PARIS -3 0/11/07 – A l’issue de plusieurs mois de débats, l’Académie des Beaux-arts de l’Institut de France a tranché en défaveur de l’implantation des éoliennes terrestre en France, et réclame un moratoire sur l’obligation de rachat faite à EDF. Ces recommandations ont fait l’objet d’une lettre adressée au Président de la République le 29 octobre 2007(cf.enerzine.com). En revanche l’Académie ne s’exprime pas sur les parcs d’éoliennes offshore (cf. nos archives du 06/ 09/07 et 08/10/07) dont l’impact sur l’environnement est réputé moins important que celui des éoliennes terrestres puisque situées très au large des côtes, ce qui les rend quasiment invisibles. C’est ce qui peut être vérifié au moment où le premier parc d’éoliennes offshore est réalisé par Enertrag à Veulettes-sur-mer dans la Seine-Maritime (cf. débat avec Philippe Gouverneur Directeur France d’Enertrag). Rappelons que des études très précises ont été et continuent d’être menées concernant tous les types d’impacts des éoliennes offshore sur l’environnement. L’impact sur la navigation maritime des plaisanciers et des professionnels de la mer est encore, à ce jour, l’objet d’une série d’enquêtes dont les résultats sont très attendus. Des études (8 au total) très précises ont déjà été publiées par la Danish wind Industry Association concernant l’impact sur l’avifaune marine, le balisage, l’insertion paysagère, les émissions sonores et la projection d’ombre. Concernant par exemple l’avifaune, il apparaît que les éoliennes offshore n’ont aucun effet significatif sur les oiseaux marins. C’est la conclusion globale de l’étude réalisée au parc offshore danois de Tunoe Knob. où réside une importante population d’eiders à duvet et une petite population de macreuses à bec jaune. Concernant les oiseaux migrateurs en général, la Canadian Wind Energy Association Conférence avait démontré en 1997 qu’ils n’entraient pas en collision avec les éoliennes. Le seul site connu où un nombre important d’oiseaux est entré en collision avec des éoliennes est américain, c’est celui du passage d’Altamont en Californie où un véritable « mur » d’éoliennes a été monté sur des tours en treillis, ce qui a bloqué littéralement le passage de l’avifaune. Quand aux poissons, des études sont en cours pour évaluer l’impact sur le déplacement des bancs et les migrations de grands cétacés ; les premiers résulats tendraient à démontrer que l’impact est  » nul à plutôt favorable  » pour la vie sous-marine.


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