associée à Orange Marine, à la PME Mappem Geophysics et à l’école d’ingénieurs ENSTA Bretagne
Le projet Martoc est porté par l’entreprise RTSYS en collaboration avec Orange Marine, la PME Mappem Geophysics et l’école d’ingénieurs ENSTA Bretagne, pour une durée de 36 mois. Martoc vise à adapter un drone sous-marin de nouvelle génération au suivi et à la détection d’anomalies sur les câbles sous-marins.
Le cœur du projet consiste à doter l’AUV développé par RTSYS – un drone de 55 kg conçu pour atteindre jusqu’à 3 000 mètres de profondeur – de capteurs électriques et magnétiques passifs, d’un sonar et d’une caméra haute résolution permettant d’assurer la surveillance, l’inspection et le contrôle des câbles sous-marins sur de longues distances et en temps réel. Les données recueillies par ces différents capteurs seront automatiquement intégrées et analysées via des logiciels embarqués innovants, afin d’optimiser le positionnement et le guidage du drone ainsi que la détection d’éventuels défauts ou ruptures.
Le consortium associe l’expertise technique d’Orange Marine dans le déploiement et la maintenance des câbles intercontinentaux, la capacité de Mappem Geophysics en instrumentation électromagnétique marine, et le soutien académique d’ENSTA Bretagne pour l’optimisation des algorithmes de détection et de repérage. Le projet Martoc inclut également le développement de systèmes automatisés de mise à l’eau et de récupération du drone en mer, ainsi que de protocoles de tests sur des câbles en opération ou en banc d’essai.
Projet Fiberscope
Utilisation de la fibre optique existante comme capteur sur des câbles déjà posés tout en en multipliant la portée
- start-up Fosina, associée à Orange et aux instituts de recherches Ifremer, ISEN et École navale
Le projet Fiberscope est porté par la start-up Fosina en partenariat avec Orange, Ifremer, ISEN Ouest et l’École Navale. Sur 48 mois, ce projet vise à révolutionner la surveillance et la connaissance des environnements sous-marins profondes grâce à l’exploitation des fibres optiques insérées dans les câbles déjà posés sur le fond marin. En utilisant la technologie des capteurs acoustiques répartis (DAS, Distributed Acoustic Sensing), Fiberscope ambitionne de transformer ces câbles en dispositifs de détection et de monitoring sur des portées dépassant les 200 km, une performance inédite à ce jour.
Le système développé par Fosina et ses partenaires permettra de multiplier la portée et la sensibilité des mesures, facilitant ainsi la surveillance des risques naturels, la détection d’incidents ou de sabotages, et l’acquisition de données pour la sismologie et l’océanographie. Contrairement aux méthodes classiques qui exploitent des capteurs « dedicated », Fiberscope intègre la solution directement aux infrastructures existantes, rendant possible le suivi continu et temps réel des câbles sur de très longues distances, sans nouvelle pose ni lourds investissements.
La contribution d’Orange, en tant que leader international des télécommunications et maître d’œuvre des câbles sous-marins, garantit la robustesse industrielle du projet, tandis que l’expertise académique d’Ifremer, l’ISEN et l’École Navale apporte les compétences en instrumentation, en analyse de données et en méthodologie scientifique nécessaires à la qualification des innovations en environnement réel.
Projet Résidence-VF
Briques technologiques pour des drones ayant la capacité de rester immergés au moins un an, en se rechargeant et en transmettant leurs données depuis une station d’accueil sous-marine
- PME Forssea Robotics, associée à la PME FinX et à l’institut de recherche Ifremer
Le projet Résidence-VF est un programme de 48 mois soutenu dans le cadre de France 2030, « Grands Fonds Marins », porté par la PME Forssea Robotics, en partenariat avec la PME FinX et l’institut de recherche Ifremer. Ce projet vise à développer un ensemble de briques technologiques permettant de concevoir et réaliser des drones sous-marins à coût maîtrisé, capables de rester immergés très longtemps, au moins un an, en se rechargeant et en transmettant leurs données depuis une station d’accueil sous-marine.
Parmi les innovations clés, l’adaptation d’un propulseur à membrane (sans hélice), développé par FinX, est prévue pour améliorer la fiabilité et l’efficacité énergétique des drones immergés prolongés. Ces drones promettent ainsi d’exécuter des missions d’inspection, de surveillance et d’exploration autonome prolongée dans les environnements des grands fonds marins.
Le projet profite de la complémentarité entre Forssea Robotics, experte en robotique marine intelligente, FinX, spécialiste des systèmes de propulsion innovants, et l’appui scientifique d’Ifremer, garantissant une adéquation technologique forte avec les défis environnementaux et opérationnels des milieux profonds.
Projet Seamap
Poursuite du développement des micro-drones sous-marins proposés par Seaber et mise en place d’une plateforme de partage des données océanographiques géoréférencées
- PME Seaber, associée aux laboratoires Lemar (CNRS) et Marbec (université de Montpellier)
Le projet Seamap est un programme de 36 mois soutenu par France 2030 dans le cadre de l’initiative « Grands Fonds Marins », porté par la PME Seaber en collaboration avec les laboratoires Lemar (CNRS) et Marbec (Université de Montpellier).
Ce projet poursuit le développement des micro-drones sous-marins légers (environ 10 kg) conçus par Seaber, qui sont à coût maîtrisé et peuvent opérer en essaims coordonnés jusqu’à plusieurs centaines de mètres de profondeur. L’une des ambitions majeures de Seamap est également de mettre en place une plateforme de partage des données océanographiques géoréférencées, appelée Cartha, afin de centraliser, mutualiser et valoriser les mesures réalisées par ces drones et d’autres sources océanographiques.
Lors des tests en mer, une découverte inattendue a mis en lumière une épave, ce qui a fortement contribué à la visibilité médiatique et scientifique du projet, soulignant ainsi le potentiel de ces technologies pour la découverte et l’exploration sous-marine en grands fonds.
Projet Smart-eco
Technologie micro-fluidique (manipulant de petits volumes de fluides) innovante pour analyser le pH et la chimie des sels nutritifs des océans profonds et des eaux de surface
- PME Fluidion, associée aux laboratoire MIO (université d’Aix-Marseille) et Locean (Sorbonne université)
Ces projets ont un avancement physique suivant globalement le planning établi et les aides sont versées à l’avenant, au fil des étapes clefs définies à la signature des contrats, ce qui est remarquable.
En effet, d’après les dernières informations recueillies auprès de l’opérateur bpifrance à fin octobre 2025 :
- plus de 70% des projets ont passé leur première étape clef, l’EC1 ;
- 2 sont en phase de finalisation des documents contractuels ;
- et un seul a dû reporter sa date d’EC1, sans pour autant que le projet soit en danger.
Il est important de souligner que ces projets sont portés par des PME ou des start-ups, en partenariat : l’innovation est plurielle, à visée industrielle sous couvert du développement de briques technologiques prometteuses. Elle s’inscrit dans les territoires avec un tissu industriel varié, des partenariats multiples, une forte volonté à l’export et pour ce faire elle est portée par des entrepreneurs engagés et dévoués.
Seaber, lauréate du projet Seamap, a effectué une levée de 1,5 M€ avec succès dans le domaine des micro-AUV, qui va lui permettre d’accélérer sa croissance dans les domaines de la défense et de la recherche océanographique. Je veux y voir un effet tremplin de l’AAP.
CWS*, lauréat de l’AMI CORIMER 2023, qui a levé le 3 novembre 12 M€ avec ses ailes rigides permettant de réduire la consommation de carburant des navires. La start-up vise le développement de son site de production. Là aussi, un effet multiplicateur peut être mesuré.
On le voit, ces dispositifs sont indispensables et nous ne pouvons qu’appeler de nos vœux la poursuite des soutiens opérationnels, par tous les procédés concevables.
* CWS est dorénavant présidé par Laurent Schneider-Maunoury
POINTS DE REPÈRE
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