France – Jeudi 07/06/2018 – « Ils bougent » energiesdelamer.eu. Laurence Boone, prendra ses nouvelles fonctions le 24 juillet 2018.

 

Le poste de cheffe économiste de l’OCDE était vacant depuis le départ de l’Américaine Catherine Mann en novembre 2017.

 

Laurence Boone a été nommée au poste de cheffe économiste de l’OCDE pour y jouer « un rôle de premier plan » dans la reconstruction du « système multilatéral », a indiqué mercredi l’OCDE lors de son Assemblée mercredi dernier.

 

Mme Boone « apporte à l’OCDE, à un moment crucial, sa grande expérience et ses vastes compétences », s’est félicité le secrétaire général de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques, Angel Gurria Secrétaire général de l’OCDE, cité dans un communiqué. « A la tête de l’équipe d’économistes de l’OCDE, elle jouera un rôle de premier plan dans les efforts que nous déployons pour reconstruire le système multilatéral et le faire entrer dans une ère nouvelle », a-t-il ajouté.

 

L’institution a annoncé cette nomination après sa réunion annuelle qui s’était tenue la semaine dernière à Paris sous le thème « la reconstruction du multilatéralisme », suggéré par Emmanuel Macron, et qui avait donné lieu à un choc frontal entre les Etats-Unis et les autres pays membres autour du commerce et du changement climatique.

 

Après une carrière dans la finance, Laurence Boone avait été conseiller économique et financier à la Présidence de la République où elle avait succédé à Emmanuel Macron en juillet 2014, avant d’être nommée conseillère, chef du pôle « Économies et finances au mois de décembre de la même année. L’économiste française, avait quitté l’Elysée en mars 2016 pour rejoindre le groupe Axa, comme chef économiste.

 

Points de repère

 

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06/03/2018 – Le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría appelle les gouvernements des économies productrices d’acier à s’attaquer aux causes premières de la crise sidérurgique actuelle en prenant part à des initiatives multilatérales et, notamment, au sein du Forum mondial sur les surcapacités sidérurgiques. La démarche de collaboration de ce Forum mondial reste le seul moyen de résoudre durablement ce problème tenace et d’en traiter le fond plutôt que les seules manifestations. Selon M. Gurría, « comme nous l’avons constaté à maintes reprises par le passé, les problèmes globaux exigent des solutions globales – c’est la raison-même de l’existence du Forum mondial sur les surcapacités sidérurgiques. Mais celui-ci doit accélérer ses efforts ».

 

L’acier est une priorité du G20 depuis quelques années. En septembre 2016, au Sommet de Hangzhou, les leaders des économies du G20 avaient reconnu que les excédents de capacité du secteur de l’acier et d’autres étaient un problème mondial qui nécessitait des réponses collectives. Ils avaient alors créé le Forum mondial sur les surcapacités sidérurgiques et demandé à l’OCDE d’en faciliter les travaux.

 

À leur sommet de 2017 à Hambourg, les leaders ont confirmé leur engagement vis-à-vis du Forum mondial sur les surcapacités sidérurgiques, qu’ils estiment indispensable pour relever ce défi de longue date. Ils sont convenus de recommandations d’action pour restructurer l’industrie, et entendent notamment supprimer les subventions nuisibles qui, en perturbant le marché, contribuent aux surcapacités. Les travaux se poursuivront sous la présidence argentine du G20. « Étant donné l’urgence de la situation, le Forum mondial sur les surcapacités sidérurgiques doit prendre des mesures promptes et tangibles en 2018 », a déclaré M. Gurría.

Partout dans le monde, le secteur de l’acier est confronté à de graves difficultés, sans doute les plus graves de son histoire, sur le plan des échanges commerciaux et des ajustements structurels. Les augmentations rapides de capacité de ces dernières années ont entraîné des déplacements importants des flux d’échanges mondiaux et une recrudescence des mesures protectionnistes. Beaucoup d’aciéries se battent pour se maintenir à flot.

Les surcapacités sont la principale cause de la crise actuelle. Certains gouvernements continuent de soutenir, notamment en les subventionnant, des installations sidérurgiques qui préservent les excédents de capacité et exacerbent les déséquilibres entre l’offre et la demande. Les importants obstacles à la sortie ralentissent le processus de restructuration et de réduction des capacités. Les pays, s’ils s’attachent à régler les différents problèmes, ne vont pas assez loin, pas assez vite. Mettre en œuvre les réformes nécessaires de façon coordonnée et coopérative est la seule façon d’assurer la viabilité et la résilience à long terme du secteur.


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