Méditerranée – Mardi 05/01/2020 – energiesdelamer.eu. Il y a un an le PNUE et le Plan Bleu ont publié le Rapport d’état de l’Environnement et du Développement en Méditerranée est le fruit de 2 ans de travail collectif, qui a compris 150 contributeurs.

Une présentation en avait été faite lors d’Euromaritime 2020. Des efforts urgents et collectifs pour un changement qui constitue une véritable transformation sont nécessaires pour sauvegarder l’environnement méditerranéen, tout en favorisant le développement humain, et en tenant compte des différences entre les pays méditerranéens. Les pays méditerranéens se sont engagés à atteindre le Bon Etat Ecologique BEE de la mer Méditerranée et du littoral et plus largement les objectifs de développement durable (ODD) dans le cadre du programme des Nations Unies à l’horizon 2030.

Une réorganisation fondamentale des systèmes économiques et sociaux, y compris des changements de paradigmes et de valeurs, est nécessaire pour réaliser ces engagements.

L’attractivité croissante des régions et villes côtières s’accompagne d’un recul de la dynamique économique et démographique en zone rurale. Alors que dans les PNM, l’exode rural est une réalité de longue date, il est beaucoup plus récent dans les PSEM, inversant la répartition démographique à moins de 50% des populations nationales vivant aujourd’hui en zones rurales dans tous les pays méditerranéens, sauf deux. Les disparités socio-économiques entre les zones rurales et les zones urbaines subsistent, les zones rurales étant en général plus pauvres et l’accès aux services et infrastructures de base plus difficile dans ces zones.

Récemment, de nouvelles activités comme les énergies marines renouvelables ou l’extraction de minéraux et organismes marins sont apparues et coexistent avec d’autres activités marines telles que les activités pétrolières et gazières offshore, le transport maritime ainsi qu’avec les Aires marines protégées. Cette multiplication et cette intensification des utilisations maritimes parfois concurrentes constituent de nouveaux obstacles à l’atteinte et au maintien du BEE de la Méditerranée.

La Gestion intégrée des zones côtières (GIZC) et la Planification de l’espace maritime (PEM) apportent des réponses cohérentes aux difficultés actuellement rencontrées par les côtes méditerranéennes. Le Protocole GIZC de la Convention de Barcelone a été complété par un « Cadre régional commun », qui a été adopté par la 21ème Conférence des Parties (COP 21) de la Convention de Barcelone en décembre 2019 et qui vise à introduire la PEM dans le Protocole GIZC.Tant la GIZC que la PEM abordent les interactions entre la mer et la terre et tiennent compte des conflits entre les activités humaines et les écosystèmes côtiers et marins, et plaident pour des dosages de politiques cohérents. Éviter davantage de dégradations des zones côtières méditerranéennes et restaurer, si possible, les écosystèmes nécessitent la mise en œuvre urgente de ces outils, leur mise en application et leur suivi.

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Un Rapport complet qui pourra largement être utilisé par le prochain débat public qui sera lancé en 2021 par la commission particulière de débat public de Méditerranée pour les deux parcs éolien en mer  flottants.

POINTS DE REPÈRE

Rapport complet ICI

Rapport RED 2020 – Méditerranée

Cahier Spécial « Recherche » à Euromaritime : CR des rencontres avec WestMed, Plan Bleu, ENSM, Segula Technologies … organisées par MerVeille Énergie


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