France – 14/05/2025 – energiesdelamer.eu.
Dans l’essor de l’éolien marin et de la transition énergétique en Méditerranée les ports jouent déjà un rôle majeur. Ils se sont développés et adaptés. Trois d’entre eux sont particulièrement mobilisés sur ce sujet.
Marseille-Fos entend faire de l’innovation un élément clé de sa stratégie. Premier port de France à permettre la connexion électrique des navires à quai (dès 2017, pour les liaisons avec la Corse), il prévoit d’électrifier la quasi-totalité de ses installations pour cette année. Dans le même temps, Marseille-Fos mise sur le projet d’infrastructures DEOS (« Développement de l’éolien offshore »), soit un investissement de 550 millions d’euros, pour devenir un hub majeur des énergies nouvelles en Méditerranée.
Dès 2028, le site de Fos-sur-Mer devrait ainsi être en mesure de déployer 25 éoliennes par an – l’équivalent de 450 MW – et, avec l’usine Eiffage Metal, de produire environ 50 flotteurs chaque année.
Port-la Nouvelle (SEMOP, région Occitanie et Caisse des dépôts, et un consortium d’opérateurs privés) se présente comme le futur port de la transition énergétique en D’importants travaux ont été réalisés à cet effet ces dernières années : construction d’une digue de 2400 m de long, création d’un bassin destiné à accueillir la filière de l’éolien flottant (avec un quai de 200 m et un terre-plein d’une dizaine d’hectares pour l’assemblage des flotteurs), ouverture d’un parc logistique dédié aux nouvelles activités industrielles… Depuis plusieurs mois, Port-la Nouvelle reçoit les éléments d’Eolmed et d’EFGL.
Par ailleurs, le port est également très engagé sur l’hydrogène L’usine Hyd’Occ devrait entrer en fonction fin 2025. Un projet de 60 millions d’euros, labellisé par le Pôle Mer Méditerranée.
Sète-Frontignan et ses ambitions : Port à énergie positive dès 2020, le port se positionne comme base arrière de Fos-sur-Mer et Port-la Nouvelle pour l’éolien Du foncier est en cours d’être libéré. La création de 30 ha supplémentaires sur la zone Zifmar, à Frontignan, est prévue d’ici à 2028 pour accueillir cette base. Ce chantier symbolique de la dimension multimodale du port de Sète (maritime-ferroviaire- routier-fluvial), est évalué à 50 M€. La création de Zifmar 2 est, elle, évaluée à 8 M€.
Pour l’éolien offshore, Sète compte par exemple se positionner « sur la construction de nacelles, pour les envoyer ensuite sur Port-la-Nouvelle ou Fos, où auront lieu les assemblages finaux en bord à quai ».
Extrait du dossier spécial du Pôle Mer Méditerranée, réalisé à l’occasion de FOWT 2025.
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