France – Etats-Unis – Vendredi 29/01/2021 – energiesdelamer.eu. A l’occasion d’une journée dédiée aux investisseurs qui s’est tenue jeudi, Technip Energies a tenu à rassurer une partie des actionnaires et « se montre optimiste sur sa croissance et ses prises de commandes cette année malgré la crise sanitaire et économique.

On est relativement confiants rapporte l’AFP, avec une confiance prudente, mais confiants. Je crois que les blocs fondateurs pour que nous ayons une bonne année en 2021 sur la prise de commande sont là », a déclaré Arnaud Pieton, Président & CEO-elect Technip Energies, depuis novembre 2020.

Vers une croissance en 2020

Technip Energies prévoit une croissance de son chiffre d’affaires à 6,5 à 7 milliards d’euros, après 5,9 à 6,1 l’an dernier et une distribution représentant 30% du résultat net de 2021. « Malgré une année 2020 très exceptionnelle à tous points de vue, cela nous permet de passer, de continuer à opérer », a souligné le directeur financier de Technip Energies Bruno Vibert. Au second semestre, « nous avons eu la confirmation de deux grands contrats », une raffinerie en Egypte et un projet de GNL au Mexique, a-t-il ajouté.

 

Retour de Technip Energies vers les énergies renouvelables de la mer ?

Interrogé sur une potentielle acquisition des activités de Naval Energies, filiale de Naval Group (Ndlr dont le secrétaire général, Jean-Yves Battesti a été nommé président du CA de l’entité), Arnaud Pieton a répondu qu’aucune porte » n’était fermée. (Ndlr. Naval Energies présente de nombreux atouts avec son flotteur comme l’a rappelé la semaine dernière son PDG et son directeur industriel, Laurent Schneider-Maunoury et Christian Dorignac lors du webinaire organisé par Reuters avec Ignacio Pantojo d’Iberdrola ICI ).

Il ne faut pas oublier que Technip figure parmi les pionniers du secteur pétrolier et parapétrolier dans l’éolien en mer, ainsi que le rappelait Stéphane His, à energiesdelamer.eu le 12/01/2021).

Technip Energies, le GNL et l’hydrogène

Technip Energies ne veut pas se concentrer uniquement sur le pétrole et a « l’ambition d’opérer sur toute la gamme énergétique » en prenant en compte la « transition énergétique », a insisté Arnaud Pieton. Outre son activité importante dans le GNL, le groupe mise ainsi sur l’hydrogène, la chimie durable, les activités de décarbonation (comme la capture du CO2). Pour autant, Technip Energies qui a rejoint EDF au capital de la start-up dromoise Mc Phy, fabricant d’électrolyseurs et de systèmes de stockage d’hydrogène mi-octobre 2020 et qui détient « environ 5% » du capital», indique qu’il « n’est pas dans son intention de monter au capital au-delà » de ce niveau, rapporte l’Agefi – Dow Jones.

Un nouveau départ !

Le calendrier de scission pourrait « s’accélérer » et « on pourrait avoir une bonne surprise au mois de février.

Enfin, selon Usine Nouvelle, « Technip Energies pourrait rapidement se rebaptiser T.EN, comme le laisse comprendre son nouveau logo, le siège social sera aux Pays-Bas « pour ne pas déstabiliser les actionnaires et avoir une structure proche de celle de Technip FMC », explique Arnaud Pieton, « le siège opérationnel et head quarter sera à Paris sur un campus, Origin, en court de finalisation à Nanterre (Hauts-de-Seine) ». Le déménagement est prévu courant 2021.

POINTS DE REPÈRE

La scission de TechnipFMC peut-elle permettre à Technip Energies un nouveau retour dans l’éolien en mer ?


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