France – Mercredi 05/12/2018 – energiesdelamer.eu. A l’occasion des deux ans de l’entrée en vigueur de l’accord de Paris sur le climat et de la COP24, la plate-forme #PEPS publie « 8 propositions pour replacer la France au cœur de la géopolitique du climat »*.

La note de la plate-forme participative #PEPS sur les 8 propositions* est diffusée auprès des décideurs de la COP24. Les énergies de la mer sont intégrées dans l’article 3.

 

Parallèlement à la COP24, la plate-forme #PEPS organisait hier avec le soutien de l’IPAG Business School Paris, sa première rencontre-débat participative: « L’Europe face aux défis environnementaux, quelles solutions? »  

  

Cette note a été proposée et coordonnée pour la plate-forme #PEPS par Samuel Beaumier, avec l’appui de Mikaa Mered, Emmanuel Dupuy, Bernard Laguerre, Emilie Maehara, Antoine-Tristan Mocilnikar et Hélène Peskine. Elle a été débattue lors de l’atelier #PEPS du 17 octobre 2018*.

 

Les énergies renouvelables de la mer font parties des solutions  

L’article 3, rappelle que la loi du 30/12/2017 « dite loi Hulot » porte notamment sur la décision de se doter d’outils qui permettent de respecter l’engagement d’une neutralité carbone à l’horizon 2050. Elle prévoit l’interdiction immédiate de la délivrance de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures et met fin aux prolongations des concessions en vigueur en 2040. Bien que de portée symbolique, cette loi confère à la France une légitimité inégalée pour proposer aux autres parties de la COP une « loi Hulot mondiale »….

 

Cette proposition intègre la nécessité de trouver des substituts aux produits issus du pétrole et largement déployés dans nos sociétés contemporaines. Le rapport de l’Agence internationale de l’énergie « The future of petrochemicals6 », indique que l’utilisation du pétrole est stratégique dans le domaine non énergétique et induit une valeur économique bien plus forte que le prix de l’énergie. Les décisions publiques devront favoriser la substitution des produits hydrocarbonés nécessaires à nos économies (pétrochimie, kérosène, bitumes, plastiques…). La chimie verte issue des plantes et des algues est prometteuse, si elle garantit la préservation des éco-systèmes et des surfaces agricoles nécessaires à l’alimentation.

 

Concernant la substitution du pétrole comme carburant pour l’électricité et la mobilité où des solutions existent, la France pourrait porter un programme d’incitations fiscales, de facilitations administratives et de fléchage massif des investissements publics et privés vers la recherche et le développement de solutions pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures dans les domaines clés du transport aérien et de la construction. Un soutien durable aux filières (secteur des énergies renouvelables de la mer) des énergies marines, créatrices d’emplois et de savoir-faire stratégiques, permettrait de valoriser l’ampleur et la diversité du littoral français.

 

 

La plate-forme compte désormais plus de 200 soutiens et le serveur en ligne de PEPS près de 120 contributeurs !

 

Points de repère

 

Photo prise par Tristan Močilnikar lors du Premier colloque  L’Europe face aux défis environnementaux, quelles solutions? du 4 décembre à Paris. Le déroulé de la rencontre. 

 

La note « 8 propositions pour replacer la France au cœur de la géopolitique du climatcontribution » a réuni plus d’une trentaine de participants sera complétée par d’autres propositions en vue de la publication d’un manifeste #PEPS pour le climat : 25 mesures pour la COP 25. Brigitte Bornemann (B-Bornemann Conseil) y a participé pour la partie énergie renouvelable de la mer, 

 

 


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