Europe – Lundi 16/04/2018 – energiesdelamer.eu. 

 

En France – EOLINK, l’éolienne flottante est en mer dans le port de Brest depuis vendredi après-midi. EOLINK sera la première éolienne flottante à être installée sur le site d’infrastructure de recherche THeoREM de l’IFREMER (et de l’Ecole Centrale de Nantes) à Sainte-Anne du Portzic à Plouzané (près de Brest).

EOLINK conçue par Marc Guyot a comme partenaire l’IFREMER et le soutien de la Région Bretagne ICI

  

En Ecosse – Sur le site du groupe suédois Vattenfall en Ecosse, s’élève depuis le milieu de semaine dernière, la première éolienne offshore commerciale de 8,8 MW ICI.

 

Paris Normandie 13 04 2018 EDM 16 04 18Mais l’éolien offshore, traîne toujours en France

Paris Normandie a annoncé l’envoi d’une lettre rédigée par le comité « En Marche Cap Fagnet de Fécamp » qui demande au président de la République et au Premier ministre de débloquer le dossier éolien offshore.

 

 

«Ça traîne, ça traîne ! ». Exaspérés par les retards à répétition qui ont plombé l’avancement du projet éolien offshore de Fécamp, les animateurs du comité « En marche Cap Fagnet » ont rédigé une lettre, destinée au président de la République Emmanuel Macron et au Premier ministre, Édouard Philippe.

Signée par Frédéric Blamont, Patrick Jamet, Jean-François Rottier et Dominique Chalot, la missive est partie vendredi.

 

 

S Lecornu Paris Normandie 13 04 2018Et le blocage persistant avec l’éolien en mer reste toujours d’actualité. En effet, mercredi dernier, le secrétaire d’Etat Sébastien Le Cornu recevait l’association des journalistes de l’énergie (ADJE). Il a depuis accordé une interview publiée le 13 avril à minuit par Paris Normandie. Le portail energiesdelamer.eu en reproduit un extrait sur l’éolien en mer.

Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat (ancien maire LR de Vernon et ex-président du Département de l’Eure), est sur tous les fronts : SNCF, nucléaire, éolien en mer, municipales 2020!

PN : En matière d’éolien en mer, il y a, en Normandie, beaucoup d’inquiétudes sur la réalisation des projets. Un amendement du gouvernement prévoyait une renégociation du prix de rachat de l’électricité avec les opérateurs. Il a été rejeté par le Sénat. Une réunion interministérielle avait lieu jeudi sur le sujet. Où en est-on aujourd’hui ?

« Notre détermination reste intacte. L’objectif, pour nous, est bien d’arriver à renégocier, non pas pour réduire le volume d’éoliennes en mer, mais à dépense publique constante (2 milliards d’euros par an pendant vingt ans !), développer beaucoup plus d’énergies renouvelables. »

 

Peut-on considérer que les choses sont actées et que les projets vont se faire ?

« Notre souci premier, c’est notre capacité à développer une filière compétitive, qui fonctionne avec les technologies les plus innovantes possible et crée des emplois durables C’est pourquoi nous entrons dans une phase de négociation importante avec les porteurs de projets, à l’issue de laquelle nous prendrons nos décisions. »

Quand aboutira cette négociation ?

« Nous souhaitons qu’elle puisse aboutir d’ici l’été. »

 

Quelle est la baisse de prix visée ?

« Le tarif de rachat moyen s’élevait à €200 le MW/h environ alors que le marché européen le place aujourd’hui aux alentours de €70. Cela ne veut pas dire que l’on sera à ce prix-là mais on ne peut plus être à 200 euros… C’est une question de bonne gestion de l’argent du contribuable. »

 

Existe-t-il le risque que les industriels vous disent qu’à ce prix-là, ça ne passe pas et qu’ils renoncent ?

« Ils sont prêts à négocier, nous attendons leurs meilleurs efforts. Si les prix restent trop élevés, nous pourrons choisir de relancer des appels d’offres. »     Dixit !

 


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