France – Brest – Jeudi 14/01/2016 – Votre newsletter energiesdelamer.eu – Un appel à communications scientifiques avait été lancé en juillet 2015 pour présenter des recherches menées sur  le thème “Observation et recherche en appui aux politiques du littoral et de la mer” dans le cadre du programme LITEAU.

Piloté par le service de la recherche du ministère chargé du développement durable, le programme Liteau qui a pris fin en décembre 2015 a pour ambition de soutenir le développement de connaissances, méthodes et pratiques scientifiques utiles à la définition et à la mise en oeuvre d’actions collectives et de politiques publiques en mer et sur les littoraux dans une optique de développement durable. 

Le colloque du 14 et 15/01/2016 qui se tient chez IFREMER à Brest, aborde les questions relatives au renouvellement des modes de production de connaissances, et en particulier, les relations évolutives et complexes entre les dynamiques de l’observation de la mer et du littoral, et la recherche. Il est organisé autour de 4 quatre sessions thématiques :

1. L’observation de la mer et du littoral, point de départ d’un processus de recherche multidisciplinaire en appui des politiques publiques ? Comment la disponibilité, l’accessibilité, la faisabilité de l’exploitation des données interagissent avec la construction des projets de recherche.

2. Générer, organiser des bases de données : un objectif en soi de la recherche en appui des politiques publiques? L’enjeu des big data dans les champs de recherche mer et littoral.

3. Conception et exploitation des observatoires et des systèmes d’observation intégrés du littoral et la mer : quelle multidisciplinarité, quelle utilité, quels porteurs ?

4. Elargissement des acteurs de la production des observations de la mer et du littoral (habitants, pêcheurs, collectivités etc.), mise en place de dispositifs de co-production de la recherche et sciences participatives.

Pour cette quatrième session intitulée « co-production de la recherche et sciences participatives » dont l’originalité est de faire entrer le grand public averti ou non, dans le monde de l’observation à but scientifique, quatre expériences ont été présentées par :

Jade Georgis Creuseveau – CNRS – Les observations prodites par les programmes français des sciences participatives concernant la biodiversité marine et côtière : Par qui ? Comment et pourquoi ?

Virgine Antoine – Université de Brest – sur le programme d’observation ECOFLUX qui permet de mieux comprendre l’évolution des variables des nitrates, phosphates et silicates

Amélia Curd – Ifremer – Phenomar : une approche de science participative pour mieux comprendre les efflorescenes algales

Olivier Cohen – Centre des Nouvelles Etudes sur le Pacifique : Observation et suivi de l’érosion côtière à Ouvéa dont l’origine est un thèse de Matthieu Le Duff  qui est en cours intitulée “La Nouvelle-Calédonie face au changement climatique et aux risques côtiers, quelles stratégies mettre en place ?
La présentation portée sur l’approche d’une démarche et la mise en place d’un dispositif de gestion des risques adapté aux îles Loyauté.

Cet atelier, apporte notamment sur les analyses des motivations du « tout public » de participer aux observations, la ou les méthodologies utilsées et les améliorations apportées au fur et à mesure des avancements du programme… et de la relation « participants – chercheurs – scientifiques ».

L’ensemble des conférences feront l’objet d’un compte rendu qui sera mis en ligne d’ici la fin du mois de février. Il serait tout à fait intéressant de comparer la méthodologie utilisée par le Centre National de débat public pour informer les habitants du littoral sur l’implantation des parcs éoliens offshore et l’acquisition et le partage des connaissances grâce aux sciences participatives.

15 / 01 / 2016 Table ronde et conclusion

La table ronde organisée à la fin du colloque le 15 janvier apportera un point de vue sur les résultats et les points critiques et les avantages des méthodes relationnelles autour des thèmatiques suivantes :

– La mise en réseau et l’intégration des systèmes d’observation et la co-production des données systèmes d’observation

– La pratique de la recherche multidisciplinaire (sciences de la nature / sciences sociales / sciences de l’ingénieur), mise en relation entre les chercheurs et les acteurs du littoral.

Point de repères

Un colloque sur les programmes menés entre 2012 et 2015 se tiendra le 22 novembre 2016 à Caen. Il permettra de faire un bilan global du programme LITEAU et présentera les nouvelles orientations qui doivent prendre en compte à la fois l’évolution de la stratégie du ministère et la diminution des financements. Le programme LITEAU a permis de soutenir près de 80 projets de recherche depuis ses débuts en 1998.

Le conseil scientifique du programme LITEAU est composé par 20 personnalités scientifiques de différentes disciplines. Il est présidé par Nacima Baron-Yelles, Géographe, Université de Paris Est-Marne la Vallée, Les deux vice-présidents sont Yves Henocque IFREMER et Jean-Claude Dauvin Université de Caen – Normandie. 
Le comité d’orientation est présidé 

• Martine ANTONA – CIRAD ;

• Geneviève BARNAUD – Muséum National d’Histoire Naturelle ;

• Philippe BOET – IRSTEA ;

• Louis BRIGAND – Université de Brest ;

• Philippe CUGIER – IFREMER ;

• Gilbert DAVID – IRD ;

• Jean-Paul DUCROTOY – Université de Hull, Royaume-Uni ;

• Patrice FRANCOUR – Université de Nice ;

• Michel GRAS – Ecole Française de Rome ;

• Daniel GUIRAL – IRD ;

• Julien HAY – Université de Brest ;

• Hélène HOWA – Université d’Angers ;

• Valérie LAVAUD-LE TILLEUL – Université Montpellier 3 ;

• Harold LEVREL – IFREMER ;

• Jean-Pascal QUOD – ARVAM ;

• Hélène REY-VALETTE – Université de Montpellier 1 ;

• Julien ROCHETTE – IDDRI ;

• François SABATIER – CEREGE ;

• Lars STEMMANN – Laboratoire d’Océanologie de Villefranche-sur-Mer.

 


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