Polynésie Française – 25/11/2022 – energiesdelamer.eu. Le Tuvalu, qui depuis avril 2022 a changé d’avis et fait partie des gouvernements qui souhaitent l’arrêt des exploitations minières dans les grands fonds marins  avant que des travaux d’exploration dans les eaux internationales soient menés se tourne vers le métaverse alors que la montée des eaux menace son existence.

Le ministre des Affaires étrangères de Tuvalu, Simon Kofe, a déclaré au sommet sur le climat de la COP27 qu’il était temps d’examiner des solutions alternatives pour la survie de son pays, ce qui incluait Tuvalu devenant la première nation numérisée du métaverse – un domaine en ligne qui utilise la réalité augmentée et virtuelle (VR) pour aider les utilisateurs interagir. Une allocution virtuelle pour parler d’un péril qui, lui, est bien réel. Menacée d’être engloutie par les eaux, la nation insulaire des Tuvalu et ses 12.000 habitants pourraient disparaître de la surface du Globe d’ici à la fin de ce siècle. Pour garantir son existence, l’archipel polynésien a donc commencé à se « télécharger » dans le monde virtuel du métaverse, a annoncé son ministre des Affaires étrangère, Simon Kofe, dans une allocution vidéo diffusée à l’occasion de la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27), qui se tient à Charm el-Cheikh, en Égypte.

Menacée d’être engloutie par les eaux, la petite nation insulaire des Tuvalu et ses 12.000 habitants pourraient disparaître de la surface du Globe d’ici à la fin de ce siècle, c’était déjà le thème de son intervention lors de la COP26. Pour garantir son existence, l’archipel polynésien a donc commencé à se « télécharger » dans le monde virtuel du métaverse, a annoncé son ministre des Affaires étrangère, Simon Kofe, dans une allocution vidéo diffusée cette semaine à l’occasion de la conférence des Nations unies sur le changement climatique COP27, qui se tient à Charm el-Cheikh, en Égypte.

De nombreux médias rappellent que Simon Kofe avait attiré l’attention du monde entier lors de la COP26 de 2021, lorsqu’il s’est adressé à la conférence debout jusqu’aux genoux dans la mer pour illustrer comment Tuvalu est en première ligne du changement climatique. Son intervention avec les genoux avait fait la « Une » de la BBC en 2021.

Tuvalu devait agir parce que les pays du monde n’en faisaient pas assez pour prévenir le changement climatique, a-t-il déclaré. Tuvalu sera le premier pays à se répliquer dans le métaverse, mais suit à la fois la ville de Séoul et la nation insulaire de la Barbade qui ont annoncé l’année dernière qu’elles entreraient dans le métaverse pour fournir respectivement des services administratifs et consulaires.

« L’idée est de continuer à fonctionner comme un État et au-delà de préserver notre culture, nos connaissances, notre histoire dans un espace numérique », a déclaré Simon Kofe.

Tuvalu, un groupe de neuf îles, situé à mi-chemin entre l’Australie et Hawaï, alerte depuis longtemps sur les risques de changement climatique et d’élévation du niveau de la mer.

Jusqu’à 40% du district de la capitale est sous l’eau à marée haute, et tout le pays devrait être sous l’eau d’ici la fin du siècle.

Simon Kofe espére que la création d’une nation numérique permettrait à Tuvalu de continuer à fonctionner comme un État même s’il devenait complètement submergé.

Ceci est important alors que le gouvernement entame des efforts pour garantir que Tuvalu continue d’être reconnu internationalement en tant qu’État et que ses frontières maritimes – et les ressources dans ces eaux – soient maintenues même si les îles sont submergées. Les sept gouvernements ont accepté une reconnaissance continue, mais qu’il y aurait des défis si Tuvalu faisait faillite car il s’agit d’un nouveau domaine du droit international.

 

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