France – 19/09/2025 – energiesdelamer.eu.

Avec l’intelligence artificielle, Vattenfall explore de nouvelles façons d’allier production décarbonée et respect des écosystèmes marins.

Invitée des Océanes Atlantique « Les Yeux sur l’océan : Observer | Partager | Décider » qui se tiendront les 6 et 7 octobre au Pouliguen, Florence Simonet, Directrice générale de Vattenfall Eolien, revient sur les grands axes de cette démarche pionnière, présentée lors de la 8ᵉ Conference on Wind energy and Wildlife impact organisée par Biotope et France renouvelables,  début septembre à Montpellier.

En effet, Vattenfall a une stratégie active et très opérationnelle en faveur de la biodiversité pour ses parcs éoliens en mer. Par exemple, aux Pays Bas, sur le parc de Hollandse Kust Zuid, des ouvertures dans les fondations ainsi que des récifs artificiels ont été installés pour promouvoir la biodiversité locale, et notamment le cabillaud. Des mesures d’e-DNA, un suivi par caméras, y sont réalisés par des organismes de recherche et de protection de l’environnement afin de vérifier l’efficacité des modifications apportées aux fondations sur la diversité marine autour des turbines.

Maintenance prédictive, optimisation de la production et nouvelles applications au service de la performance, sont les axes de Vattenfall que vous avez présenté au 8ème CWW pour la mise en œuvre et le déploiement de l’intelligence artificielle au sein du groupe et que vous dévoilerez lors des Océanes Atlantique 2025* au Pouliguen.

L’IA est-elle au cœur de la stratégie de Vattenfall ?

Florence Simonet – Nous avons quatre axes de développement sur lesquels je vais revenir au cours de notre échange. Le premier, c’est la maintenance de nos parcs. C’est le point le plus critique dans l’exploitation des parcs éoliens en mer.

Pour éviter d’avoir des pannes, il faut pouvoir les anticiper et c’est là que l’on va utiliser l’intelligence artificielle. Cet outil nous permet de cumuler et traiter toutes les données qui sont issues des capteurs de nos parcs pour détecter des pannes qu’on n’aurait pas détecter autrement.

Le deuxième axe de développement porte sur la production. L’intelligence artificielle va nous aider à traiter une quantité massive de données grâce à nos capteurs. Il s’agit de données météorologiques, météocéaniques et des données sur l’injection du réseau. L’objectif est de mieux comprendre les impacts sur notre production et d’être en capacité d’éventuellement la moduler pour être plus efficaces.

Pour le suivi environnemental, les chauves-souris et les oiseaux sont dorénavant sous surveillance. Les radars et les caméras thermiques, alliés à l’IA, permettent-ils gérer leur passage sans arrêter tout un parc ?

En effet, c’est notre troisième axe, celui des suivis environnementaux et donc l’application des nouvelles innovations technologiques.

On a mené plusieurs projets avec l’IA. Le dernier en date c’est celui sur le parc d’Hollandse Kust Zuid qui est implanté au large des Pays-Bas. Il comprend 139 machines et a été mis en service en 2024. L’une des turbines est équipée de caméras thermiques.

Pour quelle raison utilisez-vous des caméras thermiques ?

Nous avons actuellement 16 caméras sur une turbine. Cet automne, nous allons étendre la surveillance à 5 turbines, donc 80 caméras installées Avec les caméras thermiques, les vols des chauves-souris et les oiseaux sont identifiés et détectés la nuit. Nous sommes tenus d’appliquer une procédure dite de « start-stop » qui impose aux opérateurs l’arrêt des turbines quand les conditions météorologiques sont jugées propices à un flux migratoire de chauves-souris. Le travail de recherche que nous menons, bien que volontaire, vise précisément à documenter cette efficacité et à identifier des alternatives plus ciblées et efficaces. Les données vidéos sont traitées par l’IA, pour identifier le passage de chauves-souris ou d’oiseaux. En croisant ces observations avec des  données environnementales, nous sommes en mesure de cartographier les migrations locales et de documenter les collisions éventuelles. Le travail que nous menons vise à quantifier ces risques afin de proposer des mesures ciblées et efficaces – par exemple, un bridage localisé plutôt qu’un arrêt complet du parc, et un bridage déclenché par l’observation directe plutôt que par des modèles prédictifs.

Peut-on mettre cette intelligence artificielle au service de l’expérience client ?

Oui, c’est notre quatrième axe de développement. Nous avons pour objectif d’utiliser de plus en plus l’intelligence artificielle comme interface pour nos échanges avec nos clients.

* Florence Simonet interviendra aux Océanes Atlantique le 6 octobre 2025

POINTS DE REPÈRE

CWW – Conference on Wind energy and Wildlife impact, organisée par Biotope et France renouvelables*

 

Vattenfall établit une nouvelle référence en matière de biodiversité et de protection de la nature

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