Belgique – 15/10/2021 – energiesdelamer.eu. « C’est bon pour la nature et bon pour la facture » déclare Tinne Van der Straeten, la ministre de l’Energie. Le gouvernement fédéral du Royaume de Belgique est dirigé par le libéral néerlandophone Alexander De Croo et repose sur la coalition « Vivaldi » composé de sept partis entre socialistes, libéraux, écologistes des deux communautés et chrétiens-démocrates flamands.

Le Conseil des ministres a donné ce vendredi 15 octobre 2021 son feu vert à un triplement de la capacité de production d’énergie éolienne en mer du Nord d’ici 2030. Des éoliennes plus puissantes auxquelles viendra s’ajouter une île d’énergie en Mer du nord.

La Belgique souhaite devenir ainsi l’un des leaders en production d’énergie éolienne.

Tinne Van der Straeten (Groen) et son homologue à la mer du Nord Vincent Van Quickenborne (Open VLD) ont reçu l’approbation du Conseil des ministres de placer la barre plus haut pour l’énergie éolienne en mer. Lors de l’attribution des concessions pour les parcs éoliens de la zone Princesse Elisabeth, qui seront développés dans la seconde moitié de la décennie, le gouvernement prévoit un espace pour 3,2 à 3,5 GW de capacité supplémentaire au lieu des 2,2 GW initialement prévues.

Belgique Maquette parcs 1

« Avec la connexion à l’îlot énergétique et à des éoliennes d’une puissance pouvant atteindre 17 MW, nous pouvons augmenter notre capacité en mer du Nord », a déclaré Tinne Van der Straeten.

 

« Nous allons presque tripler notre capacité pour atteindre un total de 5,8 GW, ce qui représente 25 % de la production totale d’électricité. De cette manière, nous transformons notre mer du Nord en une centrale électrique durable ».

Les huit parcs éoliens belges existants, qui forment ensemble la première zone offshore, ont actuellement une capacité de 2,2 GW et peuvent fournir de l’électricité à 2,2 millions de ménages. Initialement, le développement de la deuxième zone d’ici 2030 devait doubler la capacité totale de la Belgique pour atteindre un maximum de 4,4 GW. Cela signifierait que tout l’espace réservé à l’énergie éolienne dans la mer du Nord belge serait rempli.

L’exécutif fédéral a néanmoins commandé des recherches pour envisager une extension de capacité sur la même surface. Il mise ainsi sur les derniers développements technologiques avec des turbines toujours plus grandes et plus efficaces. Alors que dans la première zone, on construisait encore des éoliennes d’une capacité de 3,3 à 9,5 MW chacune, on trouve désormais sur le marché des géants d’une capacité de 15 à 17 mégawatts. Cette évolution devrait permettre de produire davantage d’énergie dans la mer du Nord belge.

 

 

 

Sources : Gouvernement,  flandreinfo.be et L’Echo, Image à la Une Tweet d’Otari

POINTS DE REPÈRE

Aux yeux du gouvernement fédéral, il s’agit d’une étape importante pour que la Belgique atteigne l’objectif européen de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030 par rapport à 1990. Cette mise à jour du projet éolien permet d’envisager une économie totale de 8,6 millions de tonnes de CO2.


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