France – Mardi 28/11/2017 – energiesdelamer.eu. Ils sont « déterminés et souhaitent agir » pour que la filière émergente des énergies renouvelables de la mer trouvent sa place dans les territoires. 

 

Les interventions d’Edouard Philippe et de Nicolas Hulot, aux Assises de la mer organisées par OUest France, Le Marin avec le soutien du Cluster maritime français, ont laissé les acteurs des énergies renouvelables de la mer sur leur faim. C’est la raison pour laquelle, EVOLEN, le Gican, le Cluster maritime, le SER veulent un calendrier.

 

Le communiqué commun précise « A l’occasion des Assises de l’Économie de la mer, qui se sont tenues au Havre, le Premier ministre, Édouard PHILIPPE a rappelé « les milles restant à parcourir pour le développement des énergies de la mer », et exprimé la volonté du Gouvernement de rattraper ce retard.

Nicolas HULOT, ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, est venu conclure les Assises, hier après-midi. Il a rappelé sa conviction : « Les énergies marines renouvelables, véritable atout pour notre pays, sont appelées à jouer un rôle fondamental dans la stratégie énergétique nationale et il est indispensable que la France accélère leur développement ». Le ministre a ajouté que « les objectifs de transition énergétique ne pourront être tenus si les projets mettent 10 à 15 ans pour se développer après un appel d’offres. L’État va simplifier les procédures et mettre en place un permis enveloppe ».

Nicolas HULOT a également confirmé le lancement prochain de l’appel d’offres pour l’éolien en mer posé sur la zone d’Oléron et s’est dit confiant quant aux résultats attendus pour l’appel d’offres de Dunkerque. Concernant l’éolien en mer flottant, des études préalables seront initiées dès 2018 en vue d’engager de futurs appels d’offres au large de la Bretagne et en Méditerranée.

Les industriels des énergies marines renouvelables se félicitent des simplifications annoncées pour raccourcir la durée des procédures et des recours mais rappellent que seul un calendrier d’appels d’offres précis et ambitieux pour l’éolien en mer et pour l’hydrolien permettra le maintien des sites industriels existants et le développement de nouvelles unités de production. 

Depuis plusieurs années, l’État a apporté un soutien appuyé et constant aux énergies marines renouvelables durant leur phase de R&D, permettant à la France d’occuper une place de premier plan sur ces filières. Il est essentiel que ce soutien public soit poursuivi lors de la phase d’industrialisation par le lancement d’appels d’offres commerciaux au plus tôt, la filière ayant déjà fait part de ses objectifs et des moyens qu’elle propose pour y parvenir ».  


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