BLYTH –  (Royaume-Uni – U.E.) –  31/10/2009 – 3B Conseils  -The New and Renewable Energy Centre (NaREC) envisage de renforcer son équipe pour développer un nouveau projet  de démonstrateur d’énergie marine appelé Nautilus Project. Pour mener à bien ce projet une première enveloppe de £10 millions a été accordée en juillet 2009 par le Department for Energy and Climate Change (DECC)  (Ministère  de l’environnement et du changement climatique).  La future équipe, qui sera composée à la fois d’ingénieurs, de commerciaux, de dirigeants d’entreprises et d’un océanographe, sera installée dans les locaux du NaREC, à Blyth dans le Northumberland.  Les candidats, qui doivent être très expérimentés chacun dans leur domaine, sont appelés à collaborer au projet en faisant des propositions  globales dans les domaines de l’éolien offshore et des autres secteurs des énergies marines, le NaREC s’intéressant aussi bien aux énergies des courants et des vagues qu’au solaire en mer.  Le projet Nautilus devrait développer dans un premier temps une installation de 3MW construite sur le campus de  Blyth  ; il devrait simuler à terre un environnement marin pour permettre de tester dans des conditions optimales « de nouveaux prototypes de récupérateurs d’énergie des vagues et des courants marins » et accélérer le développement  de ces nouvelles technologies avant qu’elles ne soient prêtes à être déployés en pleine mer et à être raccordées au réseau terrestre.  Sur les détails du projet Nautilus, le NaREC reste très circonspect. Certains commentateurs ont voulu y voir de possibles premiers tests de ce concept d’île d’énergie qui séduit tant les Britanniques (cf. nos articles à ce sujet) et qui utiliserait un mix énergétique composé d’éolien en mer, d’énergie des vagues et des courants marins… voire même d’ETM et de solaire en mer.  Rien ne permet à l’heure actuelle de confirmer  cette hypothèse pour l’instant un peu fantaisiste mais… why not ? Ce qu’il y a de certains par contre c’est qu’en mettant en place une telle structure d’essais à terre et en prévoyant de la  doter  de crédits importants, le Royaume-Uni affirme une fois de plus sa volonté  de se positionner comme un  acteur incontournable des énergies marines.  Comme le rappelle Stephen Wilson, directeur de Wind and Marine  :  » Unique au monde, ce centre  d’essais à terre de technologies marines va permettre de réaliser d’importantes économies sur les coûts de mise au point des technologies et de leurs prototypes commerciaux que l’on était jusque-là obligé de tester directement en mer « .  A terme, ce centre entend mettre ses structures aussi bien à disposition  des technologies britanniques que des technologies émanant du reste de  la planète. Sympa !…mais ça ne sera pas gratuit bien entendu !   Premières actions concrètes : le centre a déjà offert ses services à l’éolien en mer et notamment au fabricant britannique Clipper Wind Power  qui entend développer la prochaine génération d’éoliennes en mer mais aussi aux fabricants Artemis Intelligent Power et Siemens Wind Power UK.
Ce qu’il y a de certains par contre c’est qu’en mettant en place une telle structure d’essais à terre et en prévoyant de la  doter  de crédits importants, le Royaume-Uni affirme une fois de plus sa volonté  de se positionner comme un  acteur incontournable des énergies marines.  Comme le rappelle Stephen Wilson, directeur de Wind and Marine  :  » Unique au monde, ce centre  d’essais à terre de technologies marines va permettre de réaliser d’importantes économies sur les coûts de mise au point des technologies et de leurs prototypes commerciaux que l’on était jusque-là obligé de tester directement en mer « .  A terme, ce centre entend mettre ses structures aussi bien à disposition  des technologies britanniques que des technologies émanant du reste de  la planète. Sympa !…mais ça ne sera pas gratuit bien entendu !   Premières actions concrètes : le centre a déjà offert ses services à l’éolien en mer et notamment au fabricant britannique Clipper Wind Power  qui entend développer la prochaine génération d’éoliennes en mer mais aussi aux fabricants Artemis Intelligent Power et Siemens Wind Power UK.
Il y a à peine quelques jours, le 26 octobre  2009 (ICI), les ingénieurs du NaREC ont achevé de mettre au point les derniers équipements du système de récupérateur d’énergie des  vagues Oyster®  d’Aquamarine Power,  ce qui a permis de le tester pour ses premiers essais.
Article : Francis ROUSSEAU
Docs: Sites liés . Photos 1 : dessin industriel turbine éolienne © Artemis Intelligent Power. Photo 2 : mise au point d’Oyster par les ingénieurs du NaREC ©Aquamarine Power © NaREC
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