France – 01/12/2021 – energiesdelamer.eu. Un an après avoir changé de nom, l’ex. Dietswell opère une séparation juridique entre ses activités conventionnelles dans l’Oil & Gas et celles qu’il entend développer dans les renouvelables, notamment l’éolien flottant.

Dolfines veut être un acteur qui compte sur le marché des énergies renouvelables, à commencer par celui de l’éolien flottant. Et fait savoir qu’il s’en donne les moyens. Un an après son changement de nom, l’ex. Dietswell franchit une nouvelle étape qui reflète le poids croissant de la transition énergétique dans ses activités.

Celles d’audit & inspection, d’assistance technique et de management de projets dans l’oil & gas, qui reprennent des couleurs avec la hausse des cours du pétrole, seront regroupées au sein de FACTORIG.

Dolfines SA abritera pour sa part les activités de services dans les énergies renouvelables. Son président et fondateur Jean-Claude Bourdon rappelle les nombreux points communs entre l’éolien en mer et l’oil & gas. « Dans les deux cas, la mesure du balourd ou des vibrations giratoires vise à limiter au minimum le non productive time ». Grâce à l’intelligence artificielle et à la robotique, le suivi de vie des turbines peut désormais se faire à distance et en  mobilisant moins de main d’œuvre. Les activités de 8.2 France, spécialiste allemand de l’éolien terrestre racheté il y a quelques mois, seront également logées dans cette entité. Une acquisition qui lui permet d’adapter rapidement son savoir-faire à l’éolien. « Et de démontrer notre détermination à opérer notre transition », souligne Jean-Claude Bourdon.

Un flotteur facile à assembler et à industrialiser

C’est également au sein de Dolfines SA que sera développé le flotteur TrussFloat©15, conçu pour accueillir une turbine de 15 MW, au lieu de 6 MW pour le précédent prototype développé par l’entreprise. Testé en bassin à l’été 2022 sans doute à la Seyne-sur-Mer, ce modèle se veut simple, et donc facile à assembler dans un yard européen et à industrialiser à hauteur de quelque dizaines d’unités. Mais il devrait néanmoins présenter quelques spécificités. Par exemple, un volet maintenance intégré, conçu à partir d’outils spécialisés très légers, évitant les mouvements relatifs. Il ne sera donc plus nécessaire de déconnecter la turbine ni de recourir à des moyens de levage extérieurs onéreux. L’installation d’unités de production d’hydrogène sur le deck est également envisageable.

L’émission d’un green bond de 3 millions d’euros doit permettre de consolider l’acquisition de 8.2 France, mais aussi d’éventuelles futures opérations. Car Dolfines entend construire une offre intégrée dans l’expertise technique des turbines, des infrastructures électriques et des fondations. Et se dit intéressé par des opportunités de coopération, sur un marché de l’éolien flottant en voie de consolidation.

POINTS DE REPÈRE

02/08/2021 –  Avec la finalisation de l’acquisition de 8.2 France et la mise en place de financements ajustés sur la durée du Plan Cash&Value21/25, DOLFINES s’ouvre la voie d’une croissance rentable sur les marchés en forte expansion des prestations de services aux énergies renouvelables, éoliens offshore en particulier.

DOLFINES a acquis 8.2 France

12/02/2021 – energiesdelamer.eu. DOLFINES a réalisé le 3/02/2021 avec succès un placement privé de 1,5 million d’euros d’obligations convertibles sous forme de « Green Bond » auprès d’investisseurs européens qualifiés. Cette levée de fonds contribuera au financement de ses projets en faveur de la transition écologique.

DOLFINES a réalisé un placement sous forme de Green Bond


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