France – 27/08/2021 – energiesdelamer.eu. L’association Gardez les Caps a publié sur son compte tweeter, l’annonce du dépôt d’une plainte contre X par le Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins des Côtes-d’Armor (CDPMEM22), présidé Alain Coudray. «Il est épaulé par deux avocats, Me William Bourdon et son associé Me Vincent Brengarth. Le cabinet d’avocats a également utilisé les réseaux sociaux, notamment celui du Figaro, pour annoncer que ce dépôt avait été effectué jeudi 26 août auprès du procureur de la République pour « des chefs de rejet de substance polluante d’atteinte à la conservation d’espèces animales non domestiques, à l’exception des perturbations intentionnelles, d’atteinte à la conservation d’habitats naturels du fait de jeter, déverser ou laisser écouler, directement ou indirectement en mer des substances ou organismes nuisibles pour la conservation ou la reproduction des mammifères marins, poissons, crustacés, coquillages, mollusques ou végétaux ».

Selon l’AFP, la plainte pénale, « la première à porter sur l’intégralité du projet » selon un communiqué de Maitre William Bourdon et Maitre Vincent Brengarth » porte sur « l’absence de concertation préalable des associations de protection de l’environnement, l’inachèvement des études d’impact ainsi qu’un manque de suivi des éventuelles nuisances depuis le démarrage du chantier, notamment sur les oiseaux marins, reprochant à Ailes Marines de « détruire, altérer et dégrader la biodiversité ». « La baie de Saint-Brieuc doit être préservée (…) car la partie sud de la baie est une réserve naturelle nationale classée depuis 1998, et car elle est adjacente au parc Natura 2000 du Cap d’Erquy-Cap Fréhel », plaident-ils.

Le comité des pêches « met en exergue une logique de minimisation des conséquences sur la faune et la flore marine de nature à fragiliser leur préservation mais aussi les activités attachées », ajoutent les avocats, déplorant « que des considérations économiques aient prévalu sur des enjeux tenant au respect de l’environnement ».

Dans un courrier adressé au préfet maritime de l’Atlantique, « ils réclament par ailleurs l’immobilisation de l’Aeolus, navire de forage responsable de deux pollutions de fluides hydrauliques les 14 juin et 28 juillet et qui a été autorisé selon eux le 18 août à reprendre le forage des pieux ».

POINTS DE REPÈRE

31/07/2021 –  Ailes Marines annonce, avec accord de la Préfecture maritime, la reprise des travaux de forage par le navire AEOLUS ce jour, suite à une absence de pollution confirmée par le dispositif aérien et maritime de surveillance mis en place.

Ailes Marines : la fuite n’a pas entrainé de pollution

30/07/2021 – Le Comité des pêches 22 a diffusé un communiqué qui mentionne « La Préfecture Maritime de l’Atlantique et le promoteur éolien ont annoncé dans deux communiqués de presse en date du mercredi 28 juillet 2021 une pollution maritime sur le chantier éolien en baie de Saint-Brieuc quelques jours après la reprise des forages et le retour du navire AEOLUS.

Il s’agit là de la 3ème pollution après trois mois de travaux, durant lesquels aucun forage n’a été finalisé et ou l’opérateur rencontre d’énormes difficultés à forer.

Les professionnels de la pêche costarmoricains et leurs représentants regrettent vivement que le navire AEOLUS ait pu reprendre les forages le 17 juillet alors que l’enquête judiciaire ouverte par le procureur de Brest suite à la pollution survenue le 15 juin est toujours en cours.

Saint-Brieuc : Réaction du Comité des pêches 22 suite à l’incident de foreuse


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