Un plan d’action européen pour l’acier et les métaux

Europe – 20/03/2025 – energiesdelamer.eu.

Ce n’est pas un hasard si l’Union européenne s’est construite sur l’acier (CECA) créé en 1951 par six pays (la Belgique, la France, l’Italie, la République fédérale d’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas).

L’Europe possède une longue et fière tradition dans la production d’acier et de métaux de base (1). L’avantage concurrentiel de l’Europe dans le domaine des produits à forte valeur ajoutée et d’autres produits sidérurgiques et métallurgiques est un atout essentiel pour de nombreuses industries et produits en aval. Ces secteurs sont vitaux pour la sécurité économique et la stabilité sociale de l’UE. Reconnaissant leur importance stratégique, la boussole de la compétitivité (2) a identifié l’acier et les métaux comme un domaine d’action clé.
Ces secteurs partagent tous des défis majeurs communs pour leur compétitivité : coûts énergétiques élevés, exposition à des conditions de concurrence inégales au niveau international, besoins d’investissement dans la décarbonisation et charge réglementaire. Au cours de la dernière décennie, la part de l’UE dans la production mondiale d’acier a diminué pour atteindre 7 à 8 %, tandis que la production d’aluminium primaire représente 3,8 % (3). Parallèlement, d’autres pays, notamment la Chine et, ces dernières années, l’Inde, ainsi que plusieurs autres pays d’Asie et du Moyen-Orient, ont considérablement augmenté leurs capacités de production, souvent grâce à des subventions qui faussent la concurrence. En conséquence, pour le seul acier, la surcapacité mondiale en 2024 était estimée à plus de quatre fois et demie la consommation annuelle de l’UE (4).

Présentation du Plan proposé par la direction générale du marché intérieur, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des PME (GROW) dirigée par Mme Kerstin JORNA, œuvre à la préservation et à la gestion du marché unique des biens et des services, ainsi qu’au renforcement de sa gouvernance.  La DG mène également des actions en faveur de la numérisation et de la décarbonisation de l’industrie européenne et des PME. Elle contribue à l’objectif de faire de l’UE une économie plus verte, plus numérique et plus résiliente.