France – Vendredi 21/09/2018 – « Ils Bougent » energiesdelamer.eu. Comme prévu, François Houllier a été nommé, sur décision du Conseil des ministres, mercredi 19 septembre, président directeur général d’Ifremer.

Il quitte la présidence de l’Université Sorbonne Paris Cité, fonction qu’il occupait depuis mars 2017.

 

François Houllier avait été nommé tout d’abord au CA de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) par décret publié le 23/07/2018.

 

Biologiste, il succède à Patrick Vincent, directeur général délégué, qui occupait le poste de Pdg par intérim depuis le 4 mai 2018 depuis la nomination de François Jacq à la tête du CEA.

 

 

Le domaine de recherche de François Houllié, est la modélisation en écologie et biologie végétale, et l’évaluation des ressources.

 

Plusieurs grands dossiers l’attendent : entre autres, le transfert du siège de l’institut à Brest au 1er janvier 2019, la consolidation de la structuration de la Flotte océanographique française, désormais rattachée à l’Ifremer ou encore la finalisation du contrat d’objectifs et de performances qui lie l’institut à l’Etat pour la période 2019-2023.

 

Tout le monde connaît les missions de L’Ifremer, créé en 1984, établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), placé sous la tutelle conjointe des ministères de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et de la Transition écologique et solidaire.contribue, par ses travaux et expertises, à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et du littoral et au développement durable des activités maritimes. À ces fins, il conçoit et met en œuvre des outils d’observation, d’expérimentation et de surveillance, et gère des bases de données océanographiques.

 

Et pourtant !

Ifremer et les EMR

L’Ifremer est particulièrement impliqué dans les énergies renouvelables de la mer à travers de nombreuses startup dont il a accompagné avec succès le développement.

 

Un des derniers projets que les membres de la manifestation sur l’éolien flottant FWP Atlantic Forum ont pu découvrir ou revoir, est celui de l’éolienne flottante Eolink  qui est, depuis juillet 2018 ancrée pour des tests au sein de son site d’essais en mer à Sainte-Anne-du Portzic au pied de l’établissement brestois.

 

Ifremer et l’éthique de la recherche

L’Ifremer est membre du comité d’éthique et de la charte nationale de déontologie des métiers de la recherche. 

 

En avril 2016, l’Ifremer a rejoint le Comité consultatif d’éthique commun entre le CIRAD et l’INRA. Ce comité d’éthique sert les trois principaux établissements publics nationaux de recherche associés à l’exploitation des espaces ouverts, terrestres et maritimes, avec une mission de réflexion, conseil, sensibilisation et, au besoin, d’alerte.

 

« Le terme même d’exploitation de l’environnement naturel des êtres humains souligne d’emblée la nature des questions éthiques liées à l’activité de ces instituts de recherche : fournir aux habitants de notre planète ce dont ils ont besoin pour vivre, certes des denrées et du travail, mais aussi de la beauté et du bien-être, habité de la conscience vive que les générations futures devront pouvoir en profiter et en jouir eux-aussi ». Axel Kahn, président du comité.

 

Les sciences participatives et l’Ifremer

 

L’Ifremer a développé plusieurs projets de sciences participatives. Le principe est de faire appel à des observateurs ou des volontaires non scientifiques professionnels pour réaliser des mesures ou des observations.

Le projet Reehab vise à mieux connaître la distribution géographique des hermelles, ces vers marins qui construisent de véritables récifs sur les plages. OcéanoScientific, permet à la communauté scientifique internationale d’enrichir ses connaissances relatives aux causes et aux conséquences du changement climatique.

 

Ou encore la participation au projet HERMIONA (Halieutique, Environnement et Recherche sur les MIcro-algues de l’Océan Nord Atlantique), pour comparer ces échantillons avec une quantité exceptionnelle d’espèces de micro-algues réputées d’eaux tempérées chaudes à tropicales trouvées en 2014 et 2015 en baie de Concarneau, jamais observées pour certaines et ceux issus du périple du navire Michael Sars en 1910, dont le parcours est proche de celui de K.VIII, et qui servent encore aujourd’hui à identifier les espèces de micro-algues.


Une mission
 sur les sciences participatives, qui associent les citoyens aux chercheurs, avait été confiée en 2015 par le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à François Houllier, alors PDG de l’Inra et Président de l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvi), afin d’en favoriser le développement.

 

 

 

Points de repère

21/09/2018 – La carrière de François Houllier avant d’être nommé président de l’Ifremer 

20/04/2018 – C’est à Sainte-Anne-du-Portzic, au site d’essais en mer de l’Infrastructure de Recherche THeoREM de l’Ifremer/ECN, qu’Eolink est ancrée depuis jeudi

 


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