France – 16/09/2025 – energiesdelamer.eu.
Alors que se multiplient les alertes des scientifiques internationaux (GIEC, IPBES), que les impacts du dérèglement climatique et de l’érosion de la biodiversité s’amplifient et qu’en réponse, les politiques publiques mises en œuvre pour répondre à ces enjeux occupent une place croissante,
Un constat sans appel : le coût de l’inaction est supérieur à celui de la transition
Ce rapport dresse un état des lieux d’ensemble de l’action publique, tente d’en évaluer la cohérence et l’efficacité et propose des recommandations pour accélérer la mise en œuvre de la transition, dans un contexte de finances publiques dégradées. Cette publication fait suite aux travaux déjà conduits par les juridictions financières, notamment le rapport public annuel de 2024 consacré à l’adaptation au changement climatique. Elle a pour ambition de devenir un document annuel de référence sur ces politiques et leurs effets, permettant, sous une forme accessible, d’éclairer les décideurs et le public à partir des constats établis par les juridictions. Cette première édition ne prétend pas épuiser toutes les dimensions de la transition écologique, mais permet d’établir quelques constats que la Cour entend suivre et approfondir dans ses futurs travaux.
Des progrès réels mais encore insuffisants
La France s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 55 % d’ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone en 2050, tout en préservant la biodiversité, la qualité de l’air et les ressources en eau. Au regard de ces objectifs, certains résultats positifs sont à souligner : les émissions de GES ont diminué de plus de 30 % depuis 1990, plusieurs polluants atmosphériques ont reculé et des politiques structurantes ont été déployées dans le domaine de l’eau et des déchets. Cependant, ces progrès restent insuffisants. Le rythme de diminution des émissions s’est ralenti et l’atteinte de la neutralité carbone en 2050 paraît de plus en plus incertaine.
L’empreinte carbone totale de la France, qui inclut les émissions importées liées à la consommation nationale, est orientée à la hausse. Le déclin de la biodiversité s’accélère, comme le montre la diminution de 31 % des populations d’oiseaux spécialistes depuis 1989. L’adaptation au changement climatique accuse un retard préoccupant, alors que ses effets se multiplient : canicules, sécheresses, incendies, inondations. Dans ces conditions, la Cour appelle à renforcer l’évaluation et la cohérence des politiques menées. Elle recommande notamment de fixer des objectifs chiffrés de réduction de l’empreinte carbone dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), déclinés par secteur, afin de mieux refléter la réalité de l’impact environnemental de la France.
La suite est réservée aux abonné(e)s.
Pour lire la suite de cet article abonnez-vous. Vous êtes déjà abonnés? connectez-vous.
POINTS DE REPÈRE
Abonnez-vous aux articles complets, publiés dans les newsletters, ou inscrivez-vous gratuitement au Fil info de l’agence de presse d’energiesdelamer.eu.
Avec l’abonnement (nominatif et individuel) l’accès est illimité à tous les articles publiés.
Abonnements : Aziliz Le Grand – Mer Veille Energie
Suivez-nous sur les réseaux sociaux Linkedin et Facebook
Le Business Directory est le répertoire des membres soutiens d’energiesdelamer.eu. Les adhésions des membres permettent l’accès gratuit aux articles publiés sur leurs activités par energiesdelamer.eu. Véritable outil de veille et de documentation, la database comprend 11 112 articles d’actualité qui ont été indexés quotidiennement, depuis août 2007.
Publicités Google :