France Danemark Turquie – 02/07/2021 – energiesdelamer.eu. Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée chargée de l’Industrie, marraine de cet évènement qui s’est déroulé au Port de Saint-Nazaire, a procédé le 1er juillet au lancement du navire SOV, le Wind of Hope, nouveau fleuron du Groupe éponyme présidé par Édouard Louis-Dreyfus. A cette occasion, elle a annoncé que LDA était l’un des lauréats du deuxième Appel à Manifestation d’intérêt 2021 du Corimer / GICAN, clôturé en novembre 2020.

Avec le lancement de son 2ème SOV  (Service Operation Vessel), le Groupe Louis-Dreyfus Armateurs (LDA) manifeste sa volonté de franchir une nouveau pas dans les énergies renouvelables marines.

Le Wind of Hope : un navire de haute mer « couteau suisse » destiné au Parc éolien offshore HORNSEA 2 en mer du Nord

Construit en Turquie, le Wind of Hope est dédié principalement aux besoins de son client Orsted en facilitant le transfert des techniciens d’éoliennes chargés de suivre l’exploitation et la maintenance des turbines en mer au Royaume-Uni, mais également au large de l’Allemagne. Il débutera sa campagne dès le premier août prochain à partir du port britannique de Grimsby, 60 techniciens de Siemens Gamesa embarqueront à bord avec l’équipage du navire, composé d’une vingtaine de marins dont 5 français et 15 marins de nationalité britannique, contenu local oblige.

Le Wind of Hope : un navire à la fois « très technique et très précis »

Le profil de ce navire a été développé dans l’objectif de naviguer dans des conditions de mer réputées difficiles de la Mer du Nord. Il présente l’avantage de remplir les 3 missions suivantes à la fois :

  1. Hôtel flottant capable d’accueillir 60 techniciens par mission offshore de 15 jours minimum,
  2. Stockage des pièces détachées pour les éoliennes en mer,
  3. Des performances de transfert des pièces détachées et du personnel en toute sécurité. A ce titre, il recourra à la fois à sa passerelle et à sa grue téléscopiques à mouvements compensés mais également à son overcraft.

Grâce à ses équipements de navigation innovants incluant son système de positionnement dynamique rendondant (DP-2), le SOV de LDA sera en mesure d’opérer jusqu’à 20 opérations par jour de transfert offshore en faveur des 60 techniciens sur les turbines du parc Hornsea 2 , adjacent à Hornsea 1) où le navire opérera pour une durée minimale de 15 jours continus in situ en mer, à environ 89 km (55,3 miles) de la côte du Yorkshire.

La principale fierté du Groupe LDA avec ce navire, réside dans la conception de son dispositif de propulsion original qui est d’abord basé sur le principe du diesel-électrique. LDA a cependant, combiné ce dernier dispositif avec la dotation d’une capacité de batteries électriques installées à bord. Ce qui lui permet non seulement d’optimiser le rendements des systèmes de propulsion mais également de réduire sa consommation en combustibles fossiles ainsi que ses émissions en dioxyde de carbone à hauteur de 15%.

Le Groupe LDA partie prenante dans le développement du parc éolien en mer du Banc de Guérande

LDA contribuera au développement du parc éolien en mer du Banc de Guérande par le biais de sa filiale Travocéan qui déroulera et installera les cables interray (entre les éoliennes). De plus, le Groupe mettra à disposition d’EDF Renouvelables et de General Electric, deux catamarans type CTV (Crew Transfer Vessels) qu’elle a commandés au tandem formé par le Bureau d’architecture naval Mauric à Nantes (Groupe ECA) et le chantier naval Ocea basé aux Sables d’Olonne (Vendée), tous deux membres du cluster d’entreprises Neopolia à Saint-Nazaire.

Energies Marines  : Quand la ministre déléguée à l’industrie parle « contenu local, empreinte environnementale et Règles Européennes »

Particulièrement attendue des acteurs locaux, notamment Franck Louvrier, Conseiller régional des Pays de la Loire et maire de La Baule, naturellement le maire de Saint-Nazaire, président de la Carene, David Samzun, Agnès Pannier-Runacher a adressé un message particulièrement important pour les filières industrielles navales et des énergies marines avec d’aller vister l’unité d’assemblage des nacelles Haliade X de General Electric.

La ministre a insisté sur la vigilance du Gouvernement concernant le choix des critères de sélection des prochains lauréats en référence aux appels d’offres de parcs éolien en mer en cours (Normandie pour le posé, Bretagne Sud pour le flottant).

Les 3 critères de performance retenus porteront sur :

  1. Le Prix ;
  2. L’empreinte sociale
  3. L’impact environnemental

En outre, Agnès Pannier-Runacher a exprimé son souhait de convaincre la Commission Européenne, mais également les autres pays membres de l’Union européenne, de faire évoluer les règles pour mettre d’avantage l’accent sur le contenu européen dans le développement des énergies marines. (Ndlr – à lire ans MerVeille Energie #4 «Marché Local et Enjeux juridiques», l’analyse de notre expert Séverine Michalak, juriste, spécialiste du droit des EMR). Ceci passerait également par la reconnaissance des critères de performances énergétiques et environnementaux. La ministre a rappelé que les EMR présentent l’avantage de favoriser l’indépendance tant énergétique qu’industrielle de l’Union.

A suivre….

POINTS DE REPÈRE

04/11/2020 – ITW de Jean-Georges Malcor à propos de l’Appel à Manifestation d’intérêt 2020 – 2021 du Corimer / GICAN, clôturé en novembre 2020.

Étonnez-moi ! ITW exclusive de Jean-Georges Malcor – président du CORIMER – partie 1

 


Ne copiez pas l’article, copiez le lien, vous protégez ainsi les droits d’auteur de notre équipe rédactionnelle.
Retrouvez dans le BUSINESS DIRECTORY tous les articles concernant et mentionnant le CORIMER


Publicités Google :