Okinawa – Japon – Mercredi 23/03/2016 – Quotidienne energiesdelamer.eu. Développé par l’OIST un nouveau modèle d’hydrolienne flottante pourraitpermettre une exploitation à grande échelle et compétitive.

OISTAux côtés de l’éolien flottant offshore, le Japon, nation insulaire, s’intéresse à l’hydrolien. Pour le Professeur Katsutoshi Shirasawa, scientifique en charge du « Quantum Wave Microscopy Unite » au sein de l’OIST OKINAWA Institut Of Science and Technology (OIST), Okinawa -, les courants océaniques forment une autre source d’énergie, comparable aux combustibles fossiles en termes “de cohérence et de fiabilité”

Une turbine adaptée aux courants océaniques de l’Ile Japonaise

Publié dans la revue scientifique « Renewable Energy », le programme de recherche « Quantum Wave Microscopy Unite » de l’Institut des sciences et technologies d’Okinawa, présente une nouvelle turbine immergée flottante capable d’exploiter l’énergie des courants de Kuroshio, le second plus grand courant au monde, après le Gulf Stream.

La turbine fonctionne dans la colonne d’eau moyenne du courant, à 100 mètres sous la surface, où les eaux coulent calmement et régulièrement, même pendant de fortes tempêtes. Sa composition simplifiée (pales, flotteur, contrepoids, etc.), lui permet de proposer un entretien minimum et facilité pour un coût très faible selon Katsutoshi Shirasawa.

Testé en conditions réelles, ce prototype dont la forme hybride d’un cerf-volant avec une turbine éolienne est ancré au fond de la mer avec une ligne et flotte dans le courant a déjà fait état d’une robustesse et d’une stabilité sans équivalent, et propose une efficacité comparable à celle des éoliennes commerciales. L’OIST souhaiterait par conséquent construire un parc de 300 turbines de 80 m de diamètre pour un résultat attendu d’environ 1 GW, de quoi alimenter plus de 400.000 foyers.

Crédits photo : OIST


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