France – UNOC – 09/06/2025 – energiesdelamer.eu.
Dans le décor de l’une des mers les plus fragiles du monde, la Méditerranée*, qui a atteint à l’été 2024 la température record de 28,9°C, et dont la pollution atteint la conférence doit déboucher sur des engagements concrets d’Etats pour protéger les océans et une déclaration négociée depuis des mois qui s’annonce très consensuelle.
Il manque encore des signatures.
Ils sont déjà 31 états a avoir ratifié l’accord sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales. Mais, il en fait 60, pour que l’Accord entre en vigueur. C’est l’un des objectifs du Président français, Emmanuel Macron, l’UNOC 2025 et le sommet qui s’est déroulé à Monaco lui en donneront peut-être la possibilité.
Pour suivre l’UNOC en direct :
Retour sur le discours d’Emmanuel Macron prononcé hier
« Il faut continuer à financer une science libre et ouverte »
La pollution plastique
8 Mt de plastiques sont déversés chaque année dans les mers et l’océan, et pour lutter contre cette fatalité, tous les acteurs qui œuvrent dans le domaine de l’économie circulaire autour du bassin méditerranéen se sont fédérés au sein d’un réseau, Circe.med, début 2024 dont fait partie l’ADEME.
Son premier axe de travail : la pollution plastique. « Nous souhaitions définir rapidement une position commune de nos pays dans les négociations internationales sur le sujet », explique Ani Movsessiyan, chargée de mission internationale à l’ADEME. Ce sera le cas, lors de la 3e conférence des Nations unies sur les océans (UNOC).
La pêche au chalut
Le 7 juin, au cours d’un échange avec la presse régionale, Emmanuel Macron, avait indiqué vouloir limiter le chalutage dans les aires marines protégées.
Le chalutage de fond concerne 3 % de la ZEE française. En Hexagone, 50 % de la surface est interdite au chalutage de fond, mentionne le dossier de presse présenté par la ministre de la transition écologique et de la mer.
Le 8 juin, Journée mondiale de l’Océan, Agnès Pannier-Runacher, a présenté la « stratégie dédiée à la protection des fonds marins » d’où le chalutage sera exclu de zones d’ici fin 2026, ainsi « toutes les activités humaines ayant un impact sensible sur les fonds marins ».
Au total, « les zones où les fonds marins sont ou seront fortement protégés représenteront 4 % des eaux françaises hexagonales, contre 0,1 % aujourd’hui », a déclaré Agnès Pannier-Runacher. Le choix des espaces maritimes concernés est présenté par le cabinet de la ministre comme « une première étape pour des zones labellisables » : « d’autres arriveront rapidement », d’ici fin 2027, est-il indiqué !
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