France – Le Havre. Mardi 21/11/2017 – Spécial energiesdelamer.eu aux Assises économie de la mer au Havre.  « La Mer devrait nous faire agir … beaucoup a été promis ». Le Premier Ministre a notamment placé son intervention sur l’ouverture et la reconquête du trafic portuaire au niveau européen voire mondial.

 

Son discours était également orienté sur la formation (une Déclaration d’Intention a été signée par 4 Régions, des entreprises, la Marine, le Gican … et des ministères), l’apprentissage, la recherche et la recherche appliquée et sur les énergies renouvelables de la mer produites par l’éolien posé et flottant.

Article complété à 21h

 

 

Les Ports

 

Les trois ports Le Havre, Rouen, Paris et le Port de Marseille (et de Dunkerque) ont une grande vocation … 

Edouard Philippe n’a pas remis en cause le travail effectué par Haropa. Mais il pense plus large. Et si l’on anticipe sa volonté, ces ports français ne doivent plus faire qu’un, sans oublier les fleuves … en s’appuyant sur l’axe Seine. 

 

Les EMR

 

Le Premier ministre a confirmé des études environnementales lancées en 2018 pour Oléron et les fermes éoliennes flottantes en Méditerranée et en Bretagne, mais il n’a évoqué ni Le Tréport (d’ailleurs le pouvait-il ?), ni l’hydrolien pour lequel un signe était attendu par les différents acteurs de cette filière émergente … mais il semble que Nicolas Hulot, soit missionné pour apporter des compléments demain, bien qu’un signal ait été donné à Quimper vendredi dernier. Nicolas Hulot a estimé que « les hydroliennes représentent un appoint très important ». Mais, « il est malgré tout prématuré de tirer des conclusions sur une technologie moins avancée que d’autres technologies (éolien offshore, éolien terrestre…) ».

 

Extrait du discours

« La mer, c’est aussi une énergie. Une énergie brute. Indomptable. Parfois un peu effrayante. Poséidon et Eole chez Homère. Les éoliennes en mer chez nous. 


C’est surtout du retard. Un retard qui, au pays de l’usine marémotrice de la Rance, fait un peu désordre. Un retard qu’on a essayé de rattraper depuis 2015. On y a d’ailleurs un peu réussi. Mais il reste quelques milles à parcourir. Et je crains qu’il nous faille souquer très ferme.

 

–  Dès 2018, nous lancerons les études préalables en vue de l’engagement des futurs appels d’offres sur l’éolien flottant en Bretagne et en Méditerranée. Nous lancerons aussi les études environnementales et le débat public sur le projet de parc éolien posé au large d’Oléron. 


 

–  Pour mieux gérer les futurs conflits d’usage, j’ai demandé aux préfets de mettre en œuvre la planification stratégique et spatiale des espaces maritimes et de me remettre leur copie d’ici l’été 2018. 


 

–  J’ai demandé à Nicolas Hulot, un travail de simplification radicale des procédures d’instruction. L’objectif? Faire remonter le plus en amont possible les études préliminaires, en particulier environnementales. Et les faire conduire par l’Etat. 
Il ne s’agit évidemment pas de nier les conflits d’usage. La mer n’appartient à personne. Elle appartient à tous. C’est pour ça qu’on l’aime. Mais un conflit, ça s’anticipe, ça se désamorce, ça peut s’apaiser aussi, grâce à des études de qualité et à une concertation sérieuse. 
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La recherche

 

Enfin, la mer est un espace de connaissances ou plutôt d’ignorance. Y compris dans le pays de Charcot, de Paul-Emile Victor, de Cousteau. 


 

–  C’est pourquoi, nous avons besoin de notre recherche fondamentale. Parce qu’on exploite respectueusement que ce que l’on connaît de manière intime. Parce que le biomimétisme montre que nous avons beaucoup à apprendre de la mer. Parce que la mesure, l’observation, l’évaluation de la faune et de la flore marines seront à la fois notre boussole et notre baromètre. 


 

–  Et puis, évidemment, nous avons besoin d’une recherche plus appliquée. De pôles de compétitivité puissants. Et d’une stratégie pour transposer à la mer, en l’adaptant bien sûr, un modèle de recherche qui a bien fonctionné dans l’aéronautique et le spatial. Un modèle qui tienne mieux compte des risques industriels, ce que les anglo-saxons appellent d’une très belle formule maritime, les « sunk costs ». Nous lancerons donc des réflexions sur la meilleure manière de financer l’innovation maritime, en priorité dans les domaines relevant de l’autonomie stratégique de la France et de la gestion durable de nos espaces ». 


 

 

La Formation

C’est l’un des autres points forts de son discours.  

« Prenez la mer ! Formez-vous à l’université, à l’ENSM qui doit devenir le fer de lance de la formation en Europe, embarquez vous sur les navires de pêches, les navires de commerce », l’apprentissage  …

 

 

Points de repère

21/11/2017 – Les industriels devront d’abord exporter industriels devront d’abord exporter

21/11/2017 – Discours d’Edouard PHILIPPE, Premier ministre – Assises de l’Economie de la Mer, Le Havre – Mardi 21 novembre 2017 – Rubrique Dossiers Spéciaux energiesdelamer.eu

 

 

Prochaines étapes

 

27/11/2017 (reporté)

Agence Française de la Biodiversité doit donner son avis par le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale à propos du parc éolien en mer de Dieppe Le Tréport… mais la décision est reportée pour que l’AFB puisse réétudier les différentes positions.

 

Fin de l’année

 

Journée du 12 décembre annoncée par le président de la République Emmanuel Macron le 8 juillet à Hambourg, « un nouveau sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique », deux ans après l’accord de Paris.

 

Le « One Planet Summit » sera une réunion dédié à l’action pour mobiliser la finance mondiale pour la lutte contre le réchauffement climatique, mais lors de la réunion de présentation fin octobre la mer n’était pas évoquée.

 

1er semestre 2018

Etudes environnementales et appels d’offre


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