Le Cerema renforce sa présence auprès des collectivités d’outre-mer avec l’ouverture d’une agence antilles

Son champ d’action s’étend principalement sur les territoires des Antilles françaises

À titre d’exemple, plusieurs missions sont actuellement en cours :

• le déploiement des énergies renouvelables marines dans une étude en Martinique visant à identifier des zones d’implantation favorables à l’installation de projets de production à l’horizon 2030 ;
• la caractérisation de la vulnérabilité au changement climatique et des recommandations facilitant la résilience des infrastructures portuaires pour le Grand Port Maritime de La Martinique ;
• une analyse des mobilités pour une réflexion de mise en place de navette pour la Collectivité de Saint-Barthélemy ;
• l’organisation d’une formation certifiante QUALIOPI par le Cerema en collaboration avec la DEAL Guadeloupe sur l’économie circulaire des matériaux du BTP. Cet évènement a rassemblé début février plus de 70 acteurs du BTP (commanditaires de travaux d’aménagement et de construction, bureaux d’études, maîtres d’ouvrage et d’œuvre, entreprises du BTP, services techniques des collectivités et de l’État).
• L’accompagnement sur des programmes nationaux comme ÉcoQuartier, résorption des décharges littorales, Sentier du littoral ou encore AVELO2 pour lequel 3 territoires guadeloupéens ont été sélectionnés (Communauté de communes de Marie-Galante, Communauté d‘agglomération Grand Sud Caraïbe, Communauté d’agglomération de La Riviera du Levant).

Avec le recul du trait de côte sur environ un cinquième du littoral français (hors Guyane) selon l’indicateur national de l’érosion côtière, la loi Climat et Résilience de 2021 prévoit de nouvelles dispositions pour les communes en première ligne face à la montée du niveau de la mer et la multiplication des tempêtes et des submersions marines.

Les maires devront réaliser des cartes du risque de recul du littoral à 30 ans et 100 ans, carte qui servira de base à de nouvelles règles d’aménagement du territoire, allant jusqu’à des interdictions de construire.

Parmi les localités ultramarines listées par le gouvernement, treize se situent en Martinique (Basse-Pointe, Case-Pilote, Saint-Pierre, Grand’Rivière, Le Lorrain, Les Trois-Îlets, Le Prêcheur, Le Robert, Sainte-Luce, Sainte-Marie, Schœlcher, La Trinité, Macouba), neuf sont en Guadeloupe (Baillif, Bouillante, Deshaies, Le Moule, Pointe-Noire, Port-Louis, Saint-François, Sainte-Anne, Terre-de-Haut) et trois en Guyane (Macouria, Cayenne, Awala-Yalimapo).

1 an d’existence de la direction territoriale Outre-mer du Cerema : le renforcement d’une expertise de proximité pour l’adaptation au changement climatique des territoires ultra-marins

Créée le 1^er janvier 2023, la direction territoriale Outre-mer du Cerema est par Séverine Bès de Berc. Elle déploie une expertise dédiée aux territoires ultra-marins qui s’appuie sur une connaissance historique des problématiques, enjeux et contextes locaux. Localisée à Mayotte, à La Réunion, en Guyane et désormais aux Antilles, cette direction renforce la présence de l’établissement dans les territoires ultra-marins et sa volonté d’accompagner ces territoires dans leurs transitions.

Elle pilote de nombreux projets dans les DROM mais également les COM dans des projets d’appui technique et d’accompagnement comme :

– l’élaboration du plan général d’aménagement de la commune de Punaauia en Polynésie française,

– l’expertise et la gestion des ouvrages portuaires à Saint-Pierre-et-Miquelon,

– l’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la nouvelle route du littoral à La Réunion,

– l’appui à la Communauté de Communes du Sud de Mayotte dans la mise en œuvre de leur Contrat de Relance et de Transition Energétique.

Composée d’une quinzaine d’agents, la direction est appuyée par les directions territoriales et techniques du Cerema situées dans l’hexagone.