France – 29/08/2018 – energiesdelamer.eu. De Geoffroy Roux de Bézieux du MEDEF, Sophie Panonacle députée de la Gironde, Frédéric Moncany du Cluster Maritime, François Lambert du GICAN et Président de l’association 7ème Continent, Marc Lafosse du SER, Vincent Balès de wpd, Nicolas Imbert Green Cross ….. à Dominique Bourg philosophe, l’épisode de la démission de Nicolas Hulot pose la question de la capacité du politique à prendre en compte les enjeux environnementaux ;

Et, si vous aviez participé à la journée d’avant première à l’université d’été de « e5t » qui se tient à La Rochelle, pour le secteur des énergies renouvelables de la mer et de la mer, c’est évident !.

« Nous sommes confrontés, on le voit aujourd’hui, à une urgence environnementale et climatique », a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux, le président du MEDEF dans son discours d’ouverture de l’Université d’été du Medef à Jouy-en-Josas, quelques heures après la démission du ministre de la Transition écologique et solidaire.

 

Pour relever ce défi et d’autres d’ordre technologique ou sociétal, Geoffroy Roux de Bézieux estime que « l’initiative est maintenant du côté de la sphère privée ». 

 

Pour Dominique Bourg, philosophe, très proche de Nicolas Hulot, si le « en même temps » d’Emmanuel Macron avait été appliqué, il aurait permis de concilier économie et écologie.

Le quotidien La Croix publie l’interview de Dominique Bourg «  Si Emmanuel Macron avait lui-même pris au sérieux sa propre formule du « en même temps », le président de la République aurait pu mener une partie de son action, redresser un certain nombre d’indicateurs économiques et « en même temps » engager des réformes au long cours sur des questions écologiques de fond. Au long terme, agir pour la protection de l’environnement implique nécessairement de remettre en cause des dogmes sur lesquels s’est bâtie notre société, comme le mythe de la croissance. Dans un premier temps, Emmanuel Macron aurait toutefois pu agir de telle sorte que la contradiction entre le « mainstream » économique et ce qu’exige l’écologie n’aurait pas été immédiate. Il aurait fallu lancer un véritable plan d’infrastructures pour décarbonner l’énergie, comme l’ont proposé l’économiste Pierre Larrouturou et le climatologue Jean Jouzel. Cela aurait permis dans un premier temps de créer des emplois, et n’aurait donc pas été contradictoire avec une relance de l’économie.

En ce qui concerne la biodiversité, le texte que le gouvernement s’apprête à faire ne sert à rien. Nous faisons face à un effondrement du vivant. Certaines interdictions, comme l’huile de palme, sont absolument nécessaires. « En même temps »il faut mettre en place une véritable politique d’agroécologie, qui se passerait des pesticides et utiliserait moins d’énergie … ».

 

 

Points de repère

 

Analyse de Dominique Bourg, philiosophe, professeur à la faculté des géosciences et de l’environnement de l’université de Lausanne,président du conseil scientifique de la Fondation pour la nature et l’homme, créée par l’ex-ministredans La Croix, Libération…. 


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