INVERCARGILL – (Nouvelle-Zélande) – 01/07/2009 – 3B Conseils –
D’après un article paru dans le journal néo-zélandais Southland Times, il semblerait qu’Eric Roy, député d’Invercargill, ou Waihōpai en Māori, aurait l’intention de créer un parc d’énergies renouvelables marines et plus particulièrement un Centre d’exploitation d’énergie des courants à Foveaux Strait. Bien que comme partout ailleurs dans le monde, un consentement avec les divers usagers de la mer soit difficile à trouver dans ce pays constitué de deux grandes îles principales (l’Ile du Nord et l’Ile du Sud séparées par le Détroit de Cook) et de nombreuses petites îles, cette zone de l’Ile du Sud où est située lnvercagill, qui s’enorgueillit d’être  » la ville la plus au sud de la planète « , est apparue comme celle qui pose le moins de problème en termes de partage d’usage de la mer. Malgré les difficultés du député Roy à réunir les consentements et à obtenir les premières autorisations, il s’est déclaré optimiste et désireux de poursuivre son projet. Le parc d’exploitation des courants marins est selon lui le meilleur moyen pour la Nouvelle-Zélande, de gagner une place dans le concert des pays qui souhaitent jouer un rôle en matière de développement d’énergies renouvelables de la mer. Le vif intérêt, manifesté récemment aussi bien par le gouvernement Néo-Zélandais que par les entreprises privées locales pour ce projet d’exploitation des énergies marines pourrait permettre au projet de démarrer plus vite que prévu. Deux ou trois lieux précis ont été sélectionnés par Roy pour héberger ce parc de renouvelables marines, mais ces emplacements doivent être auparavant validés par les spécialistes néo-zélandais. De toute façon ce projet devra attendre le retour devant le Parlement en juillet du projet de loi gouvernementale sur le Gestion des ressources (Resource Management Act), qui fait actuellement l’objet de discussions politiques. Le député Roy a précisé que son projet avait été conçu en tenant compte des recommandations de cette loi de façon à ce que, si la loi était votée, son projet ne soit pas éliminé pour une quelconque incompatibilité éthique ou juridique. Tout semble donc en place pour que la Nouvelle-Zélande, membre du Commonwealth, fasse son entrée (par le sud!) dans les territoires insulaires utilisant les énergies de la mer pour produire leur électricité.
Je rappelle que l’an passé, à la même époque, la Nouvelle-Zélande annonçait (cf. notre article ICI)
la mise en place du plus grand projet houlomoteur du monde à Sinclair Head, dans le détroit de Cook, destiné à permettre d’atteindre l’ambitieux objectif du gouvernement néo-zélandais de produire 90 % de l’énergie du pays à partir de sources renouvelables d’ici 2025. Pour l’instant le site web de l’entreprise Neptune Power chargée d’installer la turbine est particulièrement discret sur l’avancement des travaux. J’ai surtout apprécié, pour ma part, le magnifique design maori de ce site. J’espère que vous aussi l’apprécierez !
Article : Francis ROUSSEAU
Docs : sites liés. Photo : carte d’Invercargill (Nouvelle-Zélande)


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