France – 07/12/2021 – energiesdelamer.eu. Les chiffres du troisième trimestre 2021, publiés le 6 décembre, témoignent d’un rebond des raccordements dans le solaire, l’éolien et les bioénergies. Mais les objectifs fixés par la PPE à l’horizon 2023 semblent encore lointains.

 

Enfin de bonnes nouvelles pour les énergies renouvelables, communiquées par le Syndicat des énergies renouvelables (SER), RTE, Enedis et l’Agence ORE (Opérateurs de Réseaux d’Energie) dans le Panorama de l’électricité renouvelable au 30 septembre 2021.

Avec un parc de 58 759 MW, dont  2 876 MW raccordés sur les 3 premiers trimestres 2021 et 3 543 MW sur les douze derniers mois, 2021 dépasse le record annuel de 2017 de 2 757 MW. Grâce aux 25,7 TWh d’électricité renouvelable produits, les EnR ont représenté 26,6 % de la consommation électrique de France métropolitaine du troisième trimestre, et 26 % en moyenne sur les douze derniers mois.

Avec 18 487 MW raccordés au 30 septembre 2021, dont 1 285 MW au cours des 12 derniers mois, le parc éolien atteint 76,6 % de l’objectif fixé par la PPE à l’horizon 2023,à savoir 24 100 MW.

Pour le solaire, les 12 329 MW raccordés au 30 septembre 2021 ne représentent que 60,6% des 20 100 MW visés pour 2023. Mais les 2 162 MW raccordés au cours des 12 derniers mois correspondent au rythme qui serait nécessaire pour tenir cet objectif.

Seul le parc hydroélectrique, avec 25 498 MW raccordés, et malgré une baisse liée à des corrections de données sur le parc existant, a quasiment atteint (à 99,2%) son objectif 2023 de 25 700 MW.

Les bioénergies électriques atteignent une puissance de 2 222 MW avec 77 MW installés sur les douze derniers mois.

Changer de braquet sur l’éolien en mer

Ces chiffres sont rendus publics quelques jours après que le SER et FEE aient publiés leurs propositions pour atteindre 50 GW d’éolien en mer à l’horizon 2050, un objectif qu’ils estiment en ligne avec les ambitions nationales et européennes et les scénarios RTE présentés en octobre dernier. Pour y parvenir, ils proposent de fixer un cap intermédiaire de 18 GW en 2035, soit 2 GW par an jusqu’en 2028 puis 2,5 GW jusqu’en 2050. Ce qui suppose une « planification précise et anticipée, pilotée par l’État en associant l’ensemble des acteurs du monde maritime », même si l’éolien en mer ne représentera que 2,8% de l’occupation des sols.

Ils proposent également de changer l’échelle des projets et de la concertation en décloisonnant les projets et en organisant des débats publics sur un « programme » éolien en mer à horizon 10 ans pour chacune des 4 façades maritimes.

Dans la même logique, ils préconisent d’anticiper la transformation des infrastructures, notamment le développement du réseau électrique avec RTE, mais aussi des ports, qu’il convient d’ associer systématiquement aux réflexions liées au développement des infrastructures énergétiques marines afin d’en faire des centres névralgiques économiques.

Enfin, ils insistent à nouveau sur la nécessité d’un cadre législatif stable et durable favorisant visibilité, investissements et compétitivité.

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