EDF – EPR à Flamanville

 

France – Lundi 30/07/2018 – energiesdelamer.eu. C’est officiel depuis le mercredi 25 juillet. EDF a annoncé un an de retard pour la mise en service de l’EPR de Flamanville, dont la facture s’alourdit de 400 millions d’euros de surcoûts liés à des problèmes de soudures rencontrés sur le chantier et pas de démantèlement pour Brennelis avant 2038.

Le gouvernement devrait repousser la fermeture de la centrale de Fessenheim.

L’opération de chargement du combustible est reportée au 4e trimestre 2019. Le coût de construction est porté de €10,5 à 10,9 milliards, soit trois fois plus que le budget initial prévu. 

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Photo d’archives – Le Télégramme – E. Le Droff

 

Le nucléaire en Bretagne

A Brennelis, il faudra attendre 2038, pour la fin du démentèlement. Définitivement arrêtée le 31 juillet 1985, la centrale de Bennilis dans le Finistère constitue un bon exemple des procdure de démantèlement qui sont mises en place. La Commission locale d’information des monts d’Arrée (CLI) a indiqué que la demande de démantèlement complet de la centrale nucléaire sera déposée d’ici la fin de ce mois de juillet. Suivront trois ans d’instruction du dossier avec enquête publique. Pour les travaux proprement dits, EDF prévoit 17 ans de chantier en plus de trois années de préparation préalable.

La seule centrale en France avec un réacteur nucléaire expérimental EL4, d’une puissance de 250 mégawatts thermiques a  produit 6,235 TWh pendant 106 000 heures de fonctionnement (soit environ 12 ans). Mais on ne peut pas encore calculer le prix de revient du KWh « tout compris »… 

 

 

Hinkley Point 

Le nucléaire en Grande-Bretagne

 

LUXEMBOURG, 12/07/2018 – Le Tribunal de l’Union europénne a rejeté le recours de l’Autriche contre le projet de centrale nucléaire de Hinkley Point, jugeant que les subventions accordées par le gouvernement britannique de 18 milliards de livres (20,36 milliards d’euros) en 2014, ne violaient pas le droit communautaire.

EDF et China General Nuclear Power dirigent ce chantier dans le sud-ouest de l’Angleterre, qui a pâti de retards et de dépassements de budget.

 

En revanche, d’après une dépêche de ce jour, le report de la cession par Toshiba de NuGen, le projet de construction d’une centrale nucléaire à Moorside, ville située dans le nord-ouest de l’Angleterre, a conduit l’entreprise à revoir les rôles de ses 60 employés, ce qui suscite des doutes sur l’avenir du projet.

Une fois construite, cette centrale devait fournir environ 7% de l’électricité dont la Grande Bretagne a besoin mais le programme a subi plusieurs revers depuis que Westinghouse, la filiale nucléaire américaine de Toshiba, a fait faillite l’an dernier.

Dans un premier temps, à la suite de cette faillite, le français Engie est sorti du projet, contraignant le conglomérat japonais à chercher de nouveaux investisseurs. Un autre projet de centrale nucléaire, piloté par le japonais Hitachi dans le nord du Pays de Galles, est également en manque de financements, ce qui a conduit le gouvernement britannique à envisager un investissement direct dans ce programme.


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