Belgique – Mardi 18/12/2018 – energiesdelamer.eu. La démission de Charles Michel, si elle est acceptée, aura-t-elle un impact sur le calendrier des nouveaux appels d’offres des parcs éoliens en mer en Belgique ?

Le premier Ministre a annoncé sa démission devant la Chambre des députés. « Je prends donc la décision de présenter ma démission et mon intention est de me rendre chez le roi immédiatement », a-t-il déclaré lors d’une déclaration retransmise à la télévision. … Mais !

 

 

Malgré son souhait de rester en place après la démission des ministres indépendantistes flamands de la N-VA qui avaient mis fin le 9/12/2018 à la coalition, les socialistes et les écologistes ont malgré tout déposé une motion de méfiance (motion de censure) devant le Parlement. 

Les députés flamands s’opposaient à ce que la Belgique soutienne le pacte mondial de l’ONU sur les migrations et ont également bloqué l’évolution du processus vers la date de la sortie du nucléaire… 

 

 

Après avoir reçu le Premier ministre Charles Michel venu lui présenter la démission du gouvernement au Château de Laeken, le roi Philippe tient sa décision en suspens, a indiqué mardi soir le Palais royal dans un communiqué.  

 

Le quotidien belge L’Echo avait mentioné dans un article du 9 décembre que parmi les six autres dossiers qui restaient en suspens celui de l’énergie y figurait.

 

Risque de délestage

 

Il y a le risque de délestages électriques en janvier et en février 2019. Pour gérer ce risque, un gouvernement de plein exercice est bien entendu préférable.

 

Mais surtout, une série d’importants projets liés à l’énergie sont toujours en rade.

 

Le plus urgent est sans doute celui du système de soutien aux centrales au gaz, qui doit être rapidement voté par le Parlement si l’on veut disposer de suffisamment de moyens de production d’électricité pour 2025, date de la sortie du nucléaire.

 

Il y a aussi la norme énergétique, réclamée à cor et à cri par les industriels belges qui voudraient que leur facture d’électricité converge vers celle de leurs concurrents installés de l’autre côté de la frontière, ainsi que la réforme de la dégressivité de la surcharge offshore, réclamée par la Commission européenne, qui peut elle aussi impacter certaines entreprises.

 

A suivre !


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